Utérus
Grossesse
Gestation Animale
Col De L'Utérus
Endomètre
Caduques
Oestradiol
Progestérone
Grossesse Nerveuse
Oestrus
Trompes Utérines
Système Génital De La Femme
Cycle Oestrien
Oxytocine
Labor, Obstetric
Canaux De Muller
Placenta
Ovaire
Oestrogènes
Retard D'Implantation Embryonnaire
Rupture Utérine
Diéthylstilbestrol
Arn Messager
Blastocyste
Hybridation In Situ
Prostaglandine F
Glande Métriale
Dinoprost
Immunohistochimie
Ovis
Protéines Grossesse
Relaxine
Viviparité Des Non Mammifères
Récepteur Oestrogène
Trophoblastes
Transport Spermatozoïdes
Récepteur Ocytocine
Epithelium
Placentation
Transport Ovule
Anti-Oestrogènes
Transfert D'Embryon
Annexes De L'Utérus
Dioestrus
Hyperplasie Endométriale
Oviductes
Récepteur Alpha Aux Oestrogènes
Endometriosis
L'utérus, également connu sous le nom de matrice, est un organe creux, musculaire et hollow situé dans le pelvis des femmes. Il fait partie du système reproducteur féminin et est responsable de la croissance et du développement du fœtus pendant la grossesse.
L'utérus a une forme approximativement triangulaire et se compose de deux parties principales: le corps de l'utérus (corpus uteri) et le col de l'utérus (cervix uteri). Le corps de l'utérus est la partie supérieure, plus large et creuse, tandis que le col de l'utérus est la partie inférieure, étroite et cylindrique qui s'ouvre dans le vagin.
L'utérus est recouvert d'une muqueuse appelée endomètre, qui se développe et s'épaissit chaque mois en prévision d'une éventuelle grossesse. Si la fécondation ne se produit pas, l'endomètre est évacué pendant les menstruations.
L'utérus est maintenu en place par plusieurs ligaments et muscles pelviens, ce qui lui permet de s'étirer et de se contracter pendant la grossesse et l'accouchement. Il est également capable de se déplacer dans le bassin pour accueillir le fœtus en croissance.
Les affections courantes de l'utérus comprennent les fibromes utérins, l'endométriose, l'inflammation pelvienne et le cancer de l'utérus.
Une contraction utérine est un processus dans lequel les muscles lisses de l'utérus se resserrent et se rétrécissent. Durant cette contraction, l'utérus se durcit et rapetisse, exerçant une pression sur la muqueuse utérine (endomètre) et sur le fœtus à l'intérieur. Les contractions utérines jouent un rôle crucial dans deux scénarios médicaux :
1. Accouchement : Pendant le travail, les contractions utérines deviennent plus fortes, plus fréquentes et plus longues, aidant à dilater le col de l'utérus et facilitant la descente et l'expulsion du fœtus par le canal de naissance.
2. Fausse Couche ou Avortement Spontané : Des contractions utérines anormales ou excessives peuvent entraîner une fausse couche ou un avortement spontané, en particulier au cours du premier trimestre de la grossesse.
Les contractions utérines sont généralement mesurées par leur fréquence (nombre sur une période donnée), leur durée (combien de temps elles durent) et leur intensité (force). Les médecins peuvent évaluer ces facteurs pour surveiller le bien-être du fœtus et la santé maternelle, en particulier pendant le travail.
L'implantation embryonnaire est le processus dans lequel l'embryon, qui a été formé après la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde, s'attache et pénètre dans la muqueuse utérine (endomètre). Cela se produit généralement environ six à dix jours après la fécondation. L'embryon adhère d'abord à la surface de l'endomètre, puis s'invagine ou s'enfonce dans les couches sous-jacentes.
Au cours de ce processus, l'embryon développe des villosités choriales qui augmentent la surface d'échange entre l'embryon et la mère, permettant ainsi l'absorption des nutriments et l'évacuation des déchets. L'implantation réussie est un événement crucial pour une grossesse en développement normal, car elle établit la connexion physique entre la mère et le fœtus, permettant ainsi le soutien de la croissance et du développement du fœtus.
Des complications telles qu'une implantation ectopique (lorsque l'implantation se produit en dehors de l'utérus, par exemple dans une trompe de Fallope) peuvent entraîner des saignements, des douleurs et mettre en danger la fertilité ou même la vie de la personne enceinte.
La grossesse, également connue sous le nom de gestation, est un état physiologique dans lequel un ovule fécondé, ou zygote, s'implante dans l'utérus et se développe pendant environ 40 semaines, aboutissant à la naissance d'un bébé. Ce processus complexe implique des changements significatifs dans le corps de la femme, affectant presque tous les systèmes organiques.
Au cours des premières semaines de grossesse, l'embryon se développe rapidement, formant des structures vitales telles que le cœur, le cerveau et le tube neural. Après environ huit semaines, l'embryon est appelé fœtus et poursuit son développement, y compris la croissance des membres, des organes sensoriels et du système nerveux.
La grossesse est généralement divisée en trois trimestres, chacun marqué par des stades spécifiques de développement fœtal:
1. Premier trimestre (jusqu'à 12 semaines): Pendant cette période, l'embryon subit une croissance et un développement rapides. Les structures vitales telles que le cœur, le cerveau, les yeux et les membres se forment. C'est également lorsque le risque d'anomalies congénitales est le plus élevé.
