Goitre
Goitre Nodulaire
Goitre Endémique
Goitre Endothoracique
Maladie Endémique
Iode
Glande Thyroide
Hyperthyroïdie
Tsh
Maladie De Basedow
Antithyroïdiens
Thyroïdite
Thyroglobuline
Goitre Ectopique Lingual
Thyroxine
Hypothyroïdie
Thyrotoxicose
Thyroïdite Auto-Immune
Exploration Fonctionnelle Thyroïdienne
Hormones Thyroïdiennes
Iodure De Potassium
Hypothyroïdie Congénitale
Radio-Isotopes De L'Iode
Huile Iodée
Recurrent Laryngeal Nerve Injuries
Thyroïdite Subaiguë
Adénocarcinome Folliculaire
Triiodothyronine
Iodide Peroxidase
Adénocarcinome Papillaire
Sténose Trachéale
Prevalence
Thiamazole
Guaïacol
Carcinome Papillaire Folliculaire
Geological Phenomena
Immunoglobulines Thyréostimulantes
Néphropathie Endémique Des Balkans
Encyclopedias as Topic
Cheveu
Follicule Pileux
Hair Cells, Auditory
Filtre Micropore
Kératines
Un goitre est une augmentation de la taille de la glande thyroïde, qui peut être observée comme une masse visible ou un grossissement au niveau du cou. La glande thyroïde est située dans la partie inférieure de votre cou et produit des hormones essentielles à la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement.
Les goitres peuvent être causés par divers facteurs, notamment un manque d'iode dans l'alimentation, une production excessive ou insuffisante d'hormones thyroïdiennes, des nodules thyroïdiens (petites excroissances anormales) ou encore une inflammation de la glande. Les symptômes associés au goitre peuvent inclure des difficultés à avaler, une respiration sifflante, une toux persistante et éventuellement des douleurs dans la région du cou.
Il existe différents types de goitres, tels que le goitre endémique (lié au manque d'iode), le goitre sporadique (non lié au manque d'iode), le goitre nodulaire (causé par des nodules thyroïdiens) et le goitre associé à une maladie de Basedow (une maladie auto-immune qui provoque une hyperthyroïdie). Le traitement dépendra du type et de la cause sous-jacente du goitre.
Un goitre nodulaire est un type de goitre (une augmentation de la taille de la glande thyroïde) dans lequel des nodules, ou des gonflements anormaux, se forment sur la glande. Ces nodules peuvent être solides ou remplis de liquide et peuvent varier en taille. Dans certains cas, un goitre nodulaire peut contenir un seul nodule (goitre nodulaire unique), tandis que dans d'autres, il peut y avoir plusieurs nodules (goitre multinodulaire).
La plupart des goitres nodulaires sont bénins et ne causent pas de symptômes graves. Cependant, certains nodules peuvent être cancéreux. Les facteurs de risque de cancer thyroïdien dans un goitre nodulaire comprennent l'âge avancé, le sexe masculin, l'exposition aux radiations et une histoire familiale de cancer thyroïdien.
Les symptômes d'un goitre nodulaire peuvent inclure une bosse ou une masse visible dans le cou, des difficultés à avaler ou à respirer, une voix rauque ou enrouée, et des douleurs dans le cou. Dans certains cas, un goitre nodulaire peut également entraîner une hyperthyroïdie (une production excessive d'hormones thyroïdiennes) ou une hypothyroïdie (une production insuffisante d'hormones thyroïdiennes).
Le diagnostic d'un goitre nodulaire est généralement posé à l'aide d'une combinaison de tests, y compris une palpation de la glande thyroïde, une échographie thyroïdienne, une scintigraphie thyroïdienne et une biopsie à l'aiguille fine. Le traitement dépend de la taille et de la nature des nodules, ainsi que de la présence ou non d'une hyperthyroïdie ou d'une hypothyroïdie. Les options de traitement peuvent inclure une surveillance attentive, une thérapie médicamenteuse, une ablation chirurgicale de tout ou partie de la glande thyroïde, ou une combinaison de ces approches.
Un goitre endémique est un type de goitre qui se produit dans une population ou une communauté particulière en raison d'un manque généralisé d'iode dans l'alimentation et l'eau potable. Il s'agit essentiellement d'une augmentation du volume de la glande thyroïde due à une production accrue d'hormones thyroïdiennes en réponse à un apport insuffisant en iode.
Le goitre endémique est particulièrement fréquent chez les enfants et peut entraîner des problèmes de croissance et de développement intellectuel. Chez les adultes, il peut provoquer une hypertrophie visible de la glande thyroïde, appelée goitre, qui est souvent perceptible sous forme de bosse ou de gonflement au niveau du cou.
Le traitement du goitre endémique implique généralement la supplémentation en iode dans l'alimentation et l'eau potable, ainsi que des médicaments pour réguler la production d'hormones thyroïdiennes si nécessaire. Dans certains cas graves, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour retirer une partie ou la totalité de la glande thyroïde.
Il est important de noter que la prévention du goitre endémique repose sur des programmes de santé publique visant à assurer un apport adéquat en iode dans l'alimentation et l'eau potable, ainsi qu'à dépister et à traiter les cas précoces de goitre endémique pour prévenir les complications à long terme.
Un goitre endothoracique, également connu sous le nom de goitre intrathoracique ou goitre retrosternal, est une affection dans laquelle la glande thyroïde s'agrandit et descend dans la cavité thoracique (la poitrine), passant par le trou formé par le muscle sterno-hyoïdien à la base du cou. Cela peut entraîner une compression des structures voisines, telles que la trachée ou l'œsophage, ce qui peut provoquer des symptômes tels que des difficultés à avaler, une respiration sifflante, une toux et une douleur thoracique.
Les goitres endothoraciques peuvent être causés par divers facteurs, notamment une production excessive d'hormones thyroïdiennes (hyperthyroïdie), une production insuffisante d'hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie), une inflammation de la glande thyroïde (thyroïdite), des nodules thyroïdiens ou un cancer de la thyroïde. Le traitement dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des médicaments, une thérapie radioactive ou une chirurgie pour retirer tout ou partie de la glande thyroïde.
Une maladie endémique est une condition médicale qui est constamment présente dans une population ou une région donnée, mais à un niveau relativement faible et stable. Cela signifie que la maladie ne se propage pas de manière épidémique ou pandémique, c'est-à-dire qu'elle n'affecte pas un grand nombre de personnes en même temps ni ne se répand dans d'autres régions.
Habituellement, les maladies endémiques sont liées à des facteurs environnementaux spécifiques ou à des conditions socio-économiques qui prévalent dans une région donnée. Par exemple, la malaria est endémique dans certaines régions d'Afrique subsaharienne en raison de la présence de moustiques anophèles vecteurs de la maladie et du manque d'accès aux mesures préventives telles que les moustiquaires imprégnées d'insecticides.
Il est important de noter qu'une maladie peut être endémique dans une région donnée, mais pas nécessairement dans le monde entier. De plus, avec l'amélioration des conditions sanitaires et socio-économiques, certaines maladies endémiques peuvent être éliminées ou contrôlées efficacement.
L'iode est un élément chimique (symbole I, numéro atomique 53) qui est essentiel pour la vie humaine et animale. Il est surtout connu pour son rôle dans la production d'hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde. Ces hormones sont cruciales pour le développement et le fonctionnement normal du cerveau, du système nerveux, de la croissance et du métabolisme.
L'iode se trouve en petites quantités dans certains aliments tels que les fruits de mer, les algues et les produits laitiers. Il peut également être trouvé sous forme de suppléments ou ajouté au sel de table comme iodure de potassium pour aider à prévenir les carences en iode.
Une carence en iode peut entraîner une maladie appelée goitre, qui se caractérise par un élargissement de la glande thyroïde. Dans des cas plus graves, une carence en iode peut entraîner des problèmes mentaux et physiques, en particulier chez les nourrissons et les jeunes enfants. D'autre part, un apport excessif d'iode peut également être nocif et provoquer une thyrotoxicose, une affection caractérisée par une production excessive d'hormones thyroïdiennes.
La glande thyroïde est une glande endocrine majeure située dans la région anterieure du cou, plus précisément dans la partie inférieure du larynx et de la trachée. Elle est composée de deux lobes reliés par un isthme et a approximativement la forme d'un papillon. La glande thyroïde joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement de l'organisme grâce à la production de deux hormones principales : la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4), qui contiennent respectivement trois et quatre atomes d'iode.
L'iode est capté par la glande thyroïde à partir de précurseurs alimentaires, tels que le iodure, et est essentiel à la synthèse des hormones thyroïdiennes. La production et la libération de ces hormones sont régulées par l'hormone stimulant la thyroïde (TSH), sécrétée par l'antéhypophyse, une glande située à la base du cerveau.
Les hormones thyroïdiennes agissent sur presque tous les tissus de l'organisme en augmentant le taux métabolique de base, ce qui se traduit par une augmentation de la consommation d'oxygène et de la production d'énergie. Elles sont également importantes pour le développement du système nerveux central, la croissance et la différenciation cellulaire, ainsi que pour le maintien de la température corporelle et du poids corporel.
