Buprénorphine
Opiate Substitution Treatment
Stupéfiants
Analgésiques Morphiniques
Naloxone
Méthadone
Morphinanes
Syndrome De Sevrage Néonatal
Héroïne
Naltrexone
Syndrome De Sevrage
Récepteur Delta
Récepteur Mu
Alcaloïdes Opiacés
Lévorphanol
Morphine
Dépistage Toxicomanie
Thiazines
Prescription Drug Diversion
Prescription Drug Misuse
Nalbuphine
Substance Abuse Treatment Centers
Relation Dose-Effet Médicaments
Dihydromorphinone
Contrôle Drogues Et Stupéfiants
Produits Illicites
Encyclopedias as Topic
La buprénorphine est un opioïde partielement agoniste utilisé dans le traitement de la dépendance aux opioïdes et de la douleur modérée à sévère. Il fonctionne en se liant aux récepteurs opioïdes dans le cerveau, ce qui aide à soulager les symptômes de sevrage et à contrôler la douleur.
En tant qu'opioïde partiellement agoniste, la buprénorphine a une affinité plus élevée pour les récepteurs opioïdes que les opioïdes complets, mais son effet maximal est inférieur à celui des opioïdes complets. Cela signifie qu'à des doses suffisamment élevées, la buprénorphine peut produire des effets similaires à ceux des opioïdes complets, tels que l'euphorie et la relaxation, mais à des doses plus faibles, elle a un plafond d'effet qui empêche une augmentation supplémentaire de ses effets.
La buprénorphine est disponible sous diverses formulations, notamment des comprimés sublinguaux, des films buccaux et des implants à libération prolongée. Elle est souvent utilisée dans le cadre d'un programme de traitement complet qui comprend des conseils et un soutien psychosocial pour aider les personnes dépendantes aux opioïdes à se rétablir.
Comme tous les médicaments, la buprénorphine peut entraîner des effets secondaires indésirables, notamment des nausées, des vomissements, de la constipation, des bouffées vasomotrices et une somnolence. Dans de rares cas, elle peut également provoquer des réactions allergiques graves, des problèmes respiratoires et une dépression respiratoire. Il est important que les patients qui prennent de la buprénorphine soient surveillés de près par un professionnel de la santé pour minimiser ces risques.
Les troubles liés aux opiacés sont un ensemble de conditions médicales et psychologiques associées à l'utilisation, à l'abus ou à la dépendance aux opiacés. Les opiacés comprennent des substances telles que l'héroïne, la morphine, le fentanyl et les analgésiques sur ordonnance comme l'oxycodone et la codéine.
Selon le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux (DSM-5), les troubles liés aux opiacés comprennent deux catégories principales : le trouble de usage d'opioïdes et le trouble de dépendance aux opioïdes.
1. Le trouble de usage d'opioïdes se caractérise par un schéma de consommation d'opiacés qui entraîne des problèmes cliniquement significatifs ou une détresse dans les domaines sociaux, professionnels, académiques ou autres importantes zones de fonctionnement. Les critères diagnostiques comprennent l'utilisation continue malgré les conséquences négatives, la négligence des responsabilités et l'incapacité à réduire ou contrôler l'utilisation.
2. Le trouble de dépendance aux opioïdes est un modèle de comportement qui implique une utilisation compulsive continue des opiacés, malgré les conséquences négatives importantes. Les critères diagnostiques peuvent inclure une tolérance accrue, des symptômes de sevrage lors de l'arrêt d'utilisation, un usage excessif en dépit de problèmes physiques ou psychologiques et des efforts infructueux pour arrêter.
Les autres troubles liés aux opiacés peuvent inclure le syndrome de sevrage néonatal, provoqué par l'exposition prénatale aux opiacés, et les complications médicales associées à l'utilisation d'opiacés, telles que les infections, les overdoses et les dommages aux organes.
Les antagonistes narcotiques sont des agents pharmacologiques qui se lient aux récepteurs des opioïdes dans le cerveau sans activer ces récepteurs, ce qui bloque les effets des opioïdes. Les antagonistes narcotiques peuvent être utilisés pour inverser les effets des opioïdes ou pour traiter une overdose d'opioïdes.
Le naloxone est un exemple courant d'un antagoniste narcotique. Il est souvent utilisé en médecine d'urgence pour inverser rapidement les effets des opioïdes, tels que la dépression respiratoire et la sédation, en cas de surdosage ou d'intoxication aux opioïdes. Le naloxone agit en se liant aux récepteurs des opioïdes dans le cerveau avec une affinité plus élevée que les opioïdes eux-mêmes, ce qui déplace les opioïdes des récepteurs et empêche leur activation.
Les antagonistes narcotiques peuvent également être utilisés dans le traitement de la dépendance aux opioïdes. Par exemple, le naltrexone est un antagoniste narcotique qui peut être utilisé pour prévenir les effets euphorisants des opioïdes et aider à prévenir les rechutes chez les personnes en traitement de la dépendance aux opioïdes.
Il est important de noter que les antagonistes narcotiques peuvent provoquer des symptômes de sevrage chez les personnes dépendantes aux opioïdes, car ils bloquent l'activité des opioïdes dans le cerveau. Par conséquent, leur utilisation doit être surveillée de près et adaptée aux besoins individuels du patient.
L'Traitement de Substitution aux Opioïdes (TSO) est une forme de thérapie dans la prise en charge des troubles liés à l'usage d'opioïdes, qui consiste à prescrire et administrer un opioïde moins nocif et plus contrôlable (comme la méthadone ou la buprénorphine) à un patient dépendant aux opioïdes, dans le but de remplacer l'opioïde illicite ou mal utilisé (tel que l'héroïne) et de réduire les risques associés à cette consommation, comme la transmission de maladies infectieuses par voie parentérale, les overdoses et la mortalité prématurée.
Ce traitement permet non seulement de soulager les symptômes de sevrage et de réduire les envies compulsives de consommer de l'opioïde, mais aussi d'améliorer la qualité de vie des patients, de favoriser leur rétablissement et leur réinsertion sociale. Il s'inscrit dans une démarche globale et pluridisciplinaire, associant souvent d'autres interventions telles que le counseling, l'éducation thérapeutique et le suivi médical régulier.