2. Deuxième trimestre (13 à 26 semaines): Durant ce stade, le fœtus continue de croître et se développer. Les organes commencent à fonctionner de manière autonome, et le fœtus peut entendre et répondre aux stimuli externes. Le risque d'anomalies congénitales est considérablement réduit par rapport au premier trimestre.
3. Troisième trimestre (27 semaines jusqu'à la naissance): Au cours de ces dernières semaines, le fœtus prend du poids et se prépare à la vie en dehors de l'utérus. Les poumons mûrissent, et le cerveau continue de se développer rapidement.
Tout au long de la grossesse, il est crucial que les femmes enceintes maintiennent un mode de vie sain, comprenant une alimentation équilibrée, l'exercice régulier et l'évitement des substances nocives telles que l'alcool, le tabac et les drogues illicites. De plus, il est essentiel de suivre les soins prénataux recommandés pour assurer la santé et le bien-être de la mère et du fœtus.
La gestation animale se réfère à la période pendant laquelle un embryon ou un fœtus se développe à l'intérieur du corps d'une femelle animale, après la fécondation, jusqu'à la naissance. C'est le processus de croissance et de développement du petit dans l'utérus de la mère. La durée de la gestation varie considérablement selon les espèces d'animaux. Par exemple, la gestation chez les porcs dure environ 114 jours, tandis que chez les hamsters elle ne dure qu'environ 16 jours. Pendant cette période, l'animal enceinte nécessite des soins et une alimentation appropriés pour assurer le bon développement du fœtus et la santé de la mère.
Le myomètre est la couche musculaire lisse principale du utérus dans les femmes. Il est responsable de la contraction pendant le travail et l'accouchement. Le myomètre est composé de cellules musculaires lisses disposées en une structure complexe de fibres entrecroisées qui assurent la contractilité de l'utérus. Des anomalies dans la croissance ou la prolifération des cellules musculaires du myomètre peuvent entraîner des affections telles que les fibromes utérins, qui sont des tumeurs bénignes courantes chez les femmes en âge de procréer.
Le col de l'utérus, également connu sous le nom de cervix uteri en latin, est la partie inférieure et étroite de l'utérus qui s'ouvre dans le vagin. Il a une forme cylindrique et mesure environ 2,5 à 4 cm de longueur. Le col de l'utérus est composé de tissu conjonctif et musculaire et est recouvert d'un épithélium squameux stratifié.
Le canal cervical traverse le col de l'utérus, reliant la cavité utérine à la vagin. Il permet le passage du sang menstruel, des spermatozoïdes et du fœtus pendant l'accouchement. Le col de l'utérus est capable de se dilater et de s'effacer pendant le travail pour permettre au bébé de passer dans le canal de naissance.
Le col de l'utérus joue également un rôle important dans la reproduction, car il fournit une barrière physique contre les infections et régule le passage des spermatozoïdes vers l'utérus pendant l'ovulation. De plus, au cours de la grossesse, le col de l'utérus reste fermé pour empêcher le fœtus de sortir prématurément.
L'endomètre est la muqueuse interne qui tapisse la cavité utérine chez les femmes. Il s'agit d'une fine couche de tissu composée de glandes et de vaisseaux sanguins, qui subit des changements cycliques au cours du cycle menstruel en réponse aux hormones sexuelles féminines, l'œstrogène et la progestérone.
Pendant la phase folliculaire du cycle menstruel, sous l'influence de l'œstrogène, l'endomètre s'épaissit et se vascularise pour préparer l'utérus à une éventuelle nidation d'un ovule fécondé. Si la fécondation ne se produit pas, les niveaux d'hormones chutent, entraînant la desquamation de la couche superficielle de l'endomètre et sa libération par le vagin sous forme de menstruations.
L'endomètre joue un rôle crucial dans la reproduction en offrant un environnement nutritif pour un ovule fécondé et en participant à l'implantation et au développement du placenta pendant la grossesse. Des affections telles que l'endométriose, les polypes endométriaux et le cancer de l'endomètre peuvent affecter la santé de cette muqueuse utérine.
Les maladies de l'utérus se réfèrent à un large éventail de conditions qui affectent l'utérus, une partie importante du système reproducteur féminin. Ces maladies peuvent affecter la structure, la fonction et la santé globale de l'utérus. Voici quelques exemples de maladies de l'utérus :
1. Fibromes utérins : Ce sont des tumeurs non cancéreuses qui se développent dans les parois musculaires de l'utérus. Bien que généralement bénignes, elles peuvent causer des symptômes tels que des saignements menstruels abondants, des douleurs pelviennes et une pression sur la vessie ou le rectum.
2. Endométriose : Dans cette condition, le tissu qui tapisse l'intérieur de l'utérus (endomètre) se développe à l'extérieur de celui-ci, entraînant des douleurs pelviennes sévères, des saignements menstruels abondants et infertilité dans certains cas.
3. Endométrite : Il s'agit d'une inflammation de la muqueuse utérine (endomètre), souvent causée par une infection. Les symptômes peuvent inclure des douleurs pelviennes, des saignements vaginaux anormaux et une fièvre légère à modérée.