Des dysfonctionnements de la glande thyroïde peuvent entraîner des affections telles que l'hypothyroïdie (diminution de la production d'hormones thyroïdiennes) ou l'hyperthyroïdie (excès de production d'hormones thyroïdiennes), qui peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé et la qualité de vie.
La thyroïdectomie est une procédure chirurgicale où tout ou partie de la glande thyroïde est retirée. Cette intervention peut être réalisée pour diverses raisons, y compris le traitement du cancer de la thyroïde, des nodules thyroïdiens volumineux ou compliqués, de l'hyperthyroïdie sévère qui ne répond pas aux autres traitements, ou de goitres qui causent des problèmes respiratoires ou déglutition. Après la thyroïdectomie, le patient devra généralement prendre des hormones thyroïdiennes sous forme de médicaments pour remplacer les hormones que sa glande thyroïde ne peut plus produire.
Les maladies de la thyroïde sont un groupe de conditions qui affectent la glande thyroïde, une petite glande en forme de papillon située dans la base du cou. La thyroïde est responsable de la production des hormones thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), qui régulent le métabolisme, la croissance et le développement du corps.
Les maladies de la thyroïde peuvent entraîner une production excessive d'hormones thyroïdiennes (hyperthyroïdie) ou une production insuffisante (hypothyroïdie). Les symptômes de l'hyperthyroïdie peuvent inclure une augmentation du rythme cardiaque, une intolérance à la chaleur, des tremblements, une perte de poids et une anxiété accrue. Les symptômes de l'hypothyroïdie peuvent inclure une prise de poids, une fatigue, une sensibilité au froid, une sécheresse de la peau et une constipation.
Les maladies de la thyroïde peuvent également inclure des nodules thyroïdiens, qui sont des gonflements ou des bosses sur la glande thyroïde, et le cancer de la thyroïde. Le traitement dépendra du type et de la gravité de la maladie thyroïdienne. Il peut inclure des médicaments, une intervention chirurgicale, une thérapie radioactive ou une combinaison de ces options.
L'hyperthyroïdie est une condition médicale dans laquelle la glande thyroïde produit et sécrète excessivement les hormones thyroïdiennes, à savoir la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4). Ces hormones jouent un rôle crucial dans le métabolisme, la croissance et le développement du corps.
Lorsque la glande thyroïde devient hyperactive, elle accélère les processus métaboliques de l'organisme, entraînant une augmentation du rythme cardiaque, une intolérance à la chaleur, des tremblements, une perte de poids, des selles fréquentes et une augmentation de l'appétit. D'autres symptômes peuvent inclure des sautes d'humeur, de l'agitation, de l'insomnie, de la fatigue, des irrégularités menstruelles chez les femmes et une diminution de la libido.
Les causes courantes d'hyperthyroïdie comprennent la maladie de Basedow (une maladie auto-immune), l'augmentation du nodule thyroïdien, le goitre toxique diffus et l'inflammation de la glande thyroïde. Le diagnostic repose généralement sur une combinaison d'examens physiques, de tests sanguins pour mesurer les niveaux d'hormones thyroïdiennes et de TSH (thyrotropine stimulante), ainsi que d'imageries médicales telles que l'échographie ou la scintigraphie.
Le traitement de l'hyperthyroïdie dépend de sa cause sous-jacente. Les options thérapeutiques peuvent inclure des médicaments antithyroïdiens, des bêta-bloquants pour contrôler les symptômes cardiovasculaires, l'iode radioactif pour détruire une partie de la glande thyroïde et, dans certains cas, la chirurgie pour retirer partiellement ou complètement la glande thyroïde. Après le traitement, il est important de surveiller régulièrement les niveaux d'hormones thyroïdiennes et de TSH pour ajuster le traitement si nécessaire et prévenir les complications à long terme telles que l'hypothyroïdie.
La TSH (Thyroid-Stimulating Hormone) est une hormone glycoprotéique produite et sécrétée par l'antéhypophyse, une glande endocrine située à la base du cerveau. Elle joue un rôle crucial dans le maintien de l'homéostasie thyroïdienne en régulant la production des hormones thyroïdiennes triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4).
La TSH agit sur le tissu thyroïdien en se liant aux récepteurs de la TSH situés à la surface des cellules folliculaires de la glande thyroïde. Cela stimule la production et la libération des hormones thyroïdiennes dans la circulation sanguine.
Le taux de TSH est souvent mesuré en médecine pour évaluer le fonctionnement de la thyroïde. Un taux de TSH élevé peut indiquer une hypothyroïdie, tandis qu'un taux bas peut suggérer une hyperthyroïdie. Cependant, il est important de noter que certains états de santé et médicaments peuvent influencer les niveaux de TSH, ce qui doit être pris en compte lors de l'interprétation des résultats des tests.
La maladie de Basedow, également connue sous le nom de Graves' disease, est une maladie auto-immune qui affecte la glande thyroïde. Elle se caractérise par une production excessive d'hormones thyroïdiennes (hyperthyroïdie), ce qui peut entraîner une accélération du métabolisme et une variété de symptômes, tels qu'une intolérance à la chaleur, une augmentation de l'appétit avec perte de poids, des tremblements, une augmentation du rythme cardiaque, de l'anxiété, de l'insomnie et une fatigue accrue.
D'autres signes courants de la maladie de Basedow peuvent inclure un gonflement des yeux (exophtalmie) et une sensibilité à la lumière, due à une inflammation des muscles oculaires et du tissu adipeux derrière les yeux. Dans certains cas, cette affection peut également entraîner une augmentation de la taille de la glande thyroïde (goitre).
La maladie de Basedow est généralement traitée par des médicaments qui réduisent la production d'hormones thyroïdiennes, tels que les inhibiteurs de la thyroperoxydase ou les bêta-bloquants. Dans certains cas, une ablation chirurgicale de la glande thyroïde (thyroïdectomie) peut être recommandée. La maladie de Basedow peut toucher des personnes de tous âges et de tous sexes, mais elle est plus fréquente chez les femmes entre 20 et 40 ans.
Les tumeurs de la thyroïde sont des growths anormaux qui se développent dans la glande thyroïde, une petite glande en forme de papillon située à la base du cou. Ces tumeurs peuvent être bénignes (non cancéreuses) ou malignes (cancéreuses).
Les tumeurs bénignes de la thyroïde sont courantes et ne mettent généralement pas la vie en danger. Elles peuvent inclure des adénomes, qui sont des growths solides ou remplis de liquide qui se développent dans les cellules folliculaires de la glande thyroïde. Les nodules thyroïdiens sont également une forme courante de tumeur bénigne et peuvent être solitaires ou multiples.
Les tumeurs malignes de la thyroide, en revanche, sont des cancers qui peuvent se propager à d'autres parties du corps. Les types courants de cancer de la thyroïde comprennent le carcinome papillaire, le carcinome folliculaire, le carcinome médullaire et le carcinome anaplasique.
Les symptômes des tumeurs de la thyroïde peuvent inclure un nodule ou une masse visible dans le cou, une gêne ou une douleur dans le cou, des difficultés à avaler ou à respirer, et un enrouement de la voix. Cependant, de nombreuses tumeurs thyroïdiennes ne présentent aucun symptôme et sont découvertes lors d'examens médicaux de routine.
Le diagnostic des tumeurs de la thyroïde implique généralement une combinaison de tests, y compris une échographie, une biopsie à l'aiguille fine (FNA) et une tomodensitométrie (TDM) ou une imagerie par résonance magnétique (IRM). Le traitement dépend du type et de la gravité de la tumeur et peut inclure une surveillance attentive, une chirurgie, une radiothérapie ou une thérapie médicamenteuse.
Les antithyroïdiens sont des médicaments utilisés pour traiter les maladies thyroïdiennes en which ils aident à réguler la production d'hormones thyroïdiennes. Il existe trois principaux types d'antithyroïdiens :
1. Thionamides (methimazole et propylthiouracile) : Ces médicaments fonctionnent en inhibant la production d'hormones thyroïdiennes en empêchant la thyroperoxydase de ioder les tyrosines sur la thyroglobuline.
2. Iodure : L'iode est un élément essentiel à la production d'hormones thyroïdiennes. En administrant des doses élevées d'iode, on peut inhiber temporairement la fonction thyroïdienne. Cela peut être utile dans le traitement de l'hyperthyroïdie avant une intervention chirurgicale ou en cas d'urgence pour prévenir une crise thyréotoxique.
3. Lithium : Le lithium est un sel qui peut également inhiber la production d'hormones thyroïdiennes. Il est utilisé dans le traitement de l'hyperthyroïdie, en particulier dans les cas où les thionamides ne sont pas tolérés ou sont inefficaces.
Les antithyroïdiens sont généralement bien tolérés, mais peuvent entraîner des effets secondaires tels que des éruptions cutanées, des douleurs articulaires, des nausées et des vomissements. Dans de rares cas, ils peuvent provoquer une agranulocytose ou une hépatite. Les patients prenant des antithyroïdiens doivent être surveillés régulièrement pour détecter tout effet secondaire et ajuster la posologie en conséquence.