En termes médicaux, les stupéfiants sont des substances qui ont un effet dépresseur sur le système nerveux central et peuvent entraîner une forte dépendance ou une toxicomanie. Ils sont souvent utilisés dans le traitement de la douleur aiguë sévère, l'anxiété grave et d'autres conditions médicales graves, mais ils ont un potentiel élevé d'abus et sont donc strictement réglementés. Les exemples courants de stupéfiants comprennent les opioïdes tels que la morphine et l'héroïne, ainsi que certains barbituriques et benzodiazépines. L'utilisation non médicale ou récréative de ces substances peut être dangereuse et illégale.
Les analgésiques morphiniques sont une classe de médicaments opioïdes dérivés de l'opium ou synthétisés chimiquement qui ont des propriétés analgésiques puissantes. Ils agissent en se liant aux récepteurs opioïdes dans le cerveau et la moelle épinière pour modifier la perception de la douleur.
Les exemples courants d'analgésiques morphiniques comprennent la morphine, l'hydromorphone, l'oxycodone, l'hydrocodone, le fentanyl et le méthadone. Ces médicaments sont souvent utilisés pour traiter les douleurs aiguës sévères, telles que celles associées à une chirurgie ou à un traumatisme, ainsi que la douleur chronique sévère due au cancer ou à d'autres conditions.
Cependant, les analgésiques morphiniques peuvent également entraîner des effets secondaires graves, tels que la somnolence, la constipation, les nausées, les vomissements, l'étourdissement et la respiration superficielle. Ils ont également un potentiel élevé d'abus et de dépendance, ce qui peut entraîner des conséquences graves pour la santé physique et mentale. Par conséquent, leur utilisation doit être étroitement surveillée et contrôlée par des professionnels de la santé qualifiés.
La voie sublinguale est un terme utilisé en pharmacologie et en médecine pour décrire la méthode d'administration d'un médicament sous la langue. Cette région, appelée le plancher buccal, contient une riche vascularisation et une muqueuse mince, permettant aux médicaments de se dissoudre rapidement et d'être absorbés directement dans la circulation sanguine.
Cette voie d'administration offre plusieurs avantages :
1. Elle permet d'éviter le métabolisme hépatique (première passe), ce qui peut entraîner une biodisponibilité accrue du médicament, c'est-à-dire la proportion de la dose administrée qui atteint réellement la circulation systémique.
2. Elle offre une absorption rapide et une action plus rapide du médicament, car les médicaments ne passent pas par le tractus gastro-intestinal ou le foie avant d'atteindre la circulation sanguine.
3. Elle peut être particulièrement utile pour les patients qui ont des difficultés à avaler des comprimés ou des capsules entières, car de nombreux médicaments sont disponibles sous forme de comprimés sublinguaux ou de solutions buvables contenant des concentrations élevées de principe actif.
Cependant, il est important de noter que tous les médicaments ne sont pas appropriés pour une administration sublinguale, car certains d'entre eux peuvent irriter la muqueuse orale ou se décomposer dans la salive avant d'être absorbés. Par conséquent, il est essentiel de suivre attentivement les instructions posologiques fournies par un professionnel de la santé pour assurer une administration et une utilisation appropriées des médicaments.
La naloxone est un médicament utilisé pour inverser les effets des opioïdes sur le corps. Il s'agit d'un antagoniste des opioïdes, ce qui signifie qu'il se lie aux récepteurs des opioïdes dans le cerveau sans activer ces récepteurs, empêchant ainsi les opioïdes de se lier et d'exercer leurs effets.
La naloxone est couramment utilisée pour traiter les overdoses aux opioïdes, telles que l'héroïne, la morphine, l'oxycodone et le fentanyl. Elle peut être administrée par injection ou par pulvérisation nasale et agit en quelques minutes pour rétablir la respiration et inverser les autres effets de l'overdose aux opioïdes.
Il est important de noter que la naloxone ne dure généralement que 30 à 90 minutes, ce qui signifie qu'une personne qui a reçu de la naloxone peut retomber dans un état d'overdose si des opioïdes sont toujours présents dans leur système. Par conséquent, il est important de chercher une attention médicale immédiate après l'administration de naloxone.
La naloxone est considérée comme un médicament sûr et efficace pour traiter les overdoses aux opioïdes, avec peu d'effets secondaires graves. Cependant, elle peut provoquer des symptômes de sevrage chez les personnes dépendantes aux opioïdes, tels que des nausées, des vomissements, de l'agitation et des douleurs corporelles.
La méthadone est un opioïde synthétique (un type de drogue analgésique) souvent utilisé pour traiter la dépendance aux opioïdes, y compris l'héroïne et les analgésiques sur ordonnance. Il agit en activant les récepteurs opioïdes dans le cerveau, ce qui aide à soulager les symptômes de sevrage et à réduire les envies.
En plus de son utilisation dans le traitement de la dépendance, la méthadone est également prescrite pour soulager la douleur sévère lorsque d'autres traitements ne sont pas efficaces. Cependant, en raison de son potentiel d'abus et de dépendance, son utilisation est strictement réglementée et généralement limitée aux centres de traitement spécialisés.
Comme tous les médicaments opioïdes, la méthadone peut entraîner des effets secondaires graves ou même mortels si elle n'est pas prise correctement. Ces effets secondaires peuvent inclure une respiration lente ou superficielle, une somnolence extrême, un rythme cardiaque irrégulier et des nausées sévères.
Les morphinans sont une classe de composés organiques qui sont les squelettes carbonés de base de nombreux alcaloïdes présents dans l'opium, tels que la morphine, la codéine et la thébaïne. Les morphinans sont des composés tricycliques, ce qui signifie qu'ils contiennent trois cycles benzéniques fusionnés.
La morphine est un alcaloïde opioïde puissant qui est souvent utilisée comme analgésique pour traiter la douleur modérée à sévère. Il agit en se liant aux récepteurs opioïdes dans le cerveau et la moelle épinière, ce qui entraîne une diminution de la perception de la douleur et une augmentation de la sensation de bien-être.
Les morphinans sont également utilisés dans la synthèse de médicaments pharmaceutiques, tels que les agonistes des récepteurs opioïdes mu, qui sont utilisés pour traiter la douleur, et les antagonistes des récepteurs opioïdes, qui sont utilisés pour traiter la dépendance aux opioïdes.
Il est important de noter que les morphinans ont un potentiel élevé d'abus et peuvent entraîner une dépendance physique et psychologique. Par conséquent, leur utilisation doit être strictement réglementée et surveillée pour minimiser les risques associés à leur utilisation.