4. Prolapsus génital : C'est une condition dans laquelle les muscles et les ligaments qui soutiennent l'utérus s'affaiblissent, entraînant le déplacement de l'utérus vers le bas dans le canal vaginal. Les symptômes peuvent inclure des douleurs pelviennes, une sensation de pression ou de lourdeur dans le bassin et des problèmes urinaires.
5. Cancer de l'utérus : Il s'agit d'une croissance maligne qui peut se développer dans la muqueuse utérine (endomètre) ou dans les muscles de l'utérus (sarcome de l'utérus). Les symptômes peuvent inclure des saignements vaginaux anormaux, des douleurs pelviennes et une perte de poids inexpliquée.
6. Maladies inflammatoires pelviennes (MIP) : Il s'agit d'une infection qui affecte les organes reproducteurs féminins, y compris l'utérus. Les symptômes peuvent inclure des douleurs pelviennes, des saignements vaginaux anormaux et une fièvre légère à modérée.
7. Kyste ovarien : Bien que les kystes ovariens ne soient pas directement liés à l'utérus, ils peuvent parfois provoquer des douleurs pelviennes et être confondus avec des problèmes utérins. Les kystes ovariens sont généralement bénins mais doivent être surveillés par un professionnel de la santé.
Le terme « caduque » est généralement utilisé en médecine pour décrire quelque chose qui est temporaire, transitoire ou éphémère. Il peut également être utilisé pour décrire des structures anatomiques qui sont normalement présentes pendant une certaine période de développement, mais qui disparaissent ensuite à mesure que l'organisme mûrit.
Par exemple, les dents de lait, également appelées dents déciduales, sont caduques car elles tombent et sont remplacées par des dents permanentes au cours de la croissance et du développement normaux. De même, le cordon ombilical est une structure anatomique qui est présente pendant le développement fœtal mais disparaît après la naissance lorsqu'il se sépare du nombril.
Dans un contexte plus large, le terme « caduque » peut également être utilisé pour décrire des idées ou des pratiques médicales qui sont devenues obsolètes ou dépassées en raison de l'avancement des connaissances et des technologies.
L'oestradiol est une forme principale et la plus forte d'œstrogènes, les hormones sexuelles féminines. Il joue un rôle crucial dans le développement des caractères sexuels secondaires féminins tels que les seins, l'utérus et les ovaires. Il favorise également la croissance de l'endomètre pendant le cycle menstruel. Chez les hommes, il est produit en petites quantités dans les testicules. L'oestradiol est principalement produit par les follicules ovariens chez les femmes pré-ménopausées. Après la ménopause, le tissu adipeux devient la source principale d'oestradiol. Des niveaux anormaux d'oestradiol peuvent entraîner divers problèmes de santé, tels que l'ostéoporose, les troubles menstruels et certains types de cancer.
Les tumeurs de l'utérus se réfèrent à toute croissance anormale et excessive des cellules dans l'utérus, qui peut être bénigne (non cancéreuse) ou maligne (cancéreuse). Les tumeurs non cancéreuses sont appelées fibromes utérins ou leiomyomes, qui sont généralement sans danger et ne se propagent pas à d'autres parties du corps. Cependant, ils peuvent causer des symptômes désagréables tels que des règles abondantes, des douleurs pelviennes et une pression sur la vessie ou les intestins.
Les tumeurs cancéreuses de l'utérus comprennent le cancer de l'endomètre (la muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus) et le sarcome utérin (un type rare de cancer qui se développe dans les muscles ou le tissu conjonctif de l'utérus). Les symptômes du cancer de l'endomètre peuvent inclure des saignements vaginaux anormaux, une douleur pelvienne et une perte de poids inexpliquée. Les symptômes du sarcome utérin peuvent inclure des saignements vaginaux anormaux, une masse abdominale ou pelvienne et des douleurs pelviennes.
Le traitement dépend du type, de l'emplacement et du stade de la tumeur, ainsi que de l'âge et de l'état de santé général de la patiente. Les options de traitement peuvent inclure une chirurgie, une radiothérapie, une chimiothérapie ou une hormonothérapie.
La progestérone est une hormone stéroïde produite principalement par le corps jaune des ovaires pendant le cycle menstruel et dans la phase lutéale. Elle joue un rôle crucial dans la préparation et le maintien de la muqueuse utérine pour la nidation d'un ovule fécondé. Pendant la grossesse, la production de progestérone est assurée par le placenta.
La progestérone a plusieurs fonctions importantes dans le corps humain :
1. Elle prépare la muqueuse utérine (endomètre) pour une éventuelle grossesse en favorisant sa croissance et son épaississement après l'ovulation. Si la fécondation ne se produit pas, les niveaux de progestérone chutent, entraînant la menstruation.
2. Durant la grossesse, la progestérone maintient l'utérus en état relaxé pour empêcher les contractions utérines prématurées et assurer le bon développement du fœtus.
3. Elle influence également le développement des seins pendant la puberté et la grossesse, en favorisant la croissance des glandes mammaires et en préparant les seins à la production de lait maternel.
4. La progestérone a des effets sédatifs légers et peut contribuer au soulagement du stress et de l'anxiété.
5. Elle participe au métabolisme des os en régulant l'équilibre entre la formation et la résorption osseuse, ce qui contribue à maintenir la densité minérale osseuse.