La thyroïdite est un terme général utilisé pour décrire l'inflammation de la glande thyroïde. Il existe plusieurs types de thyroïdites, chacune ayant des causes et des caractéristiques différentes. Certains types peuvent provoquer une hyperthyroïdie (activité excessive de la glande thyroïde), tandis que d'autres peuvent entraîner une hypothyroïdie (activité insuffisante de la glande thyroïde). Dans certains cas, une thyroïdite peut évoluer vers une hypothyroïdie permanente. Les symptômes peuvent inclure une douleur ou une sensibilité au niveau de la glande thyroïde, une fatigue, des changements de poids, des modifications du rythme cardiaque et des menstruations irrégulières. Le diagnostic est généralement posé sur la base d'une combinaison d'antécédents médicaux, d'examen physique, d'analyses de sang et d'imagerie médicale.
La thyroglobuline est une protéine de grande taille produite par les cellules folliculaires de la glande thyroïde. Elle joue un rôle crucial dans la biosynthèse des hormones thyroïdiennes, en particulier la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). La thyroglobuline sert de matrice où les iodures sont combinés avec des tyrosines pour former des précurseurs d'hormones thyroïdiennes.
Après la libération d'hormones thyroïdiennes, la thyroglobuline reste dans le colloïde du follicule thyroïdien. Lorsque la glande thyroïde est stimulée par l'hormone thyréotropine (TSH) sécrétée par l'antéhypophyse, les cellules folliculaires absorbent le colloïde et dégradent la thyroglobuline pour libérer davantage d'hormones thyroïdiennes dans la circulation sanguine.
Dans le contexte clinique, la thyroglobuline est utilisée comme marqueur tumoral pour surveiller les patients atteints de cancer différencié de la thyroïde. Les taux sériques de thyroglobuline sont généralement faibles ou indétectables chez les personnes en bonne santé, mais peuvent augmenter en présence d'une récidive ou d'une progression du cancer thyroïdien. La mesure de la thyroglobuline après le traitement chirurgical et la thérapie à l'iode radioactif permet une évaluation plus précise du risque de récidive et aide à guider les décisions thérapeutiques ultérieures.
Le goitre ectopique lingual, également connu sous le nom de goitre thyroïdien lingual ou goitre intralingual, est une condition rare dans laquelle la glande thyroïde se développe dans la langue au lieu de sa position normale dans le cou. La glande thyroïde est responsable de la production des hormones thyroïdiennes qui régulent le métabolisme, la croissance et le développement du corps.
Dans le cas d'un goitre ectopique lingual, les tissus thyroïdiens peuvent se trouver n'importe où sur la langue, mais ils sont le plus souvent localisés à son extrémité postérieure. Cette condition peut être congénitale ou acquise. Lorsqu'elle est congénitale, elle est souvent associée à d'autres anomalies thyroïdiennes et/ou faciales. Dans les cas acquis, la cause est généralement inconnue, mais il peut y avoir une association avec une maladie thyroïdienne sous-jacente, comme l'hypothyroïdie ou l'hyperthyroïdie.
Les symptômes du goitre ectopique lingual peuvent inclure des difficultés à avaler, une sensation d'étouffement, une douleur ou une gêne dans la bouche, et éventuellement des problèmes de respiration, en particulier lorsque la tumeur est volumineuse. Le diagnostic est généralement posé par imagerie médicale, comme l'échographie ou la tomodensitométrie, et peut être confirmé par une biopsie.
Le traitement du goitre ectopique lingual dépend de sa taille, de sa localisation et des symptômes qu'il provoque. Dans les cas où il n'y a pas de symptômes ou de complications, aucun traitement n'est nécessaire. Cependant, si la tumeur est volumineuse ou provoque des symptômes, une intervention chirurgicale peut être recommandée pour retirer la tumeur. Dans certains cas, une thérapie radioactive ou médicamenteuse peut également être utilisée pour traiter la maladie thyroïdienne sous-jacente.
La thyroxine, également connue sous le nom de T4, est une hormone produite par la glande thyroïde. Elle joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement de l'organisme. La thyroxine est synthétisée à partir de tyrosine (un acide aminé) et d'iode. Une fois sécrétée, une partie de la thyroxine se lie à des protéines de transport dans le sang, tandis que l'autre partie reste sous forme libre (FT4). Les taux anormaux de thyroxine peuvent entraîner des déséquilibres hormonaux, tels qu'une hyperthyroïdie (taux élevés) ou une hypothyroïdie (taux bas), qui peuvent provoquer divers symptômes et complications médicales.
L'hypothyroïdie est un trouble endocrinien dans lequel la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones thyroïdiennes. Cela peut entraîner une variété de symptômes, tels que la fatigue, la prise de poids, la sensibilité au froid, la constipation, la peau sèche, la perte de cheveux, des ralentissements cognitifs et des menstruations abondantes ou irrégulières chez les femmes.
L'hypothyroïdie peut être causée par une maladie de la thyroïde elle-même, comme la thyroïdite de Hashimoto (une inflammation auto-immune de la glande thyroïde), ou par un problème avec l'hypothalamus ou l'hypophyse, qui régulent la production d'hormones thyroïdiennes.
Le diagnostic de l'hypothyroïdie est généralement posé sur la base des symptômes et des résultats d'un test sanguin qui mesure les niveaux d'hormones thyroïdiennes dans le sang. Le traitement de l'hypothyroïdie consiste souvent à prendre un médicament contenant de l'hormone thyroïdienne, ce qui peut aider à rétablir les niveaux hormonaux normaux et à soulager les symptômes.
La thyrotoxicose est un état clinico-biologique caractérisé par un excès d'hormones thyroïdiennes (triiodothyronine ou T3 et/ou thyroxine ou T4) dans l'organisme. Cela se produit généralement en raison d'une hyperactivité de la glande thyroïde, une condition connue sous le nom d'hyperthyroïdie. Les symptômes peuvent inclure une augmentation du rythme cardiaque (tachycardie), de l'intolérance à la chaleur, des tremblements, de l'agitation, de l'insomnie, une perte de poids malgré un appétit accru, et des modifications des habitudes intestinales. Dans certains cas, il peut également y avoir une augmentation de la pression artérielle, de la fatigue, de la faiblesse musculaire, et dans les stades avancés, de l'atonie cardiaque. Le diagnostic est établi par des tests sanguins qui mesurent les niveaux d'hormones thyroïdiennes et de thyréostimuline (TSH).
La thyroïdite auto-immune est un terme général utilisé pour décrire les affections dans lesquelles le système immunitaire du corps attaque la glande thyroïde, entraînant une inflammation et des dommages à cette glande. Il existe plusieurs types de thyroïdite auto-immune, dont les plus courants sont la maladie de Hashimoto et la thyroïdite de Basedow.
Dans la maladie de Hashimoto, également appelée thyroïdite chronique, le corps produit des anticorps qui attaquent les enzymes thyroïdiens, ce qui perturbe la production d'hormones thyroïdiennes. Cela conduit souvent à une hypothyroïdie, c'est-à-dire une faible activité thyroïdienne.
Dans la thyroïdite de Basedow, également appelée Graves' disease, le corps produit des anticorps qui stimulent excessivement la glande thyroïde, entraînant une hyperthyroïdie, c'est-à-dire une activité thyroïdienne excessive.
Les symptômes de la thyroïdite auto-immune peuvent varier en fonction du type et de la gravité de la maladie. Ils peuvent inclure la fatigue, la prise ou la perte de poids, les changements d'humeur, la sensibilité au froid ou à la chaleur, l'enflement du cou (goitre), et dans le cas de la thyroïdite de Basedow, des yeux exorbités ou un regard fixe.
Le traitement dépend du type et de la gravité de la maladie. Il peut inclure des médicaments pour réguler les niveaux d'hormones thyroïdiennes, des médicaments pour supprimer l'activité du système immunitaire, ou dans certains cas, une intervention chirurgicale pour enlever une partie ou la totalité de la glande thyroïde.
L'exploration fonctionnelle thyroïdienne est un ensemble de tests diagnostiques utilisés pour évaluer la fonction et la structure de la glande thyroïde. Elle vise à déterminer la capacité de la glande à produire les hormones thyroïdiennes thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), ainsi qu'à réguler leur sécrétion grâce à l'hormone stimulant la thyroïde (TSH).
Les tests couramment inclus dans une exploration fonctionnelle thyroïdienne sont :
1. Dosage de la TSH : Il s'agit d'une analyse de sang qui mesure le taux d'hormone stimulant la thyroïde produite par l'hypophyse. Un taux élevé de TSH peut indiquer une hypothyroïdie, tandis qu'un taux bas peut suggérer une hyperthyroïdie.
2. Dosage des hormones thyroïdiennes libres (FT4 et FT3) : Ces analyses de sang mesurent les niveaux d'hormones thyroïdiennes actives dans le sang. Des taux anormalement élevés ou bas peuvent indiquer une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie, respectivement.
3. Test de radio-iode (scan) : Cette procédure consiste à administrer une faible dose de iode radioactif (I-123 ou I-131) par voie orale, puis à utiliser un scanner pour suivre la distribution du iode dans la glande thyroïde. Ce test permet d'identifier les nodules chauds (qui captent excessivement le iode), froids (qui ne capturent pas le iode) ou fonctionnels normaux.