Le syndrome de sevrage néonatal est un ensemble de signes et symptômes qui surviennent chez les nouveau-nés après l'exposition prénatale à des drogues psychoactives, généralement des opioïdes, en raison d'une dépendance physique à ces substances. Lorsque la concentration de la drogue dans le sang du bébé chute après la naissance, cela entraîne des symptômes de sevrage.
Les symptômes peuvent être légers à graves et peuvent inclure :
1. Agitation ou irritabilité
2. Tremblements ou secousses musculaires
3. Hypertonie ou hypotonie (augmentation ou diminution du tonus musculaire)
4. Cris excessifs
5. Moro (réflexe de retrait) exagéré
6. Troubles du sommeil
7. Diarrhée et vomissements
8. Augmentation de la salivation
9. Sueurs ou frissons
10. Respiration rapide
11. Température instable
12. Mouvements réflexes exagérés
13. Troubles de l'alimentation
14. Convulsions dans les cas graves
Le syndrome de sevrage néonatal nécessite une prise en charge médicale immédiate pour assurer le confort et la sécurité du bébé. Le traitement peut inclure des soins de soutien, tels qu'un environnement calme et une alimentation fréquente, ainsi que des médicaments pour atténuer les symptômes de sevrage.
L'acétylméthadol est un opioïde synthétique qui a été utilisé dans le passé comme analgésique et antitussif, mais il n'est actuellement plus approuvé pour une utilisation médicale aux États-Unis en raison de ses effets sédatifs et respiratoires potentialement dangereux. Il s'agit d'un dérivé de la méthadone et a des propriétés pharmacologiques similaires, y compris un potentiel élevé d'abus et de dépendance.
L'acétylméthadol est également connu sous le nom de "Amidon" ou "Dolophine n°6". Il existe sous forme de sel, l'acétylméthadol hydrochloride, qui est la forme la plus couramment utilisée.
L'utilisation non médicale d'acétylméthadol peut entraîner une dépression respiratoire, un coma et même la mort, en particulier lorsqu'il est combiné avec d'autres dépresseurs du système nerveux central tels que l'alcool ou les benzodiazépines. Par conséquent, il est important de ne pas utiliser ce médicament sans prescription et sous la supervision d'un professionnel de santé qualifié.
L'héroïne est un opioïde hautement addictif qui est syntétisé à partir de la morphine, un composant naturel de l'opium dérivé du pavot somnifère. Il s'agit d'une drogue illégale aux États-Unis et dans de nombreux autres pays en raison de son potentiel élevé d'abus et des risques sanitaires graves associés à son utilisation.
L'héroïne a un effet sédatif et peut produire une euphorie intense, une sensation de chaleur et un soulagement profond de la douleur. Cependant, elle peut également entraîner une dépression respiratoire sévère, une toxicité cardiaque, une insuffisance rénale et hépatique, ainsi qu'une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et l'hépatite B et C en cas d'utilisation par voie intraveineuse.
L'utilisation à long terme de l'héroïne peut entraîner une dépendance physique et psychologique sévère, ainsi que des effets néfastes sur le cerveau et le système nerveux central. Les symptômes de sevrage peuvent inclure des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs musculaires, des frissons, une anxiété sévère et une dépression.
Il est important de noter que l'utilisation d'héroïne est illégale et peut entraîner des conséquences juridiques graves, ainsi que des risques pour la santé physique et mentale à long terme. Si vous ou quelqu'un que vous connaissez souffrez d'une dépendance à l'héroïne, il est important de chercher une aide professionnelle immédiatement.
La naltrexone est un médicament utilisé dans le traitement de la dépendance aux opioïdes et à l'alcool. Il s'agit d'un antagoniste des récepteurs opioïdes, ce qui signifie qu'il se lie aux récepteurs opioïdes dans le cerveau sans activer ces récepteurs, empêchant ainsi les opioïdes illicites ou les médicaments contenant des opioïdes de produire leurs effets euphorisants et analgésiques.
En bloquant l'activation des récepteurs opioïdes, la naltrexone peut aider à prévenir les rechutes chez les personnes en sevrage d'une dépendance aux opioïdes. Elle est également utilisée dans le traitement de la dépendance à l'alcool car elle peut réduire la consommation excessive d'alcool et atténuer les envies irrésistibles de boire.
La naltrexone est disponible sous forme de comprimés ou de solution injectable à longue durée d'action (Vivitrol). Les effets secondaires courants de la naltrexone peuvent inclure des nausées, des maux de tête, des douleurs abdominales, de la fatigue et des troubles du sommeil. Il est important de noter que l'utilisation de la naltrexone peut entraîner un risque accru de syndrome de sevrage aux opioïdes chez les personnes dépendantes aux opioïdes si elles arrêtent soudainement de prendre le médicament.
Le syndrome de sevrage est un ensemble de symptômes physiques et mentaux désagréables qui surviennent lorsqu'une personne arrête ou réduit considérablement la consommation d'une substance à laquelle elle est dépendante. Ces symptômes peuvent varier en fonction de la substance, mais ils peuvent inclure des nausées, des vomissements, de la transpiration, des tremblements, de l'anxiété, de l'agitation, de l'insomnie et des hallucinations. Le syndrome de sevrage est souvent associé aux dépendances aux drogues illicites comme l'héroïne et l'alcool, mais il peut également survenir avec une dépendance à certains médicaments sur ordonnance, tels que les benzodiazépines et les opioïdes. Le syndrome de sevrage peut être géré médicalement pour assurer la sécurité du patient et minimiser l'inconfort.
Dans le contexte de la neurologie et de la biologie moléculaire, un récepteur delta, également connu sous le nom de récepteur opioïde delta (DOR), est un type de récepteur aux opioïdes qui se lie spécifiquement aux peptides opioïdes endogènes et aux opioïdes exogènes pour moduler la transmission des impulsions nerveuses dans le système nerveux central. Ces récepteurs sont largement distribués dans le cerveau et la moelle épinière, où ils jouent un rôle crucial dans la médiation de divers processus physiologiques, tels que la douleur, l'anxiété, la dépendance et les fonctions motrices.
Les récepteurs delta appartiennent à la famille des récepteurs couplés aux protéines G (GPCR) et sont activés par des ligands endogènes tels que les enképhalines et les dynorphines, qui se lient et induisent une cascade de signalisation intracellulaire pour moduler l'activité neuronale. Les récepteurs delta peuvent également être ciblés par des opioïdes exogènes tels que la snaléfylline, qui a démontré des propriétés antagonistes et agonistes partielles sur ces récepteurs.