Des déséquilibres de la progestérone peuvent entraîner divers troubles hormonaux, tels que le syndrome prémenstruel (SPM), des cycles menstruels irréguliers, une infertilité et une ménopause précoce. Un faible taux de progestérone pendant la grossesse peut augmenter le risque de fausse couche ou de naissance prématurée.
L'ovariectomie est une procédure chirurgicale qui consiste en l'ablation des ovaires. Cette intervention est couramment réalisée chez les femmes pour traiter diverses affections médicales telles que les kystes ovariens, le cancer des ovaires, les saignements vaginaux anormaux, l'endométriose sévère, la douleur pelvienne chronique et dans certains cas, pour réduire le risque de cancer du sein. Chez les animaux de compagnie tels que les chats et les chiens, l'ovariectomie est souvent pratiquée à des fins de stérilisation.
L'ablation des ovaires entraîne une ménopause artificielle, ce qui signifie que la production d'hormones sexuelles féminines telles que l'estrogène et la progestérone cesse. Cela peut entraîner des symptômes tels que les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, l'ostéoporose et d'autres changements dans le corps. Toutefois, ces symptômes peuvent être gérés avec un traitement hormonal substitutif ou d'autres thérapies médicales.
Il existe deux principaux types d'ovariectomie : l'ovariectomie laparoscopique et l'ovariectomie ouverte. L'ovariectomie laparoscopique est une procédure moins invasive qui utilise une petite caméra pour guider le chirurgien pendant la procédure. Cette méthode entraîne généralement moins de douleur, une récupération plus rapide et un risque réduit de complications postopératoires. L'ovariectomie ouverte, en revanche, nécessite une incision plus grande dans l'abdomen pour accéder aux ovaires. Cette méthode est généralement utilisée lorsque des complications sont attendues ou si le patient présente des antécédents de chirurgies abdominales importantes.
La grossesse nerveuse, également connue sous le nom de pseudocyesis, est un trouble psychologique dans lequel une femme qui n'est pas enceinte a des symptômes physiques et émotionnels typiques d'une grossesse, tels qu'un ventre gonflé, l'absence de règles, des nausées, des modifications du sein, etc. Ces symptômes sont causés par une forte conviction psychologique d'être enceinte et peuvent être si réalistes que même les examens médicaux ne peuvent pas toujours distinguer une grossesse nerveuse d'une vraie grossesse.
La pseudocyesis est considérée comme un trouble rare et est souvent associée à des facteurs de stress émotionnel ou psychologique importants, tels que la perte d'un enfant, la stérilité, l'anxiété liée à la maternité ou des problèmes relationnels. Le traitement de cette condition implique généralement une thérapie psychologique et psychiatrique pour aider la personne à faire face aux facteurs sous-jacents qui ont contribué au développement de ce trouble.
L'oestrus, également connu sous le nom de chaleur, est un terme utilisé en médecine vétérinaire et en biologie pour décrire l'état de réceptivité sexuelle des femelles de certains mammifères, pendant la période où elles sont fécondables. Durant cette phase du cycle œstral, les animaux présentent des changements comportementaux et physiologiques qui indiquent leur disponibilité pour l'accouplement. Chez les chiennes et les chattes, cela se traduit par des signes tels qu'un intérêt accru pour les mâles, un comportement plus affectueux, une vulve enflée et des pertes vaginales. Il est important de noter que tous les animaux n'ont pas d'oestrus, comme c'est le cas chez les humains où l'on parle plutôt de cycle menstruel. Une bonne connaissance du cycle œstral et des signes d'oestrus est cruciale pour la reproduction assistée et la planification des naissances dans les élevages.
Les trompes utérines, également connues sous le nom de trompes de Fallope, sont des structures tubulaires étroites et flexibles qui relient les ovaires à l'utérus chez la femme. Elles jouent un rôle crucial dans le processus de reproduction en servant de conduit pour que les spermatozoïdes atteignent l'ovule après l'ovulation, et pour que l'ovule fécondé se déplace vers l'utérus où il peut s'implanter et se développer.
Les trompes utérines sont généralement composées de trois parties :
1. L'infundibulum, qui est la partie la plus large et la plus proche de l'ovaire, et qui comporte des franges appelées fimbriae qui aident à guider l'ovule dans la trompe.
2. Le corps ampullaire, qui est la partie la plus longue et la plus large de la trompe, où la fécondation a généralement lieu.
3. L'isthme, qui est la partie la plus étroite et la plus proche de l'utérus.
Les trompes utérines peuvent être affectées par diverses affections, notamment les infections, les malformations congénitales, les endométrioses et les tumeurs bénignes ou malignes, ce qui peut entraîner des problèmes de fertilité ou de grossesse.
Le système génital féminin est un ensemble d'organes qui jouent un rôle crucial dans la reproduction humaine. Il se compose de deux parties principales : les organes externes (appelés aussi organes génitaux externes) et les organes internes (ou organes génitaux internes).
Les organes génitaux externes, également connus sous le nom de vulve, incluent les lèvres majeures et mineures, le clitoris, l'ouverture vaginale et l'urètre. Les lèvres externes forment une paire de plis cutanés qui protègent les organes situés en dessous. Les lèvres internes sont plus petites et se trouvent à l'intérieur des lèvres externes. Le clitoris est un petit organe sensible localisé à la jonction des deux lèvres internes, dont le rôle principal est de procurer du plaisir sexuel.