4. Test de stimulation à la TSH : Il s'agit d'une injection intraveineuse d'hormone stimulant la thyroïde recombinante humaine (rhTSH), suivie d'un dosage des hormones thyroïdiennes libres. Ce test permet de déterminer si une glande thyroïde supprimée par un traitement antérieur fonctionne correctement.
5. Test de la thyroglobuline (Tg) : Cette analyse de sang mesure les niveaux de thyroglobuline, une protéine produite par les cellules thyroïdiennes. Des taux élevés peuvent indiquer une récidive ou une persistance d'une maladie thyroïdienne après un traitement.
6. Test de marqueurs tumoraux : D'autres analyses de sang, telles que le dosage des anticorps anti-thyroglobuline (TgAb) et des anticorps anti-peroxydase thyroïdienne (TPOAb), peuvent être utiles pour diagnostiquer et surveiller certaines affections thyroïdiennes, telles que la maladie de Basedow ou le cancer de la thyroïde.
En conclusion, les tests de diagnostic des troubles thyroïdiens comprennent une variété d'analyses de sang, d'imageries et d'autres procédures qui aident à évaluer la fonction thyroïdienne, à détecter les anomalies structurelles et à diagnostiquer les maladies thyroïdiennes. Les résultats de ces tests sont généralement interprétés en combinaison avec l'anamnèse du patient, l'examen physique et d'autres facteurs cliniques pour établir un diagnostic précis et recommander le traitement approprié.
Les hormones thyroïdiennes sont des régulateurs métaboliques essentiels dans le corps humain, produits par la glande thyroïde. Il existe trois types principaux d'hormones thyroïdiennes: la triiodothyronine (T3), la thyroxine (T4) et la calcitonine.
La T3 et la T4 sont des iodothyronines dérivées de l'acide aminé tyrosine et contiennent respectivement trois ou quatre atomes d'iode. Elles jouent un rôle crucial dans la régulation du métabolisme basal, la croissance et le développement, la différenciation cellulaire, et maintiennent l'homéostasie du corps.
La calcitonine, quant à elle, est une petite protéine qui aide à réguler les niveaux de calcium et de phosphate dans le sang en inhibant l'activité des ostéoclastes, cellules responsables de la résorption osseuse.
Des anomalies dans la production ou la fonction des hormones thyroïdiennes peuvent entraîner divers troubles de santé, y compris l'hypothyroïdie (faible activité thyroïdienne) et l'hyperthyroïdie (activité thyroïdienne excessive).
Le chlorure de sodium alimentaire, également connu sous le nom de sel de table ou sel de cuisine, est une substance chimique composée d'ions sodium (Na+) et d'ions chlorure (Cl-). Sa formule chimique est NaCl. Il est utilisé comme condiment et agent de conservation dans la préparation des aliments.
Le chlorure de sodium alimentaire est essentiel pour la vie humaine, car il joue un rôle crucial dans le maintien de l'équilibre hydrique et électrolytique du corps. Il aide également à transmettre les impulsions nerveuses et à réguler la fonction musculaire.
Cependant, une consommation excessive de chlorure de sodium alimentaire peut entraîner une hypertension artérielle et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires. Par conséquent, il est recommandé de limiter l'apport en sel dans l'alimentation à moins de 2 300 milligrammes par jour pour la plupart des adultes et à moins de 1 500 milligrammes par jour pour les personnes souffrant d'hypertension artérielle ou atteintes de maladies cardiovasculaires.
L'iodure de potassium est un composé chimique qui contient du potassium et de l'iode. Il est souvent utilisé en médecine comme supplément d'iode pour prévenir ou traiter les carences en iode. L'iode est un nutriment essentiel nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes dans le corps. Une carence en iode peut entraîner une augmentation de la taille de la glande thyroïde (goitre) et divers autres problèmes de santé, tels que des troubles mentaux et de croissance chez les enfants.
L'iodure de potassium est également utilisé comme médicament pour traiter certaines overdoses de composés radioactifs de l'iode, tels que ceux qui peuvent survenir après un accident nucléaire ou une exposition à des sources radioactives. Il fonctionne en remplaçant l'iode radioactif dans la glande thyroïde par de l'iode non radioactif, réduisant ainsi l'exposition aux radiations.
En plus de ses utilisations médicales, l'iodure de potassium est également utilisé dans l'industrie alimentaire comme conservateur et agent de blanchiment, et dans la photographie comme agent de développement des films.
L'hypothyroïdie congénitale est une condition médicale où un nouveau-né naît avec une thyroïde sous-active ou inexistante, ce qui entraîne une production insuffisante d'hormones thyroïdiennes. Ces hormones sont cruciales pour le développement et la croissance normaux du cerveau et du corps.
L'hypothyroïdie congénitale peut être causée par des facteurs génétiques ou environnementaux, tels qu'un défaut dans le développement de la glande thyroïde pendant la grossesse, une carence en iode (un élément essentiel à la production d'hormones thyroïdiennes) ou l'exposition de la mère à certains médicaments ou substances chimiques pendant la grossesse.
Les symptômes de l'hypothyroïdie congénitale peuvent inclure une faible activité, un retard de croissance, une constipation, une somnolence excessive, une peau sèche et jaunâtre (jaunisse), une fontanelle (espace mou à l'avant du crâne) élargie, un visage bouffi et une langue élargie.
Si elle n'est pas traitée rapidement, cette condition peut entraîner des problèmes de développement mental et physique graves et permanents. Le traitement consiste généralement en un apport quotidien de levothyroxine, une hormone thyroïdienne synthétique, qui compense le manque d'hormones thyroïdiennes produites par la glande thyroïde du bébé. Avec un traitement et un suivi appropriés, les enfants atteints d'hypothyroïdie congénitale peuvent se développer et grandir normalement.
Les radio-isotopes d'iode sont des variantes isotopiques instables de l'iode qui émettent des radiations. Ils sont largement utilisés en médecine nucléaire à des fins diagnostiques et thérapeutiques. Le plus couramment utilisé est l'iode 131 (131I), qui se désintègre en xénon 131 (131Xe) en émettant des rayons bêta et gamma.
Dans le diagnostic, l'iode radioactif est souvent utilisé pour les scintigraphies thyroïdiennes ou les imageries de la thyroïde. Après ingestion ou injection, il s'accumule préférentiellement dans la glande thyroïde. Ensuite, une caméra à scintillation détecte les émissions de rayons gamma pour produire des images de la glande, aidant ainsi à identifier d'éventuelles anomalies telles que des nodules ou un goitre.
En thérapie, l'iode 131 est utilisé dans le traitement du cancer de la thyroïde. Il fonctionne en détruisant les cellules cancéreuses de la glande thyroïde qui absorbent l'iode. Cependant, ce traitement peut également affecter les tissus sains de la glande thyroïde, entraînant des effets secondaires tels qu'une hypothyroïdie.
D'autres radio-isotopes d'iode moins couramment utilisés comprennent l'iode 123 (123I) et l'iode 125 (125I). L'iode 123 est un émetteur de rayons gamma pur, ce qui le rend idéal pour les études thyroïdiennes à faible dose de radiation. L'iode 125, quant à lui, émet des rayons gamma de basse énergie et a une demi-vie plus longue, ce qui en fait un choix approprié pour certaines applications en médecine nucléaire telles que la thérapie interne vectorisée.
L'huile iodée est un terme médical qui se réfère à une solution liquide composée d'iode et d'un véhicule huileux, utilisé principalement comme antiseptique topique pour prévenir ou traiter les infections bactériennes de la peau. L'iode est un élément naturel qui possède des propriétés antibactériennes, antifongiques et antivirales puissantes.
L'huile iodée est généralement appliquée sur la peau sous forme de solution ou de pommade, créant une barrière protectrice qui empêche les bactéries et les autres micro-organismes de pénétrer dans la peau. Elle est souvent utilisée pour désinfecter les plaies mineures, les éraflures, les coupures et les brûlures légères, ainsi que pour prévenir l'infection dans les zones où la peau est irritée ou abîmée.
Cependant, il convient de noter que l'utilisation d'huile iodée peut entraîner des effets indésirables, tels que des rougeurs, des démangeaisons, des brûlures et des douleurs au site d'application. Dans de rares cas, une utilisation excessive ou prolongée peut provoquer une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie en raison de l'absorption systémique de l'iode. Par conséquent, il est important de suivre les instructions du professionnel de la santé pour un usage approprié et sécuritaire.
Les blessures au nerf récurrent laryngé (RLN) se réfèrent à des dommages ou des dysfonctionnements du nerf qui innerve les muscles intrinsèques de la glotte dans le larynx. Le RLN est responsable de la coordination des mouvements des cordes vocales, y compris leur relaxation et leur adduction, ce qui est crucial pour la voix, la déglutition et la respiration.
Les blessures au nerf récurrent laryngé peuvent être classées comme traumatiques ou iatrogènes (c'est-à-dire causées par une intervention médicale). Les causes traumatiques comprennent des accidents de voiture, des traumatismes contondants à la gorge et des lésions iatrogènes peuvent résulter d'une chirurgie du cou ou de la poitrine, telles que les thyroïdectomies, les lobectomies pulmonaires et les ablations de ganglions lymphatiques cervicaux.