Les recherches actuelles se concentrent sur l'exploration de la modulation sélective des récepteurs delta pour le développement de nouveaux traitements pharmacologiques visant à atténuer les effets secondaires indésirables associés aux opioïdes traditionnels, tels que la dépendance et la tolérance.
Les récepteurs mu (ou récepteurs μ, abréviation de l'anglais "mu-opioid receptor") sont un type de récepteurs opioïdes couplés aux protéines G. Ils se lient préférentiellement aux peptides opioïdes endogènes et aux opiacés exogènes, tels que la morphine et ses dérivés. Ces récepteurs sont largement distribués dans le système nerveux central et périphérique et jouent un rôle crucial dans la modulation de la douleur, des émotions, des fonctions gastro-intestinales et immunitaires. L'activation des récepteurs mu entraîne une diminution de la transmission nociceptive, une dépression respiratoire, une euphorie, une constipation et une dépendance physique et psychologique lorsqu'ils sont liés à des opiacés exogènes.
Les alcaloïdes opiacés sont des composés organiques naturels que l'on trouve dans le latex du pavot somnifère (Papaver somniferum) et d'autres membres de la famille des Papaveraceae. Ces alcaloïdes ont des propriétés analgésiques, sédatives et euphorisantes puissantes et sont utilisés dans le traitement de la douleur aiguë et chronique, de la toux et de la dépendance aux opioïdes.
Les alcaloïdes opiacés les plus couramment utilisés comprennent la morphine, la codéine, l'héroïne et la thébaïne. La morphine est un analgésique narcotique puissant utilisé pour traiter la douleur aiguë et chronique sévère. La codéine est un analgésique moins puissant que la morphine, mais qui est souvent utilisée pour traiter la douleur légère à modérée et la toux. L'héroïne est un dérivé de la morphine qui est illégal en raison de son potentiel élevé d'abus et de dépendance. La thébaïne est un alcaloïde opiacé moins couramment utilisé qui est utilisé dans certains pays comme analgésique et antitussif.
Bien que les alcaloïdes opiacés soient des médicaments efficaces pour le traitement de la douleur et de la toux, ils peuvent également entraîner une dépendance physique et psychologique sévère s'ils sont utilisés pendant une période prolongée ou à des doses élevées. L'utilisation à long terme peut également entraîner une tolérance, ce qui signifie que des doses plus élevées sont nécessaires pour obtenir le même effet analgésique. Les overdoses d'alcaloïdes opiacés peuvent être mortelles en raison de la dépression respiratoire sévère qu'ils provoquent.
Le lévorphanol est un opioïde synthétique puissant utilisé dans le traitement de la douleur modérée à sévère. Il agit en se liant aux récepteurs opioïdes dans le cerveau et la moelle épinière, ce qui entraîne une diminution de la perception de la douleur et des réponses émotionnelles à la douleur. Le lévorphanol a également des propriétés sédatives et peut provoquer une dépression respiratoire à fortes doses. Il est disponible sous forme de comprimés ou de solution injectable. En raison de son potentiel élevé d'abus, il est classé comme une substance contrôlée de l'annexe II aux États-Unis.
La morphine est un opioïde puissant, naturellement présent dans le latex du pavot somnifère (Papaver somniferum). Elle est largement utilisée en médecine pour ses propriétés analgésiques puissantes et son action potentialisante sur la dépression respiratoire. La morphine agit en se liant aux récepteurs opioïdes dans le cerveau et la moelle épinière, ce qui entraîne une diminution de la perception de la douleur et une augmentation du seuil de douleur.
Elle est utilisée pour traiter les douleurs aiguës et chroniques sévères, telles que celles associées au cancer ou à d'autres maladies graves. La morphine peut être administrée par voie orale, sous forme de comprimés ou de liquide, ou par injection dans une veine, un muscle ou sous la peau.
Cependant, l'utilisation de la morphine est associée à des risques importants, notamment une dépression respiratoire sévère, une somnolence excessive, une confusion, une constipation et une dépendance physique et psychologique. Par conséquent, son utilisation doit être strictement surveillée et ajustée en fonction de la réponse individuelle du patient pour minimiser les risques associés.
Le dépistage de la toxicomanie en médecine est le processus de détection précoce des personnes qui présentent un risque ou qui ont déjà développé une dépendance à des substances psychoactives telles que l'alcool, les drogues illicites ou les médicaments sur ordonnance. Cela implique généralement d'utiliser des tests de laboratoire pour rechercher des traces de ces substances dans des échantillons biologiques tels que l'urine, le sang, la salive ou les cheveux.
Le dépistage peut également inclure des questionnaires standardisés ou des entretiens cliniques visant à identifier les comportements liés à la toxicomanie, tels qu'une utilisation excessive ou compulsive de substances, malgré les conséquences négatives sur la santé physique et mentale, les relations sociales ou les performances professionnelles.
Le dépistage de la toxicomanie est souvent utilisé dans les milieux médicaux, éducatifs et professionnels pour prévenir et traiter la dépendance aux substances, améliorer la santé globale des individus et promouvoir un mode de vie sain. Il est important de noter que le dépistage doit être effectué dans le respect de la confidentialité et des droits de l'individu, en veillant à ce qu'il soit volontaire et consensuel.
Les thiazines sont un groupe de composés hétérocycliques qui contiennent un noyau de thiazine, qui est un cycle à six membres contenant un atome d'azote et un atome de soufre. Dans le contexte médical, les thiazides font référence à une sous-classe spécifique de dérivés de la thiazine qui sont largement utilisés comme diurétiques dans le traitement de l'hypertension artérielle et de l'insuffisance cardiaque congestive.
Les thiazides agissent en inhibant le cotransporteur sodium-chlore (NCC) dans les tubules distaux du néphron, ce qui entraîne une augmentation de l'excrétion urinaire du sodium et du chlore et, par conséquent, de l'eau. Cela conduit à une réduction du volume sanguin et, par la suite, à une baisse de la pression artérielle.
Les thiazides ont également d'autres effets pharmacologiques, tels que la relaxation des muscles lisses vasculaires et la diminution de la sensibilité des récepteurs adrénergiques aux catécholamines, qui contribuent à leur activité antihypertensive. Cependant, ils peuvent également entraîner des effets indésirables tels que l'hypokaliémie, l'hyponatrémie, l'alcalose métabolique et la déshydratation, qui doivent être surveillés et gérés de manière adéquate.