Les organes génitaux internes comprennent le vagin, l'utérus, les trompes de Fallope et les ovaires. Le vagin est un canal musculaire qui sert d'interface entre les organes externes et les organes internes ; il permet la menstruation, les rapports sexuels et l'accouchement. L'utérus est une cavité creuse située au-dessus du vagin où se développe le fœtus pendant la grossesse. Les trompes de Fallope relient les ovaires à l'utérus ; elles sont le lieu où la fécondation a généralement lieu. Enfin, les ovaires sont deux glandes qui produisent et libèrent les ovules (ou œufs) pendant l'ovulation, ainsi que certaines hormones sexuelles féminines telles que l'estrogène et la progestérone.
Une hystérectomie est un type de chirurgie gynécologique au cours de laquelle l'utérus est enlevé. Selon le degré d'intervention requis, différents types d'hystérectomies peuvent être pratiqués :
1. Hystérectomie totale : Dans ce cas, tout l'utérus, y compris le col de l'utérus, est enlevé.
2. Hystérectomie subtotale ou supracervicale : Seulement la partie supérieure de l'utérus est enlevée, laissant le col de l'utérus intact.
De plus, selon l'étendue de la maladie, les médecins peuvent également décider d'enlever les trompes de Fallope et les ovaires, on parle alors respectivement d'salpingectomie et oophorectomie.
Les hystérectomies sont généralement effectuées pour traiter des conditions médicales telles que les fibromes utérins, le cancer de l'utérus ou du col de l'utérus, l'endométriose sévère, les prolapsus pelviens graves et certains types de saignements utérins anormaux. Cette procédure peut être réalisée par différentes voies d'abord : vaginale, abdominale ou laparoscopique.
Le cycle œstrien est un terme utilisé en médecine et en biologie pour décrire le cycle reproductif régulier qui se produit dans les ovaires et l'utérus des femmes. Ce cycle a une durée moyenne de 28 jours, mais peut varier entre 21 et 35 jours chez certaines femmes.
Le cycle œstrien est divisé en deux phases principales : la phase folliculaire et la phase lutéale.
La phase folliculaire commence le premier jour des règles et dure environ 14 jours. Pendant cette phase, plusieurs follicules contenant des ovules immatures se développent dans les ovaires sous l'influence de l'hormone folliculo-stimulante (FSH) produite par l'hypophyse. Généralement, un seul follicule devient dominant et continue à se développer jusqu'à atteindre une taille suffisante pour libérer l'ovule mature.
La libération de l'ovule mature est appelée ovulation et marque le début de la phase lutéale, qui dure environ 14 jours également. Après l'ovulation, le follicule vide se transforme en corps jaune, qui produit l'hormone progestérone pour préparer l'utérus à une éventuelle grossesse. Si la fécondation ne se produit pas, le corps jaune dégénère et les niveaux d'hormones chutent, entraînant des menstruations et le début d'un nouveau cycle œstrien.
Le cycle œstrien est régulé par un complexe système hormonal impliquant l'hypothalamus, l'hypophyse et les ovaires, ainsi que des rétroactions positives et négatives entre ces glandes pour maintenir l'équilibre hormonal.
L'oxytocine est une hormone neurotransmetteur qui joue un rôle crucial dans la régulation des processus sociaux et physiologiques. Dans un contexte médical, elle est souvent mentionnée pour ses effets sur le travail et l'accouchement. L'oxytocine stimule les contractions utérines pendant le travail et peut être utilisée comme médicament pour induire ou accélérer le travail lors de la naissance d'un bébé.
En outre, elle est également libérée en réponse à l'allaitement maternel, ce qui favorise la production de lait et renforce le lien entre la mère et son enfant. De plus, des recherches ont montré que l'oxytocine peut être associée à divers autres processus, tels que la reconnaissance et la confiance sociales, les émotions positives, l'empathie, l'anxiété et le stress réduits, ainsi qu'une diminution de la douleur.
Cependant, il est important de noter que les effets de l'oxytocine sur ces processus sociaux sont encore largement étudiés et ne sont pas entièrement compris.
Le vagin est un canal musculo-membraneux situé dans le bassin des femmes, qui s'étend du col de l'utérus à la vulve. Il a une longueur moyenne de 9 cm, mais peut se dilater considérablement lors du rapport sexuel ou de l'accouchement. Le vagin remplit plusieurs fonctions importantes :
1. Il sert de conduit pour le pénis pendant les rapports sexuels.
2. Il permet le passage des spermatozoïdes vers l'utérus lors de l'acte sexuel.
3. Il est le canal de naissance par lequel le nouveau-né passe pendant l'accouchement.
4. Il sert également de voie d'évacuation pour les menstruations.
Le vagin est constitué de tissus élastiques et hautement vascularisés, ce qui lui permet de s'étirer et de se contracter. Sa paroi interne est tapissée de cellules muqueuses et contient des glandes sécrétrices qui produisent un liquide lubrifiant pendant l'excitation sexuelle. La flore vaginale normale est composée principalement de lactobacilles, qui maintiennent un environnement acide (pH bas) dans le vagin, ce qui aide à prévenir les infections.
Le terme « Labor and Obstetrics » est généralement utilisé dans le domaine médical pour désigner deux spécialités connexes mais distinctes : l'obstétrique et l' travail d'accouchement.