Les symptômes des blessures au nerf récurrent laryngé peuvent inclure une voix rauque, enrouée ou faible, une dysphagie (difficulté à avaler), une sensation de boule dans la gorge et, dans les cas graves, une respiration difficile ou une insuffisance respiratoire. Le diagnostic peut être posé par l'examen physique du larynx, qui peut révéler une asymétrie des cordes vocales ou un mouvement anormal. Des tests supplémentaires tels qu'une laryngoscopie peuvent également être utilisés pour confirmer le diagnostic et évaluer la gravité de la blessure.
Le traitement dépend de la cause sous-jacente et de la gravité de la blessure. Dans les cas mineurs, une surveillance étroite peut être suffisante, tandis que dans les cas plus graves, une intervention chirurgicale ou une thérapie de réadaptation peuvent être nécessaires pour rétablir la fonction vocale et respiratoire.
La thyroïdite subaiguë, également connue sous le nom de thyroïdite de De Quervain, est une forme d'inflammation de la glande thyroïde. Elle est généralement causée par une infection virale et se caractérise par une douleur et une sensibilité de la région de la thyroïde, ainsi que par une augmentation de la taille de la glande. La thyroïdite subaiguë peut également entraîner une production excessive d'hormones thyroïdiennes (hyperthyroïdie) suivie d'une période d'hypothyroïdie, au cours de laquelle la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones. Ces phases peuvent entraîner des symptômes tels qu'une fatigue accrue, une prise de poids, une sensibilité au froid, une sécheresse de la peau et des cheveux, ainsi que des troubles de l'humeur. Dans la plupart des cas, la thyroïdite subaiguë se résout spontanément en quelques mois, mais dans certains cas, un traitement médicamenteux peut être nécessaire pour gérer les symptômes.
Les composés de l'iode sont des substances chimiques qui contiennent de l'iode, un élément non métallique appartenant au groupe des halogènes dans la table périodique. Dans le domaine médical, les composés d'iode sont largement utilisés en médecine nucléaire diagnostique et thérapeutique.
L'iodure de sodium (NaI) est un exemple courant de composé d'iode utilisé dans la médecine. Il est souvent administré par voie orale ou intraveineuse pour traiter l'exposition aiguë à une radiation importante, car l'iode se concentre dans la glande thyroïde et peut aider à prévenir l'absorption de matières radioactives par cette glande.
Un autre composé d'iode important est l'iode radioactif (I-131), qui est utilisé dans le traitement du cancer de la thyroïde. Lorsqu'il est administré, l'iode radioactif s'accumule dans les cellules cancéreuses de la glande thyroïde et détruit ces cellules grâce à l'émission de rayonnement.
Il convient de noter que l'utilisation de composés d'iode doit être supervisée par des professionnels de santé qualifiés en raison des risques potentiels associés à une utilisation inappropriée ou excessive.
Un adénocarcinome folliculaire est un type spécifique de cancer qui se développe dans les cellules des follicules thyroïdiens, qui sont des structures responsables de la production d'hormones thyroïdiennes. Ce type de cancer est généralement plus fréquent chez les personnes âgées et il est souvent découvert de manière incidentelle lors d'examens médicaux ou de radiographies.
Les adénocarcinomes folliculaires sont généralement indolents, ce qui signifie qu'ils se développent lentement au fil du temps. Cependant, ils peuvent devenir invasifs et se propager à d'autres parties du corps si non traités. Les symptômes de cette maladie peuvent inclure un nodule ou une masse dans le cou, des douleurs ou une sensation de pression dans la gorge, des difficultés à avaler, une enflure des ganglions lymphatiques et une toux persistante.
Le traitement de l'adénocarcinome folliculaire dépend généralement du stade et de l'étendue de la maladie. Les options de traitement peuvent inclure une chirurgie pour enlever la thyroïde et les ganglions lymphatiques environnants, suivie d'une thérapie radioactive à l'iode pour détruire les cellules cancéreuses restantes. Dans certains cas, une radiothérapie ou une chimiothérapie peut également être recommandée.
Il est important de noter que le pronostic de l'adénocarcinome folliculaire dépend du stade et de l'étendue de la maladie au moment du diagnostic, ainsi que de l'âge et de l'état de santé général du patient. Les taux de survie à long terme sont généralement bons pour les patients atteints d'un adénocarcinome folliculaire à un stade précoce, mais ils peuvent être plus faibles pour ceux atteints d'une maladie avancée.
La triiodothyronine (T3) est une hormone thyroïdienne essentielle à la régulation du métabolisme, du développement et de la croissance des organismes. Elle est produite par la glande thyroïde soit directement, soit à partir de la thyroxine (T4) via l'action d'un déiodinase en périphérie.
La T3 possède une activité biologique plus forte que la T4 car elle se lie plus étroitement aux récepteurs nucléaires et stimule ainsi la transcription des gènes cibles. Son taux sanguin est régulé par l'hormone de libération de la thyroxine (TRH) produite par l'hypothalamus, qui stimule la sécrétion de thyréostimuline (TSH) par l'antéhypophyse, entraînant une augmentation de la production et de la libération des hormones thyroïdiennes.
Des niveaux anormaux de T3 peuvent indiquer un dysfonctionnement thyroïdien, comme l'hyperthyroïdie ou l'hypothyroïdie. Des taux élevés de T3 peuvent accélérer le métabolisme, entraînant une perte de poids, une augmentation du rythme cardiaque, des tremblements et une irritabilité, tandis que des niveaux bas peuvent ralentir le métabolisme, provoquant une prise de poids, une fatigue, une sensibilité au froid, une constipation et une dépression.
Les iodures sont des composés chimiques qui contiennent un ion iodure (I-), qui est un atome d'iode avec une charge négative. Dans le contexte médical, les iodures sont souvent utilisés dans les traitements médicaux et de santé.
L'iodure de potassium est l'un des iodures les plus couramment utilisés en médecine. Il est souvent prescrit pour prévenir ou traiter une carence en iode, qui peut entraîner une maladie thyroïdienne. L'iode est un nutriment essentiel pour la production d'hormones thyroïdiennes, et une carence en iode peut entraîner une hypothyroïdie, une augmentation de la taille de la glande thyroïde (goitre) et des retards de développement chez les nourrissons et les enfants.
Les iodures peuvent également être utilisés comme antiseptiques topiques pour prévenir ou traiter les infections cutanées, en raison de leurs propriétés antibactériennes et antifongiques. Cependant, l'utilisation d'iodures à des fins médicales doit être supervisée par un professionnel de la santé, car une consommation excessive d'iode peut entraîner une hyperthyroïdie et d'autres effets secondaires indésirables.
L'iodure peroxydase (IPO) est une enzyme hémi-hème contenant du cuivre qui joue un rôle crucial dans la biosynthèse des hormones thyroïdiennes dans la glande thyroïde. Elle catalyse les réactions d'oxydoréduction, en particulier la réaction entre l'iodure et l'eau oxygénée pour produire de l'iode élémentaire et du peroxyde d'hydrogène. L'iode libéré est ensuite utilisé pour ioder les tyrosines des protéines thyroglobulines, un processus essentiel à la production des hormones triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4). La peroxydase d'iodure est également exprimée dans d'autres tissus en dehors de la glande thyroïde, où elle participe à divers processus physiologiques et immunitaires.
Un adénocarcinome papillaire est un type rare de cancer qui se développe à partir des cellules glandulaires dans les tissus du corps. Il se caractérise par la croissance de doigts de gant ou de doigts de vigne en forme de petites extensions appelées "papilles" dans les tissus affectés.
Les adénocarcinomes papillaires peuvent se produire dans divers organes, y compris les poumons, le pancréas, la thyroïde et d'autres glandes. Dans chaque organe, l'apparence et le comportement de l'adénocarcinome papillaire peuvent varier.
Par exemple, dans la thyroïde, l'adénocarcinome papillaire est le type le plus courant de cancer de la thyroïde et a généralement un bon pronostic avec un taux de survie à cinq ans supérieur à 90%. Cependant, dans d'autres organes, comme les poumons ou le pancréas, l'adénocarcinome papillaire peut être plus agressif et avoir un pronostic moins favorable.
Le traitement de l'adénocarcinome papillaire dépend du type d'organe affecté, de la taille et de l'étendue de la tumeur, ainsi que de la santé générale du patient. Les options de traitement peuvent inclure une chirurgie pour enlever la tumeur, une radiothérapie ou une chimiothérapie pour détruire les cellules cancéreuses, et des thérapies ciblées qui visent spécifiquement les mutations génétiques dans les cellules cancéreuses.
La sténose trachéale est un rétrécissement anormal de la lumière de la trachée, qui peut être congénitale ou acquise. Les causes les plus fréquentes de sténose trachéale acquise sont les traumatismes, les infections respiratoires chroniques, les compressions extrinsèques et les interventions chirurgicales sur la trachée ou les bronches.