La diversion des médicaments sur ordonnance est un phénomène dans lequel des médicaments d'ordonnance sont détournés de leur utilisation initialement prévue et intentionnelle. Il peut s'agir du détournement par des professionnels de la santé qui les prescrivent, les distribuent ou les administrent à des fins autres que médicalement légitimes ; le détournement par des patients qui utilisent des médicaments sur ordonnance d'une manière non conforme aux instructions du médecin ; ou le détournement par des tiers qui obtiennent des médicaments sur ordonnance de sources légitimes à des fins illégales, telles que la vente ou la distribution.
La diversion des médicaments sur ordonnance est un problème de santé publique important dans de nombreux pays développés, en partie à cause de l'augmentation de la prescription et de l'utilisation d'opioïdes puissants pour traiter la douleur. La diversion peut entraîner une utilisation abusive ou un mésusage des médicaments sur ordonnance, ce qui peut entraîner une dépendance, des overdoses et même la mort.
Les professionnels de la santé peuvent aider à prévenir la diversion en étant conscients des signes avant-coureurs d'une utilisation abusive potentielle des médicaments sur ordonnance, en suivant les directives appropriées pour prescrire et surveiller l'utilisation de ces médicaments, et en signalant tout comportement suspect aux autorités compétentes. Les patients peuvent également aider à prévenir la diversion en ne partageant jamais leurs médicaments sur ordonnance avec d'autres personnes et en rangeant leurs médicaments dans un endroit sûr pour éviter le vol ou le détournement.
La "mésutilisation des médicaments sur ordonnance" se réfère à l'utilisation inappropriée ou abusive d'un médicament prescrit par un professionnel de la santé. Cela peut inclure:
1. L'utilisation du médicament dans une dose, une voie ou une fréquence différente de celle prescrite.
2. L'utilisation du médicament sans prescription.
3. L'utilisation du médicament à des fins non médicales ou récréatives.
4. Partage du médicament avec d'autres personnes.
Ce type de mésutilisation peut entraîner une dépendance, un abus et des effets indésirables graves sur la santé, y compris des overdoses et la mort.
La nalbuphine est un analgésique opioïde semi-synthétique qui possède des propriétés agonistes-antagonistes, ce qui signifie qu'il peut à la fois activer et bloquer les récepteurs opioïdes dans le cerveau. Il s'agit d'un dérivé de la thébaconine, un alcaloïde présent dans l'opium.
La nalbuphine se lie principalement aux récepteurs kappa opioïdes, où elle agit comme un agoniste partiel, et aux récepteurs mu opioïdes, où elle agit comme un antagoniste compétitif. Cela signifie qu'elle peut à la fois activer et inhiber la transmission des signaux de douleur dans le cerveau, ce qui en fait un analgésique efficace pour les douleurs modérées à sévères.
La nalbuphine est utilisée dans le traitement de la douleur aiguë et chronique, ainsi que dans le soulagement des symptômes de sevrage aux opioïdes. Elle est disponible sous forme d'injection intraveineuse ou intramusculaire.
Les effets secondaires courants de la nalbuphine comprennent des nausées, des vomissements, des étourdissements, des somnolences, des sueurs et des démangeaisons. Dans de rares cas, elle peut également entraîner une dépression respiratoire, en particulier lorsqu'elle est administrée à fortes doses ou en association avec d'autres dépresseurs respiratoires.
Il convient de noter que la nalbuphine peut interagir avec d'autres médicaments et qu'il est important de informer son médecin de tous les médicaments prescrits, en vente libre ou suppléments à base de plantes que l'on prend avant de commencer un traitement par nalbuphine.
Analgésiques sont des médicaments utilisés pour soulager la douleur. Ils agissent en bloquant les signaux de douleur dans le cerveau et dans la moelle épinière. Il existe différents types d'analgésiques, allant des over-the-counter (OTC) analgésiques en vente libre, tels que l'acétaminophène et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène et le naproxène, aux opioïdes plus forts qui nécessitent une prescription médicale.
Les analgésiques en vente libre sont généralement utilisés pour traiter la douleur légère à modérée, telle que les maux de tête, les douleurs musculaires et articulaires, et les menstruations douloureuses. Les opioïdes plus forts sont souvent utilisés pour traiter la douleur aiguë ou chronique sévère, telle que celle associée au cancer ou à une intervention chirurgicale.
Bien qu'utiles pour soulager la douleur, les analgésiques peuvent également entraîner des effets secondaires indésirables, en particulier lorsqu'ils sont utilisés à fortes doses ou pendant de longues périodes. Les effets secondaires courants des analgésiques comprennent la somnolence, les étourdissements, les nausées et les constipations. Les opioïdes peuvent également entraîner une dépendance et une tolérance, ce qui peut conduire à une utilisation abusive et à des overdoses accidentelles.
Il est important de suivre attentivement les instructions posologiques lors de la prise d'analgésiques et de consulter un médecin si la douleur persiste ou s'aggrave.
Les centres de traitement des troubles liés à l'usage de substances (SATC) sont des installations spécialisées dans le traitement et la prise en charge des personnes atteintes de troubles liés à l'usage de substances, y compris les drogues illicites, l'alcool et les médicaments sur ordonnance. Ces centres offrent une gamme complète de services conçus pour aider les individus à interrompre leur consommation de substances, à gérer les symptômes de sevrage, à comprendre les facteurs sous-jacents de leur dépendance et à acquérir les compétences nécessaires pour maintenir un mode de vie sobre et sain.
Les services offerts dans les centres de traitement des troubles liés à l'usage de substances peuvent inclure :
1. Évaluation et diagnostic : Les professionnels de la santé mentale évaluent le degré et la gravité de la dépendance d'une personne, ainsi que toute condition de santé mentale ou physique concomitante.
2. Désintoxication : Ce processus aide les individus à se sevrer des substances en toute sécurité sous la surveillance de professionnels médicaux. Les symptômes de sevrage peuvent être gérés avec des médicaments et d'autres interventions de soutien.
3. Counseling et thérapie : Les patients participent à des séances individuelles et en groupe pour explorer les facteurs qui contribuent à leur dépendance, développer des compétences d'adaptation saines et établir des objectifs de rétablissement.
4. Traitement médical : Les professionnels de la santé peuvent prescrire des médicaments pour gérer les symptômes de sevrage, prévenir les rechutes et traiter d'autres problèmes de santé sous-jacents.
5. Soutien continu : Les centres de traitement offrent souvent un soutien après le congé, y compris des groupes de soutien, des suivis et des services de réadaptation.
6. Éducation et sensibilisation : Les patients apprennent les effets des substances sur leur corps et leur esprit, ainsi que les risques associés à la consommation continue.