L'obstétrique est une branche de la médecine qui s'occupe des soins prénatals, du travail et de l'accouchement, ainsi que des soins postnatals pour la mère et le nouveau-né. Les obstétriciens sont des médecins spécialement formés pour gérer les complications médicales qui peuvent survenir pendant la grossesse et l'accouchement.
Le travail d'accouchement, d'autre part, fait référence à l'ensemble du processus par lequel le fœtus est expulsé du corps de la mère. Ce processus comprend trois étapes : la dilatation du col de l'utérus, la descente et la rotation du fœtus dans le bassin maternel, et enfin l'expulsion du fœtus hors du corps de la mère. Les sages-femmes, les infirmières praticiennes en obstétrique et certains médecins peuvent fournir des soins pendant le travail et l'accouchement.
Ensemble, l'obstétrique et le travail d'accouchement forment une spécialité médicale qui s'occupe de la santé reproductive des femmes tout au long de leur vie, y compris pendant la grossesse, l'accouchement et la période postnatale.
Les canaux de Müller sont des structures embryologiques présentes chez le fœtus mâle et femelle. Chez les mâles, ils se développent en conduits déférents qui transportent le sperme depuis les testicules jusqu'à l'urètre. Chez les femelles, ces canaux dégénèrent et forment des structures vestigiales appelées ligaments ronds de l'utérus et les appendices épiploïques du vagin. Les canaux de Müller sont nommés d'après le scientifique allemand Johannes Peter Müller qui les a décrits en 1830.
Le placenta est un organe vital qui se développe dans l'utérus pendant la grossesse pour fournir des nutriments, de l'oxygène et du soutien aux fonctions vitales au fœtus en développement. Il agit comme une barrière protectrice entre le fœtus et la mère, éliminant les déchets et les toxines du sang fœtal tout en permettant l'échange de gaz et de nutriments par diffusion passive à travers les vaisseaux sanguins maternels et fœtaux.
Le placenta est formé à partir des tissus de la muqueuse utérine (endomètre) et du sac vitellin du fœtus, se développant progressivement au cours des premiers stades de la grossesse pour atteindre sa taille et sa fonction maximales vers le troisième trimestre. Il est riche en vaisseaux sanguins et contient des cellules spécialisées appelées cytotrophoblastes, qui aident à réguler les échanges entre la mère et le fœtus.
Après l'accouchement, le placenta est expulsé de l'utérus, ce qui marque la fin de la grossesse. Dans certaines cultures, le placenta est considéré comme un organe sacré et peut être utilisé à des fins rituelles ou médicinales. Cependant, dans la plupart des cas, il est traité comme un déchet médical et éliminé de manière appropriée.
Un ovaire est un organe reproducteur apparié chez les femmes et la plupart des mammifères femelles. Chaque femme a deux ovaires, situés dans le pelvis, un de chaque côté de l'utérus. Les ovaires sont responsables de la production d'ovules (ou ovocytes) et de certaines hormones sexuelles féminines telles que les œstrogènes et la progestérone.
Les ovaires mesurent environ 3 à 4 cm de longueur, 1,5 à 2 cm de largeur et 0,5 à 1 cm d'épaisseur. Ils sont constitués de deux types principaux de tissus : le cortex externe et la médulla interne. Le cortex contient des follicules ovariens, qui sont des structures sacculaires contenant les ovules en développement. La médulla est composée de vaisseaux sanguins, de nerfs et de tissus conjonctifs.
Au cours du cycle menstruel, plusieurs follicules ovariens commencent à se développer sous l'influence des hormones. Généralement, un seul follicule dominant atteint la maturité et libère un ovule mature dans la trompe de Fallope lors d'un processus appelé ovulation. Cet ovule peut ensuite être fécondé par un spermatozoïde pour former un œuf, qui peut se fixer à la muqueuse utérine et se développer en un fœtus si la fécondation a lieu.
Les ovaires jouent également un rôle important dans le maintien de la santé osseuse et cardiovasculaire grâce à la production d'hormones sexuelles féminines. Les changements hormonaux associés à la ménopause surviennent lorsque les ovaires cessent de produire des œstrogènes et de la progestérone, entraînant des symptômes tels que les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, les changements d'humeur et la perte osseuse.
Les œstrogènes sont des stéroïdes sexuels hormonaux qui jouent un rôle crucial dans le développement et la fonction du système reproducteur féminin. Ils sont principalement produits par les follicules ovariens dans les ovaires, mais ils peuvent également être produits en petites quantités par d'autres tissus corporels, y compris les glandes surrénales et le placenta pendant la grossesse.
Les œstrogènes sont responsables du développement des caractéristiques sexuelles secondaires féminines telles que les seins et les hanches arrondies. Ils jouent également un rôle important dans la régulation du cycle menstruel, en favorisant la croissance de l'endomètre (la muqueuse utérine) pendant la phase folliculaire du cycle.
En plus de leurs effets sur le système reproducteur, les œstrogènes ont des effets importants sur d'autres systèmes corporels. Par exemple, ils aident à maintenir la densité osseuse et peuvent influencer le métabolisme, l'humeur et le sommeil.
Il existe plusieurs types différents d'œstrogènes, y compris l'estradiol, l'estrone et l'estriol. L'estradiol est le principal œstrogène produit pendant la phase de reproduction active, tandis que l'estrone devient le principal œstrogène après la ménopause.