Les symptômes de la sténose trachéale dépendent du degré et de l'emplacement du rétrécissement. Les symptômes courants comprennent une toux sifflante, une respiration sifflante, une respiration difficile, surtout en cas d'effort ou lors des changements de position, une respiration rapide et superficielle, une voix rauque ou enrouée, et une sensation d'oppression thoracique.
Le diagnostic de sténose trachéale est généralement posé à l'aide d'une bronchoscopie souple ou rigide, qui permet de visualiser directement la lumière de la trachée et d'en évaluer le diamètre. Le traitement dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des corticostéroïdes inhalés, une dilatation trachéale par bronchoscopie, une intervention chirurgicale ou une stenting trachéal.
En termes médicaux, la prévalence fait référence au nombre total de cas d'une maladie ou d'un état de santé particulier dans une population donnée à un moment précis ou pendant une période déterminée. Il s'agit essentiellement du pourcentage de personnes dans cette population qui sont atteintes de la maladie ou de l'état de santé concerné.
La prévalence peut être mesurée soit sur une base de point (prévalence ponctuelle), qui représente le nombre de cas existants à un moment précis, soit sur une base période (prévalence période), qui représente le nombre moyen de cas existants pendant une certaine période.
Par exemple, si l'on étudie la prévalence du diabète dans une ville particulière, on peut déterminer le nombre total de personnes atteintes de diabète vivant dans cette ville à un moment donné ou enregistrer le nombre de nouveaux cas diagnostiqués au cours d'une certaine période, comme une année.
Il est important de noter que la prévalence ne doit pas être confondue avec l'incidence, qui se réfère plutôt au risque ou à la probabilité de développer une nouvelle maladie au cours d'une certaine période. Alors que la prévalence mesure simplement la présence d'une maladie dans une population donnée, l'incidence tente de capturer le taux de développement de nouveaux cas au fil du temps.
Thiamazole, également connu sous le nom de méthimazole, est un médicament antithyroïdien couramment utilisé pour traiter l'hyperthyroïdie, une condition dans laquelle la glande thyroïde produit trop d'hormones thyroïdiennes. Le thiamazole fonctionne en inhibant la production d'hormones thyroïdiennes dans la glande thyroïde. Il est disponible sous forme de comprimés et est généralement prescrit pour une utilisation à long terme. Les effets secondaires courants du thiamazole peuvent inclure des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des éruptions cutanées et des maux de tête. Dans de rares cas, il peut provoquer une réaction allergique grave ou affecter le nombre de cellules sanguines dans l'organisme. Il est important de suivre attentivement les instructions posologiques et de consulter régulièrement un médecin pour surveiller la fonction thyroïdienne et les effets secondaires pendant le traitement par thiamazole.
Le guaiacol, également connu sous le nom de 2-méthoxphénol, est un composé organique qui se présente sous la forme d'une huile volatile avec une odeur caractéristique de vanille et de fumée. Il est dérivé de la distillation destructive du goudron de bois et est utilisé en médecine comme un réactif dans le test de Guaiac, qui est un test de dépistage non invasif pour la présence de sang caché dans les selles. Ce test est souvent utilisé pour aider au diagnostic du cancer colorectal et d'autres affections gastro-intestinales. Le guaiacol réagit avec l'hémoglobine dégradée (hème) dans le sang pour produire un produit de couleur bleu-noir, indiquant la présence de sang dans les selles. Cependant, il est important de noter que ce test n'est pas spécifique au cancer colorectal et peut donner des résultats faussement positifs dans certaines conditions.
Le carcinome papillaire folliculaire est un type de cancer de la thyroïde. Il s'agit d'une tumeur maligne qui se développe à partir des cellules folliculaires de la glande thyroïde, qui sont responsables de la production des hormones thyroïdiennes.
Ce type de cancer est appelé "papillaire" car les cellules cancéreuses forment des structures en forme de doigts de gant, appelées papilles, qui dépassent dans les petits vaisseaux sanguins environnants. Le terme "folliculaire" fait référence au type de cellule à partir duquel le cancer se développe.
Le carcinome papillaire folliculaire est généralement indolent, ce qui signifie qu'il se développe lentement et a un pronostic favorable. Cependant, il peut se propager aux ganglions lymphatiques voisins ou à d'autres parties du corps, telles que les poumons ou les os, s'il n'est pas traité.
Les facteurs de risque de ce type de cancer comprennent une exposition antérieure à la radiation, des antécédents familiaux de cancer de la thyroïde et des mutations génétiques spécifiques. Les symptômes peuvent inclure un nodule thyroïdien palpable, une douleur ou une gêne dans la gorge, des difficultés à avaler ou une enflure du cou.
Le traitement du carcinome papillaire folliculaire dépend de plusieurs facteurs, tels que l'étendue de la maladie et l'âge du patient. Les options de traitement peuvent inclure une chirurgie pour enlever la glande thyroïde et les ganglions lymphatiques voisins, suivie d'une thérapie radioactive à l'iode pour détruire tout tissu thyroïdien restant. La radiothérapie externe ou la chimiothérapie peuvent également être utilisées dans certains cas.
Je suis désolé, mais la requête « Geological Phenomena » que vous avez demandée ne correspond pas à une définition médicale. Il s'agit plutôt d'un terme relevant des sciences de la Terre.
Cependant, pour répondre à votre demande initiale sur un sujet non médical, les phénomènes géologiques font référence aux processus et événements naturels qui se produisent dans la croûte terrestre et la lithosphère de notre planète. Cela inclut des événements tels que les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, la formation des montagnes, la tectonique des plaques, le modelage du relief par l'érosion et d'autres processus géologiques qui façonnent notre monde.
Les immunoglobulines thyréostimulantes (TSI), également connues sous le nom d'anticorps thyréostimulants, sont des auto-anticorps qui imitent l'hormone thyréostimuline (TSH) et stimulent la fonction thyroïdienne. Ils sont spécifiquement associés à la maladie de Graves, une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire produit des anticorps contre la glande thyroïde.
Les TSI se lient aux récepteurs de la TSH sur les cellules thyroïdiennes et activent la production et la sécrétion des hormones thyroïdiennes, entraînant une hyperthyroïdie. Les niveaux élevés de TSI sont un marqueur diagnostique important pour la maladie de Graves et peuvent être détectés par des tests sanguins.
Il est important de noter que les immunoglobulines thyréostimulantes ne doivent pas être confondues avec l'hormone thyréostimuline (TSH) elle-même, qui est produite par l'hypophyse et régule la fonction thyroïdienne.
La néphropathie endémique des Balkans, également connue sous le nom de néphropathie chronique des Balkans ou de néphrite chronique des Balkans, est une maladie rénale progressive et dégénérative qui est géographiquement limitée à certaines régions des Balkans, y compris la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro et la Macédoine.
La maladie est caractérisée par une inflammation chronique des petits vaisseaux sanguins dans les reins (vasculite nécrosante), ce qui entraîne une fibrose progressive et une détérioration de la fonction rénale. Les symptômes peuvent inclure une protéinurie importante, une hématurie microscopique ou macroscopique, une hypertension artérielle et une insuffisance rénale chronique terminale.
Bien que les causes exactes de la néphropathie endémique des Balkans soient inconnues, il existe des preuves suggestives d'une origine environnementale ou toxique, avec un lien possible avec l'exposition à des mycotoxines produites par certaines souches de champignons. Le diagnostic est généralement posé sur la base de critères cliniques et histopathologiques, après avoir exclu d'autres causes de néphropathie chronique.
Le traitement de la néphropathie endémique des Balkans est principalement symptomatique et vise à ralentir la progression de la maladie rénale vers l'insuffisance rénale terminale. Les options thérapeutiques comprennent une réduction de la pression artérielle, un contrôle des protéines dans les urines et une suppression immunitaire avec des médicaments tels que les corticostéroïdes ou d'autres agents immunosuppresseurs.
Je suis désolé, "Encyclopedias as Topic" n'est pas une définition médicale. Il s'agit plutôt d'une catégorie de sujets dans la classification MeSH (Medical Subject Headings) utilisée pour indexer les articles de bibliographie en médecine et en sciences de la santé. Cette catégorie comprend des encyclopédies médicales générales ou spécialisées, des dictionnaires médicaux, des manuels médicaux et d'autres ressources similaires. Cependant, il ne s'agit pas d'une définition médicale à proprement parler.
Un cheveu est une fibre fine et filamenteuse qui pousse sur la peau humaine, en particulier sur le cuir chevelu. Les cheveux sont composés de kératine, une protéine fibreuse. Chaque cheveu est enraciné dans un follicule pileux situé dans la couche profonde de la peau appelée derme. Le cheveu a trois parties : la racine, le bulbe et la tige. La racine est la partie du cheveu qui est située sous la surface de la peau et qui se trouve dans le follicule pileux. Le bulbe est la base large et en forme de poire de la racine. La tige est la partie visible du cheveu qui dépasse de la surface de la peau.