7. Planification du rétablissement : Les individus élaborent un plan de traitement personnalisé pour poursuivre leur rétablissement après avoir quitté le centre de traitement.
Les centres de traitement peuvent offrir des programmes résidentiels ou externes, en fonction du niveau de soins nécessaire et de la préférence de l'individu. Les programmes résidentiels exigent que les patients vivent dans le centre pendant une période déterminée, tandis que les programmes externes permettent aux patients de continuer à vivre chez eux tout en assistant au traitement.
La relation dose-effet des médicaments est un principe fondamental en pharmacologie qui décrit la corrélation entre la dose d'un médicament donnée et l'intensité de sa réponse biologique ou clinique. Cette relation peut être monotone, croissante ou décroissante, selon que l'effet du médicament s'accroît, se maintient ou diminue avec l'augmentation de la dose.
Dans une relation dose-effet typique, l'ampleur de l'effet du médicament s'accroît à mesure que la dose administrée s'élève, jusqu'à atteindre un plateau où des augmentations supplémentaires de la dose ne produisent plus d'augmentation de l'effet. Cependant, dans certains cas, une augmentation de la dose peut entraîner une diminution de l'efficacité du médicament, ce qui est connu sous le nom d'effet de biphasique ou en forme de U inversé.
La relation dose-effet est un concept crucial pour déterminer la posologie optimale des médicaments, c'est-à-dire la dose minimale efficace qui produit l'effet thérapeutique souhaité avec un risque d'effets indésirables minimal. Une compréhension approfondie de cette relation permet aux professionnels de la santé de personnaliser les traitements médicamenteux en fonction des caractéristiques individuelles des patients, telles que leur poids corporel, leur âge, leurs comorbidités et leur fonction hépatique ou rénale.
Il est important de noter que la relation dose-effet peut varier considérablement d'un médicament à l'autre et même entre les individus pour un même médicament. Par conséquent, il est essentiel de tenir compte des facteurs susceptibles d'influencer cette relation lors de la prescription et de l'administration des médicaments.
La dihydromorphinone est un opioïde semi-synthétique puissant qui est souvent utilisé comme analgésique dans le traitement de la douleur modérée à sévère. Il agit en se liant aux récepteurs opioïdes dans le cerveau, ce qui entraîne une diminution de la perception de la douleur et des effets secondaires tels que sedation, respiratory depression, and euphoria.
La dihydromorphinone est considérée comme un opioïde de deuxième ligne en raison de son potentiel élevé d'effets indésirables et de dépendance. Il est disponible sous diverses formulations, telles que des comprimés, des injections et des suppositoires, et est souvent utilisé dans le traitement de la douleur cancéreuse réfractaire et de la douleur postopératoire sévère.
Comme avec d'autres opioïdes, la dihydromorphinone doit être utilisée avec prudence et sous surveillance médicale stricte en raison du risque élevé de dépression respiratoire, de somnolence excessive, de nausées et de vomissements. Les patients doivent être informés des risques associés à l'utilisation de ce médicament et des précautions à prendre pour minimiser ces risques.
Le terme "Control Drugs and Substances" fait référence aux lois et réglementations mises en place pour contrôler et réguler l'utilisation, la possession, la distribution et la vente de substances psychoactives considérées comme nocives ou préjudiciables à la santé publique.
Ces lois varient selon les pays et les juridictions, mais elles ont généralement pour but de dissuader l'utilisation illicite de drogues en imposant des sanctions pénales aux contrevenants. Les substances contrôlées peuvent inclure des drogues illégales telles que l'héroïne, la cocaïne et le LSD, ainsi que certaines drogues prescrites qui peuvent être dangereuses si elles sont mal utilisées ou sans ordonnance médicale.
Le contrôle des drogues et des substances implique souvent une collaboration entre les organismes gouvernementaux chargés de l'application des lois, les professionnels de la santé et les chercheurs pour surveiller et réglementer l'utilisation de ces substances. Les programmes de traitement et de réhabilitation peuvent également être mis en place pour aider ceux qui souffrent de dépendance à des drogues contrôlées.
Il est important de noter que les politiques de contrôle des drogues et des substances sont souvent controversées, avec des opinions divergentes sur l'efficacité des approches répressives par rapport aux approches axées sur la santé publique et les droits de l'homme.
Les produits illicites, dans un contexte médical et légal, se réfèrent généralement à des substances ou préparations qui sont interdites à la vente, à la distribution ou à l'utilisation en raison de leur potentiel nocif pour la santé publique et/ou parce qu'elles sont principalement utilisées à des fins non médicales. Cela inclut souvent des drogues telles que l'héroïne, le cannabis, la cocaïne, les méthamphétamines et certaines autres substances psychoactives.
Cependant, il est important de noter que la légalité de ces substances peut varier selon les juridictions géographiques et les contextes réglementaires. Par exemple, certains pays ont assoupli leurs lois sur la marijuana à des fins médicales ou récréatives.
De plus, même lorsqu'elles sont utilisées à des fins médicales sous surveillance appropriée, ces substances peuvent toujours présenter des risques importants pour la santé. Par conséquent, leur utilisation est généralement strictement réglementée et soumise à une prescription médicale.
Enfin, il convient de mentionner que l'utilisation de produits illicites peut également être associée à des comportements criminels, ce qui pose d'autres problèmes de santé publique tels que la violence et la propagation des maladies infectieuses.
Analgésie est un terme médical qui se réfère à l'état d'absence de douleur ou à une diminution de la sensibilité à la douleur. Cela est généralement accompli en utilisant des médicaments analgésiques, tels que les opioïdes, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les antidépresseurs tricycliques. L'analgésie peut également être obtenue grâce à des procédures telles que la nerve blocks, où un anesthésique local est injecté autour d'un nerf pour bloquer la transmission des signaux de douleur.
Il existe différents niveaux d'analgésie, allant de l'analgésie légère à l'analgésie profonde. L'analgésie légère est utilisée pour soulager les douleurs mineures et peut être obtenue en utilisant des médicaments en vente libre tels que l'acétaminophène ou l'ibuprofène. L'analgésie modérée est utilisée pour traiter les douleurs plus intenses et peut nécessiter des médicaments sur ordonnance, tels que les opioïdes de courte durée d'action. L'analgésie profonde est utilisée pour les procédures chirurgicales et peut être obtenue en utilisant des anesthésiques généraux ou régionaux.