Les déséquilibres hormonaux impliquant des niveaux anormaux d'œstrogènes peuvent entraîner une variété de symptômes et de problèmes de santé, notamment l'aménorrhée, les cycles menstruels irréguliers, l'infertilité, l'ostéoporose, les changements d'humeur et certains types de cancer.
Le retard d'implantation embryonnaire est une condition dans laquelle l'embryon ne s'implante pas dans la muqueuse utérine (endomètre) comme prévu, généralement entre 6 et 12 jours après la fécondation. Cela peut entraîner un retard dans le début de la grossesse et peut être à l'origine d'une fausse couche précoce ou d'un développement anormal de l'embryon. Le retard d'implantation embryonnaire peut être dû à divers facteurs, tels que des anomalies chromosomiques, des problèmes hormonaux, des troubles immunitaires ou des lésions de l'endomètre. Dans certains cas, la cause peut être inconnue. Il est important de noter qu'un retard d'implantation embryonnaire ne signifie pas nécessairement que la grossesse échouera, mais il peut augmenter le risque de complications.
La castration est un terme médical qui se réfère à la suppression chirurgicale des gonades, c'est-à-dire les testicules chez l'homme et les ovaires chez la femme. Cette procédure entraîne l'arrêt de la production d'hormones sexuelles telles que la testostérone et les œstrogènes. Chez l'homme, cela peut également être appelé une orchidectomie.
Chez l'homme, la castration entraîne généralement une diminution de la libido, une atrophie des organes sexuels internes et externes, et potentialement une altération de la masse osseuse. Chez la femme, elle peut entraîner l'arrêt des menstruations et potentialement une perte de densité osseuse.
La castration est rarement pratiquée dans les sociétés développées à moins que ce ne soit pour des raisons médicales, telles que le traitement du cancer de la prostate ou des ovaires. Cependant, elle a été utilisée historiquement comme forme de punition ou de contrôle social. Dans certains contextes culturels et religieux, la castration est également pratiquée à des fins spirituelles ou volontaires.
Il convient de noter que la castration chimique, qui implique l'utilisation de médicaments pour supprimer la production d'hormones sexuelles, est une option thérapeutique différente et peut être utilisée dans le traitement de certaines affections médicales.
Une rupture utérine est une condition obstétricale rare mais grave dans laquelle le muscle de l'utérus (le myomètre) se sépare complètement ou partiellement pendant la grossesse. Cela peut se produire au niveau de la cicatrice d'une incision antérieure précédente de l'utérus, souvent après une césarienne, ou plus rarement, à un endroit sans cicatrice préalable en raison de traumatisme, d'infection ou de maladies sous-jacentes de l'utérus.
Les symptômes peuvent inclure des douleurs abdominales soudaines et intenses, une perte abondante de sang vaginal, des signes de choc (tels que une pression artérielle basse, un pouls rapide, une respiration rapide et une peau froide et moite), et dans certains cas, la fuite du contenu de l'utérus dans l'abdomen.
La rupture utérine est une urgence médicale qui nécessite une intervention chirurgicale immédiate pour prévenir les complications maternelles graves, telles que l'hémorragie massive et le choc, ainsi que les complications fœtales, telles que la mort intra-utérine. Le traitement peut inclure une césarienne d'urgence, une hystérectomie (ablation de l'utérus) ou une réparation de la rupture utérine, selon la situation clinique et les antécédents obstétricaux de la patiente.
Le diéthylstilbestrol (DES) est un médicament synthétique qui a été largement prescrit entre les années 1940 et 1970, principalement pour prévenir les fausses couches et autres complications de la grossesse. Il s'agit d'un type d'hormone stéroïdienne non-stéroïdienne, qui se lie aux récepteurs d'estrogènes et agit comme un estrogène synthétique puissant dans le corps.
Cependant, en 1971, la Food and Drug Administration (FDA) a émis une alerte mettant en garde contre l'utilisation du DES pendant la grossesse, après que des preuves aient montré qu'il augmentait le risque de cancer du vagin et d'autres anomalies congénitales chez les enfants exposés in utero. Par la suite, son utilisation comme médicament pour femmes enceintes a été interdite.
Aujourd'hui, le DES est encore parfois utilisé dans le traitement du cancer du sein et de la prostate, ainsi que dans certaines affections liées au déficit en œstrogènes chez les femmes ménopausées. Toutefois, son utilisation est strictement réglementée et surveillée en raison des risques associés à une exposition excessive aux estrogènes.
ARN messager (ARNm) est une molécule d'acide ribonucléique simple brin qui transporte l'information génétique codée dans l'ADN vers les ribosomes, où elle dirige la synthèse des protéines. Après la transcription de l'ADN en ARNm dans le noyau cellulaire, ce dernier est transloqué dans le cytoplasme et fixé aux ribosomes. Les codons (séquences de trois nucléotides) de l'ARNm sont alors traduits en acides aminés spécifiques qui forment des chaînes polypeptidiques, qui à leur tour se replient pour former des protéines fonctionnelles. Les ARNm peuvent être régulés au niveau de la transcription, du traitement post-transcriptionnel et de la dégradation, ce qui permet une régulation fine de l'expression génique.