Les cheveux poussent à partir des cellules situées dans le bulbe. Ces cellules se multiplient et se transforment en kératine, ce qui permet au cheveu de croître. Les cheveux ont un cycle de vie qui comprend trois phases : la phase de croissance, la phase de transition et la phase de repos. Pendant la phase de croissance, le cheveu pousse activement. Durant la phase de transition, le cheveu arrête de pousser et se prépare à tomber. Enfin, pendant la phase de repos, le cheveu tombe et un nouveau cheveu commence à pousser à partir du follicule pileux.
Les cheveux peuvent varier en couleur, texture et épaisseur en fonction de la génétique et d'autres facteurs. Les changements hormonaux, le stress, certaines maladies et certains médicaments peuvent affecter la croissance des cheveux et entraîner une perte de cheveux ou une modification de leur apparence.
Un follicule pileux est une structure anatomique de la peau dans laquelle la croissance des cheveux se produit. Il s'agit d'une invagination de l'épiderme dans le derme, où se forment les cellules qui deviendront les différentes parties du cheveu : la tige capillaire, la gaine interne et externe, et la matrice.
Le follicule pileux est également associé à une glande sébacée, qui produit du sébum pour lubrifier le cheveu et la peau environnante, ainsi qu'à un muscle lisse, l'erector pili, qui permet au poil de se redresser lorsqu'il est stimulé (par exemple, en réponse au froid ou à la peur).
Les follicules pileux ont un cycle de croissance qui comprend trois phases : la phase anagène (croissance active), la phase catagène (régression) et la phase télogène (repos). La durée de chaque phase varie selon le type de cheveu et l'emplacement du follicule sur le corps.
Les cellules capillaires auditives sont des récepteurs sensoriels spécialisés trouvés dans l'organe de Corti de la cochlée dans l'oreille interne. Elles sont responsables de la détection des mouvements mécaniques induits par les ondes sonores et convertissent ces stimuli en signaux électriques qui sont transmis au cerveau via le nerf auditif.
Il existe deux types de cellules capillaires auditives : les cellules capillaires externes et les cellules capillaires internes. Les cellules capillaires externes détectent les hautes fréquences, tandis que les cellules capillaires internes détectent les basses fréquences. Chaque cellule capillaire a un stéréocilium, qui est une structure en forme de cheveu sur sa surface apicale. Les stéréocils sont organisés en rangées de différentes longueurs.
Lorsqu'une onde sonore fait vibrer la membrane basilaire de la cochlée, elle déplace les stéréocils des cellules capillaires, ce qui provoque une modification de la perméabilité des canaux ioniques dans la membrane cellulaire. Cela entraîne un afflux d'ions calcium, ce qui déclenche la libération de neurotransmetteurs et initie ainsi le processus de transduction sensorielle.
Les dommages ou la perte des cellules capillaires auditives peuvent entraîner une perte auditive permanente, car elles ne se régénèrent pas spontanément chez les mammifères adultes.
Un filtre micropore est un type de filtre utilisé dans le domaine médical et biologique pour séparer des particules ou des molécules en fonction de leur taille. Il se compose d'un matériau poreux avec des pores de très petite taille, généralement mesurant entre 0,1 à 10 micromètres de diamètre.
Ces filtres sont couramment utilisés dans les applications médicales et de laboratoire pour la stérilisation, la clarification des solutions, la concentration de virus ou d'autres particules biologiques, ainsi que pour l'élimination des contaminants indésirables.
Dans le contexte médical, les filtres micropores peuvent être utilisés pour éliminer les bactéries et autres micro-organismes de solutions injectables ou de fluides corporels, tels que le sang ou la lymphe. Ils sont également utilisés dans les systèmes de dialyse rénale pour séparer les déchets métaboliques des cellules sanguines et des protéines.
Les matériaux couramment utilisés pour la fabrication de filtres micropores comprennent le nitrocellulose, le polyvinylidène fluoride (PVDF), le polytétrafluoroéthylène (PTFE) et d'autres polymères synthétiques.
Les kératines sont des protéines fibreuses qui composent la structure de divers tissus épithéliaux dans le corps humain. Elles sont particulièrement concentrées dans la couche externe de la peau, les cheveux et les ongles. Dans ces structures, les kératines forment des chaînes rigides qui leur confèrent une grande résistance à la traction et aux dommages mécaniques.
Dans la cornée de l'œil, qui est également constituée de cellules épithéliales, les kératines jouent un rôle important dans le maintien de la transparence et de la forme de cette structure essentielle à la vision. Les kératines sont synthétisées par des cellules spécialisées appelées kératinocytes.
Les mutations dans les gènes codant pour les différentes formes de kératine peuvent entraîner diverses affections cutanées, telles que le psoriasis, l'eczéma et certaines formes de dermatite. Des anomalies dans la structure des kératines peuvent également être associées à des maladies génétiques rares affectant les cheveux, la peau et les ongles, telles que la trichorrhée nodulaire ou le syndrome des ongles fragiles.
Les maladies du système pileux se réfèrent à un groupe divers de conditions qui affectent la croissance, la texture, la couleur et la distribution des cheveux. Ces maladies peuvent être classées en deux catégories principales : les troubles de la chute des cheveux (alopécie) et les troubles de la structure des cheveux.
L'alopécie peut être causée par une variété de facteurs, y compris l'hérédité, le stress, certaines conditions médicales, les effets secondaires des médicaments, et une mauvaise alimentation. Les exemples incluent la calvitie masculine androgénétique, l'alopécie areata (perte de cheveux en plaques), l'effluvium télogène (perte de cheveux diffuse), et l'anagénèse effluvium (perte de cheveux rapide pendant la phase de croissance).
Les troubles de la structure des cheveux peuvent inclure des conditions telles que la pili torti (cheveux torsadés), la trichorrhexis nodosa (cheveux cassants avec des nœuds), la monilethrix (cheveux fragiles avec des constriction en forme de perle), et la pseudomonilethrix (cheveux fragiles sans constriction en forme de perle).
Ces conditions peuvent causer une gêne sociale et émotionnelle importante, il est donc important de consulter un dermatologue ou un spécialiste des cheveux pour un diagnostic et un traitement appropriés.
Goitre
Bernard Courtois
Arthur Armaingaud
Lhoba
François-Emmanuel Fodéré
Julius Wagner-Jauregg
Crétinisme
Montastruc (Hautes-Pyrénées)
Santé et nutrition infantiles en Afrique
Alfredo Palacios
Jean-Baptiste Boussingault
Cheveu
Iran
Écrouelles
CIM-10 Chapitre 04 : Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques
Environnement en Iran
Sel iodé
Histoire de la notion de handicap
Ludwik Hirszfeld
Fluorose dentaire
Région Irano-turanienne
Iode
Pamir
Caracal caracal michaelis
Jean-Baptiste-Denis Bucquet
Algue
Mitsuba
'Uruq Bani Ma'arid -...
Elbourz
Faune d'Iran
Goitre - Wikipedia
ASNOM - Association Amicale Santé Navale et d'Outre Mer
Otites moyennes chroniques - Actualités Médicales Quotidienne
Hypothyroidie - Guide des vitamines, omégas 3, oligoéléments
Cheveu - Wikipédia
Référence Cancer anaplasique de la thyroïde
crétin (français) - Le mot du jour - Forum Babel
Tisane contre le Goître Hypothyroïdie
Cyanure
Aliments riches en iode - WSPORT.ORG - entraînement, une alimentation saine et un beau corps athlétique de vos rêves.
Carence en iode - Troubles nutritionnels - Édition professionnelle du Manuel MSD
Définition de crétinisme | Dictionnaire français
Les complications de la grossesse, de l'accouchement et du nouveau-né lorsque la prise de poids pendant la grossesse est...
study description tab info
Les Intrus | Vigile.Québec
Propriétés et Bienfaits du Sélénium | Natura Force
Goitre endémique (résolution)
Pesquisar
017th session: Manila, 22-27 September 1966
Antivitamines K - Actualités Médicales Quotidienne - Actualité Santé
Algeria - Multiple Indicator Cluster Survey - 2012 - Reproductive Health Supplies Coalition
Hypothyroïdie - Troubles endocriniens et métaboliques - Édition professionnelle du Manuel MSD
DeCS
Identifier les causes du crétinisme : enquêtes et études étiologiques sur un mal endémique (France, XIXe siècle) | Initiative...