Il est important de noter que l'analgésie ne signifie pas nécessairement insensibilité à tous les stimuli, mais plutôt une diminution de la sensibilité à la douleur. Il est donc important de travailler avec un professionnel de la santé pour déterminer le niveau d'analgésie approprié pour chaque situation et de surveiller étroitement les effets des analgésiques pour éviter les effets indésirables.
Je suis désolé, "Encyclopedias as Topic" n'est pas une définition médicale. Il s'agit plutôt d'une catégorie de sujets dans la classification MeSH (Medical Subject Headings) utilisée pour indexer les articles de bibliographie en médecine et en sciences de la santé. Cette catégorie comprend des encyclopédies médicales générales ou spécialisées, des dictionnaires médicaux, des manuels médicaux et d'autres ressources similaires. Cependant, il ne s'agit pas d'une définition médicale à proprement parler.
En médecine, un comprimé est une forme posologique solide et généralement plate, dosée, contenant une ou plusieurs substances médicamenteuses, qui s'administre par voie orale. Les comprimés sont fabriqués par compression de poudres finement divisées avec des excipients appropriés dans des moules spécifiques. Ils peuvent être recouverts d'un revêtement entérique pour assurer une libération contrôlée du principe actif dans le tractus gastro-intestinal. Les comprimés sont appréciés pour leur facilité d'utilisation, leur stabilité et leur capacité à protéger les principes actifs fragiles de l'environnement extérieur. Ils peuvent être fabriqués sous différentes formes (rondes, ovales, triangulaires...) et tailles pour améliorer la prise en main et la déglutition.
Buprénorphine
Traitement de substitution aux opiacés
Plante médicinale
Surveillance médicale renforcée
Antalgique
Dihydrocodéine
Liste modèle de l'OMS des médicaments essentiels
Crack (stupéfiant)
Toxicomanie
Timbre transdermique
Sevrage (toxicologie)
Mitragyna speciosa
Claude Olievenstein
Abstinence
Bertrand Lebeau Leibovici
Morphine
Héroïne
Ordonnance médicale en France
Kurt Cobain
BHD
Liste de principes actifs
William Lowenstein
Vernon Subutex, 1
Papaver orientale
Oxymorphone
Codéine
Bromazépam
Purdue Pharma
Clorazépate
Liste d'abréviations en médecine
Buprénorphine - Wikipedia
Buprenorphine Naloxone - Proxim
Buprenorphine sandoz 2 mg, comprimé sublingual : posologie et effets secondaires | Santé Magazine
Meddispar - 3400938197693 - BUPRENORPHINE ARROW
Meddispar - 3400930062005 - BUPRENORPHINE CRISTERS
Buprenorphine Arrow : prix, posologie, effets secondaires
SYNERGIE - Réseau Ville Hôpital - Buprénorphine HD
ID-Test : test d'identification de la buprénorphine
BUPRENORPHINE SANDOZ 2 mg, comprimé sublingual
Revue Prescrire - Sommaire du N°304 Février 2009
WEBINAIRE - La buprénorphine injectable à longue durée d'action - CPMD - Communauté de pratique médicale en dépendance
Archives des Comment passer de la méthadone à la buprénorphine d'action prolongée ? - Bon Usage Du Médicament
Quizz - Pharmacorama
Hypertension - Les médicaments qui provoquent de l'hypotension - Décryptage - UFC-Que Choisir
BUPRENORPHINE/NALOXONE MYLAN 8 mg/2 mg, comprimé sublingual sécable - MédicInfo - Médicaments - Le Moniteur des pharmacies.fr
Tableau de bord « Traitements de substitution aux opioïdes » 2019 - OFDT
Diagnostic spécialisé | FIRSTY GLOBUS LCH BRAUN RONT ULTRA TEC Roche CONTEC CONTRALCO BLT ESSILOR M &B DRUGCHECK PROTECT
Héroïne - la selection de Caducee.net
Atazanavir : substance active à effet thérapeutique - VIDAL
Diagnostic spécialisé | PIC SPIRE COLSON HADECO ULTRA TEC MEDISANA ASEPT IN MED WEPULSE BIOLIGHT CRYO IQ DRUGCHECK TECHMED
Actualités Scientifiques - Médicales: #thelancetpsychiatry #opiacés #thérapiedesubstitution #buprenorphine #méthadone Risque de...
ZOLPIDEM SUN - Zolpidem tartrate - Posologie
Sustiva 200 mg, gélule : posologie et effets secondaires | Santé Magazine
Opioïdes - Canada.ca
Les preuves au sujet des opioïdes | CADTH
Médications | Cran
FAQ pour les IP
Quizz - Pharmacorama
Subutex2
- Subutex (Buprénorphine) 8mg, est un dérivé opioïde semi-synthétique de la baïne. (bestglobalmeds.com)
- Subutex contient une combinaison de buprénorphine . (medsurex.com)
Haut dosage6
- Etude comparative des nouveau-nés de mères substituées par méthadone ou buprénorphine haut dosage (HD) pendant la grossesse. (rvh-synergie.org)
- de prise en charge médicale, psychologique et sociale parmi lesquelles les médicaments de substitution aux opiacés (MSO), méthadone et buprénorphine haut dosage (BHD), ont une place prépondérante. (rvh-synergie.org)
- Initiation et suivi du traitement substitutif de la pharmacodépendance majeure aux opiacés par buprénorphine haut dosage Octobre 2011. (rvh-synergie.org)
- Usagers de drogues injectables et buprénorphine haut dosage - Analyse des déviations de son utilisation. (ofdt.fr)
- Buprénorphine haut dosage. (ofdt.fr)
- FRANÇAIS : Le centre médical Marmottan a développé une activité de consultation et de délivrance de buprénorphine haut dosage (BHD), traitement commercialisé à grande échelle en France depuis 1996 dans une indication de substitution. (ofdt.fr)
Naloxone9
- La buprénorphine existe également en association avec la naloxone (antagoniste opiacé) sous le nom de Suboxone, utilisée comme traitement substitutif aux opiacés. (wikipedia.org)
- La buprénorphine et la naloxone sont un médicament combiné utilisé pour traiter la dépendance aux opioïdes. (fmedic.org)
- La buprénorphine et la naloxone ne doivent pas être utilisées comme analgésiques. (fmedic.org)
- La buprénorphine et la naloxone peuvent également être utilisées à des fins qui ne figurent pas dans ce guide des médicaments. (fmedic.org)
- Des effets secondaires mortels peuvent survenir si vous utilisez de la buprénorphine et de la naloxone avec de l'alcool ou avec d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence ou ralentissent votre respiration. (fmedic.org)
- Vous ne devez pas utiliser ce médicament si vous êtes allergique à la buprénorphine ou à la naloxone (Narcan). (fmedic.org)
- N'utilisez jamais de buprénorphine et de naloxone en plus grande quantité ou plus longtemps que prescrit. (fmedic.org)
- Informez votre médecin si vous ressentez un besoin accru d'utiliser davantage de buprénorphine et de naloxone. (fmedic.org)
- Cet examen de technologies de la santé de l'ACMTS recense et synthétise la documentation évaluant l'efficacité et le rapport cout/efficacité comparatifs de la naloxone-buprénorphine en pellicules et en comprimés. (cadth.ca)
Sublingual3
- La buprénorphine existe sous forme de comprimé sublingual, qu'il faut laisser fondre sous la langue. (wikipedia.org)
- L'EMA précise dans un communiqué [ 1 ] que Sixmo est indiqué pour les adultes stables qui n'ont pas besoin de plus de 8 mg de buprénorphine en sublingual, et bénéficiant d'une prise en charge médicale, sociale et psychologique. (medscape.com)
- Buprenorphine eg est un médicament générique sous forme de comprimé sublingual (7) à base de Buprénorphine (8 mg). (lefigaro.fr)
Sublinguale1
- L'une d'entre elles a comparé un traitement par Sixmo et une délivrance de buprénorphine sublinguale chez des patients considérés comme cliniquement stables par leur médecin. (medscape.com)
L'induction1
- Afin d'éviter de précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage, l'induction du traitement par buprénorphine doit être effectuée dès l'apparition des signes objectifs et évidents de sevrage (démontré par ex. (topsante.com)
Substitution1
- Dans ce cas, un traitement de substitution opiacée ( buprénorphine ou méthadone) reste un bon moyen d'améliorer le suivi de la grossesse. (rvh-synergie.org)
D'une2
- Il est recommandé de prescrire le traitement par la buprénorphine dans le cadre d'une prise en charge globale de la dépendance aux opioïdes. (topsante.com)
- Au niveau du cadre accompagnant les MSO, la prescription de buprénorphine dans des structures disposant d'une équipe et d'une logistique adaptées, tend à rejoindre le niveau d'exigence accordé à la méthadone. (leflyer.org)
L'un1
- La buprénorphine , l'un des 3 médicaments approuvés pour le traitement contre la dépendance aux opioïdes, pourrait entrainer des troubles respiratoires chez. (santelog.com)
N'est2
- A l'inverse, dans 93,5% des cas, les prescripteurs pensent que la buprénorphine n'est pas plus indiquée que la méthadone dans ce cas. (leflyer.org)
- Nous informons nos visiteurs que Urgences-Serveur.fr n'est pas un service médical, ni une téléconsultation. (urgences-serveur.fr)
D'action1
- Chez les patients dépendants à l'héroïne ou aux opioïdes à courte durée d'action, la première dose de buprénorphine doit être prise lors de l'apparition des premiers signes de sevrage mais doit intervenir au moins 6 heures après la dernière prise d'opioïdes. (topsante.com)
Traitements3
- La buprénorphine (Temgésic) est une alternative aux traitements de la douleur lorsque les antalgiques de niveau I et II se révèlent inefficaces. (wikipedia.org)
- Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont des maux de tête, de la constipation et des insomnies, des manifestations typiques des traitements par buprénorphine. (medscape.com)
- En milieu d'année 2003, un questionnaire a été remis à des médecins ayant la possibilité de prescrire ainsi que d'initier des traitements par la méthadone et la buprénorphine. (leflyer.org)
Suivi1
- A la fin du suivi, ils n'étaient plus que 20% dans le groupe anesthésie, 24% dans le groupe buprenorphine et 9% dans le groupe clonidine à le poursuivre. (notrefamille.com)
Sevrage5
- La première dose de buprénorphine ne doit être prise que lorsque les premiers signes de sevrage apparaissent et généralement pas moins de 24 heures après la dernière prise de méthadone. (topsante.com)
- La buprénorphine peut précipiter l'apparition de symptômes de sevrage chez les patients dépendants à la méthadone. (topsante.com)
- La première dose de buprénorphine ne doit être prise que lorsque des signes de sevrage apparaissent et généralement pas moins de 24 heures après la dernière prise de méthadone. (santemagazine.fr)
- Les faibles posologies de méthadone facilitent le passage à la buprénorphine, quelle que soit sa présentation, à condition de respecter une courte période de sevrage, qui peut être évaluée à l'aide de la Clinical Opioid Withdrawal Scale (COWS). (bonusagedumedicament.com)
- Comparée à la technique reposant sur le traitement antihypertenseur, les deux autres méthodes de sevrage étaient suivies d'un meilleur taux d'observance du traitement préventif à base de naltrexone en ambulatoire (94% pour l'anesthésie, 97% pour le buprenorphine et 21% pour le clonidine). (notrefamille.com)
Agoniste1
- La buprénorphine (DCI) est un médicament, agoniste partiel (ou agoniste-antagoniste) morphinique et se fixe au niveau des récepteurs cérébraux µ et k. (wikipedia.org)
Recevant2
- Chez les patients recevant de la méthadone, la dose de méthadone doit être diminuée à une posologie maximum de 30 mg/jour avant de commencer le traitement par la buprénorphine. (topsante.com)
- Par exemple, un patient stabilisé recevant une dose quotidienne de 8 mg de buprénorphine peut recevoir 16 mg de buprénorphine un jour sur deux, sans traitement les jours intermédiaires. (topsante.com)
Cadre1
- En effet, la moitié des prescripteurs de buprénorphine (24/47) effectue une analyse urinaire recherchant la présence d'opiacés à l'initiation de ce traitement, alors que le cadre légal ne les y obligent pas. (leflyer.org)
Clinique1
- L'adaptation de la posologie par paliers de 2 à 8 mg de buprénorphine est fonction de la réévaluation de l'état clinique et psychologique du patient et ne doit pas dépasser la posologie maximale de 24 mg par jour de buprénorphine. (topsante.com)
Prescription1
- Dispensation quotidienne (sauf week-end et jours fériés) de méthadone et buprénorphine, sur prescription médicale. (drogues-info-service.fr)
Article1
- Citer cet article: Crise des opiacés : un implant de buprénorphine bientôt en Europe - Medscape - 7 mai 2019. (medscape.com)