Jean-Michel Jacquemin-Raffestin - Auteur - Youri Bandajevsky
Focus sur les algues - PIMP ME GREEN
S comme service militaire - Un arbre pour racines
Fluorose dentaire - Wikipédia
Définition de sporadique | Dictionnaire français
Les neuf parcs nationaux d'Azerbaïdjan - 2023
Les hypothèses de H.B. de Saussure sur le crétinisme « Culture, Histoire et Patrimoine de Passy
fr
Les « cagots » du Sud-Ouest : encore des discriminations liées au quotient intellectuel ? | Petitcoucou
Carence en iode3
- Si l'hypothyroïdie est causée par une carence en iode, la glande thyroïde s'hypertrophie , ce qui produit le goitre endémique ou myxoedémateux. (guide-vitamines.org)
- Bien que l'importance de l'iode dans la prévention du goitre endémique soit connue depuis plus d'un siècle, ce n'est qu'au cours des trente dernières années qu'ont été décrits les nombreux effets nocifs de la carence en iode. (who.int)
- Les habitants des régions montagneuses isolées sont généralement considérés comme les plus exposés au risque de carence en iode, mais il apparaît de plus en plus que d'autres régions sont concernées depuis que la notion de goitre endémique a été étendue à des indicateurs nouveaux de la carence en iode, venus s'ajouter à la prévalence du goitre. (who.int)
Iode2
- Le goitre endémique est extrêmement fréquent dans le monde (près de 15,8 % de la population mondiale en 2004 est porteuse d'un goitre palpable), il est lié à un déficit en iode touchant près de 2,2 milliards de personnes. (wikipedia.org)
- La tisane 221 : Goitre ou nodules thyroïdiens traitement naturel est un complexe de plantes médicinales, racines, écorces, fruits secs, algues et fruits de mer riche en iode et éléments précieux pour les glandes thyroïdiennes. (ewebio.com)
D'un6
- La plupart des goitres sont bénins, et la présence d'un goitre à lui seul ne préjuge pas d'un trouble hormonal de la thyroïde, mais ils sont à surveiller selon leurs caractéristiques et leur évolution. (wikipedia.org)
- Il reste encore présent, mais de façon désuète, sous la forme strumite pour désigner l'inflammation de la thyroïde (synonyme de thyroïdite, ou de thyroïdite avec goitre), et strumectomie pour l'ablation d'un goitre. (wikipedia.org)
- Le goitre ne s'accompagne pas forcément d'un trouble de la fonction thyroïdienne, laquelle peut être normale (goitre avec euthyroïdie), insuffisante (hypothyroïdie) ou exagérée (hyperthyroïdie). (wikipedia.org)
- Le terme goitreux s'applique à ceux qui sont atteints d'un goitre, mais surtout à ceux qui sont atteints d'un goitre endémique par carence iodée. (wikipedia.org)
- l'examen à la recherche d'un goitre et l'imagerie pour identifier des anomalies de la fonction et de la structure de la thyroïde. (msdmanuals.com)
- État pathologique, caractérisé par une diminution ou une absence totale des facultés intellectuelles, une dégénérescence physique (nanisme, arrêt du développement des organes génitaux, ralentissement de diverses fonctions), et lié à une insuffisance thyroïdienne se révélant le plus souvent par la présence d'un goitre. (lalanguefrancaise.com)
L'iode1
- Dans la carence bénigne ou modérée, la glande thyroïde, sous l'influence de la TSH s'hypertrophie pour concentrer l'iode, ce qui entraîne un goitre colloïde. (msdmanuals.com)
Diminuer1
- Le traitement hormonal freinateur par hormones thyroïdiennes (thyroxine) peut faire diminuer le goitre s'il n'est pas fibreux. (ewebio.com)
Plongeant1
- Goitre plongeant. (ewebio.com)
Goitreux1
- Le terme goitre apparaît en français en 1552, et celui de goitreux en 1411. (wikipedia.org)
Maladies1
- À l'admission la quantité optimale d'iode, le développement de divers maladies thyroïdiennes, y compris endémiques goitre. (wsport.org)
Basedow1
- Un goitre toxique est un goitre avec hyperthyroïdie, par exemple celui de la maladie de Basedow. (wikipedia.org)
Multinodulaire2
- Spontanément, il peut évoluer vers un goitre hétérogène avec des zones localisées structurelles ou fonctionnelles diverses : goitre nodulaire (zone unique), multinodulaire (plusieurs zones), hétéromultinodulaire (de causes ou de fonctions différentes). (wikipedia.org)
- Chez les populations avec apport iodé suffisant, la prévalence du goitre multinodulaire est estimée à 4 %, et en France à 4,75 % (selon une étude SU.VI.MAX publiée en 2002). (wikipedia.org)
Augmentation4
- Goitre goitre volumineux Mise en garde médicale modifier - modifier le code - voir Wikidata (aide) Le goitre, ou goître, est une hypertrophie globale ou augmentation de volume, souvent visible, de la glande thyroïde. (wikipedia.org)
- Le goitre représente une hypertrophie (augmentation de volume) hyperplasique (par augmentation du nombre de cellules) de la glande thyroïde. (wikipedia.org)
- Dans les pays avec supplémentation iodée, il existe une augmentation de l'incidence des nodules thyroïdiens (goitre nodulaire). (wikipedia.org)
- Les goitres simples qui correspondent à une augmentation isolée de volume de la glande, sans tumeur, sans inflammation, sans trouble de la sécrétion thyroïdienne. (ewebio.com)
Survenir2
- Un goitre physiologique peut survenir, de façon transitoire, lors de variations hormonales normales (adolescence, grossesse. (wikipedia.org)
- En cas de diminution trop importante de la production d'hormones thyroïdiennes, de nombreux troubles peuvent survenir : prise de poids, état dépressif et goitre chez l'adulte et crétinisme chez l'enfant (diminution irréversible des facultés mentales). (guide-vitamines.org)
Hormonal1
- Le goitre simple ou hyperplasique diffus est dit endémique quand il représente une part notable d'une population (lié le plus souvent à une carence iodée), et sporadique quand il se limite à quelques individus (trouble hormonal d'origine congénitale ou acquise). (wikipedia.org)
Notamment1
- En effet, ces jeunes sauriens reproduisent des stratégies Étazuniennes, notamment celle du «gros jaune à goitre orange», un reptile adipeux du sud de nos frontières. (vigile.quebec)
Parfois1
- L'échostructure est souvent hétérogène à prédominance hypoéchogène, parfois calcifiée en cas de goitre préexistant. (oncologik.fr)
Mise1
- L'abstention sous surveillance est de mise pour les petits goitres isolés. (ewebio.com)
Pays1
- Dans les pays avec supplémentation iodée, le goitre persiste sous forme sporadique. (wikipedia.org)
Cause1
- Le goitre se développe le plus souvent vers l'avant, à cause de la faiblesse des muscles de la face antérieure du cou : il est dit goitre cervical. (wikipedia.org)
Produits1
- Ce remède renferme aussi des produits réducteurs pour réduire autant que faire se peu le goitre. (ewebio.com)
Volume1
- Le goitre se caractérise par l'augmentation du volume de la thyroïde. (ewebio.com)
Carence3
- Le goitre simple ou hyperplasique diffus est dit endémique quand il représente une part notable d'une population (lié le plus souvent à une carence iodée), et sporadique quand il se limite à quelques individus (trouble hormonal d'origine congénitale ou acquise). (wikipedia.org)
- Le terme goitreux s'applique à ceux qui sont atteints d'un goitre, mais surtout à ceux qui sont atteints d'un goitre endémique par carence iodée. (wikipedia.org)
- À l'échelle mondiale, le goitre endémique par carence iodée est le plus fréquent, ce déficit touche près de 2,2 milliards de personne. (wikipedia.org)
Iode radioactif1
- La 2e cause la plus fréquente est l'hypothyroïdie post-thérapeutique, en particulier après traitement par iode radioactif ou chirurgie de l'hyperthyroïdie ou du goitre. (msdmanuals.com)
XIXe1
- D'où l'expression « crétin des Alpes »… C'est avec la découverte de l'iode au début du XIXe siècle qu'on a commencé à faire disparaître le goitre endémique, notamment dans les pays riches où le sel contient de l'iode. (unarbrepourracines.com)
L'OMS1
- En 2004, l'OMS estime la prévalence des goitres palpables à 15,8 % de la population mondiale. (wikipedia.org)
Sporadique1
- Dans les pays avec supplémentation iodée, le goitre persiste sous forme sporadique. (wikipedia.org)
Rarement1
- à épidémique et endémique ] Qui se produit rarement et plus ou moins isolément ( d'apr. (lalanguefrancaise.com)
Volumineux2
- Goitre goitre volumineux Mise en garde médicale modifier - modifier le code - voir Wikidata (aide) Le goitre, ou goître, est une hypertrophie globale ou augmentation de volume, souvent visible, de la glande thyroïde. (wikipedia.org)
- Mais revenons à Jean André qui, malgré son principe de goitre - ce qui signifie sûrement qu'il n'était pas si volumineux que ça - a trouvé une épouse, Jeanne Thérèse FAURE , avec qui il s'est marié le 22 août 1849 à Nevache. (unarbrepourracines.com)
Jusqu'à1
- Le goitre cervical historique ou « monstrueux », celui qui se développait jusqu'à descendre devant la poitrine, est dit goitre pendulaire ou en sonnaille. (wikipedia.org)
Plupart1
- La plupart des patients qui ont un goitre non provoqué par la thyroïdite d'Hashimoto sont euthyroïdiens ou ont une hyperthyroïdie. (msdmanuals.com)
Maladie2
- Un goitre toxique est un goitre avec hyperthyroïdie, par exemple celui de la maladie de Basedow. (wikipedia.org)
- et est souvent associée à un goitre ferme, ou plus tard dans le processus de la maladie, avec une thyroïde rétrécie fibreuse peu ou pas fonctionnelle. (msdmanuals.com)
Souvent1
- Le goitre se développe le plus souvent vers l'avant, à cause de la faiblesse des muscles de la face antérieure du cou : il est dit goitre cervical. (wikipedia.org)