Dans le contexte actuel, les vaccins à ARNm contre la COVID-19 ont été développés en utilisant des morceaux d'ARNm synthétiques qui codent pour une protéine spécifique du virus SARS-CoV-2. Lorsque ces vaccins sont administrés, les cellules humaines produisent cette protéine virale étrangère, ce qui déclenche une réponse immunitaire protectrice contre l'infection par le vrai virus.
Un blastocyste est une forme précoce d'un embryon humain ou animal qui se développe pendant la fécondation et le développement précoce. Il s'agit d'une structure creuse avec environ 50 à 150 cellules, formée après que l'embryon a subi plusieurs divisions cellulaires dans les premiers jours suivant la fécondation.
Le blastocyste se compose de deux parties principales :
1. L'inner cell mass (ICM), qui est une petite grappe de cellules situées à un bout du blastocyste et qui deviendra eventuellement le sac amniotique, le placenta et l'embryon proprement dit.
2. La couche externe de cellules, appelée trophoblaste, qui contribuera au développement du placenta et aidera à ancrer le blastocyste dans la paroi utérine pour permettre une nutrition adéquate et un développement ultérieur.
Le stade blastocyste est atteint environ 5 à 6 jours après la fécondation, ce qui en fait une étape cruciale du développement embryonnaire précoce. Les techniques de procréation assistée telles que la fécondation in vitro (FIV) impliquent souvent le transfert d'embryons au stade blastocyste dans l'utérus pour augmenter les chances de grossesse réussie.
L'hybridation in situ (HIS) est une technique de biologie moléculaire utilisée en histopathologie et en cytogénétique pour localiser et identifier spécifiquement des séquences d'ARN ou d'ADN dans des tissus ou des cellules. Cette méthode consiste à introduire un fragment d'ADN ou d'ARN marqué (probe) dans des sections de tissus préalablement traités et fixés, puis à détecter l'hybridation entre la sonde et les séquences cibles par différentes méthodes de détection.
La hybridation in situ est souvent utilisée pour étudier l'expression génique au niveau cellulaire et subcellulaire dans des tissus normaux ou pathologiques, ce qui permet d'identifier la distribution et l'abondance relative des gènes d'intérêt. Elle peut également être utilisée en combinaison avec d'autres techniques pour caractériser les réarrangements chromosomiques et les mutations génétiques dans des cellules cancéreuses ou autres maladies liées à des altérations génétiques.
Il existe plusieurs types d'hybridation in situ, y compris l'hybridation in situ standard (FISH), l'hybridation in situ en chromosome entier (EISH), et l'hybridation in situ avec amplification par réaction en chaîne de la polymérase (PCR-ISH). Chacune de ces méthodes a ses avantages et ses limites, et elles sont utilisées dans différents contextes pour répondre à des questions spécifiques en recherche biomédicale.
La prostaglandine F (PGF) est un type spécifique de prostaglandine, qui sont des molécules régulatrices lipidiques produites dans le corps à partir de l'acide arachidonique. Les prostaglandines ont divers effets sur les systèmes cardiovasculaire, immunitaire et reproducteur, entre autres.
La PGF est principalement connue pour ses rôles dans la contraction des muscles lisses, y compris ceux de l'utérus pendant le travail et l'accouchement. Elle provoque également une vasoconstriction, ce qui signifie qu'elle resserre les vaisseaux sanguins. Dans l'œil, la PGF peut être utilisée pour abaisser la pression intraoculaire chez les patients atteints de glaucome.
Il existe plusieurs sous-types de prostaglandines F, dont la PGF1α, la PGF2α et la PGF3α. Chacun d'eux a des effets spécifiques dans le corps, mais ils partagent tous une structure commune qui leur permet d'interagir avec les récepteurs de prostaglandines F spécifiques.
Les médicaments contenant des analogues synthétiques de la PGF sont souvent utilisés en médecine pour induire le travail et l'accouchement, traiter le glaucome et soulager la douleur dans certaines conditions. Cependant, ces médicaments peuvent également entraîner des effets secondaires indésirables tels que des nausées, des vomissements, des maux de tête et des douleurs abdominales.
Je suis désolé, mais il n'y a pas de glande métriale dans le corps humain. Le terme "métriale" ne fait référence à aucune structure ou fonction glandulaire spécifique dans l'anatomie humaine. Il est possible que vous ayez fait une erreur de frappe ou que vous cherchiez peut-être une définition pour une glande spécifique, auquel cas, je suis prêt à vous aider si vous pouvez me fournir plus d'informations.
Dinoprost est un médicament utilisé en médecine vétérinaire, qui appartient à la classe des prostaglandines. Il est couramment utilisé pour induire le travail et l'accouchement chez les vaches et les autres bovins. Dinoprost agit en stimulant les contractions utérines, ce qui peut aider à déclencher le travail ou à terminer une gestation prolongée.
En plus de son utilisation pour induire le travail, dinoprost peut également être utilisé pour traiter certaines affections gynécologiques chez les bovins, telles que l'inflammation de l'utérus (endométrite) et la pyomètre. Il est disponible sous forme d'injections et doit être prescrit par un vétérinaire.
Il convient de noter que dinoprost n'est pas approuvé pour une utilisation chez l'homme ou les animaux de compagnie, tels que les chiens et les chats. Il est important de suivre les instructions d'un professionnel de la santé agréé lors de l'utilisation de tout médicament vétérinaire.
L'immunohistochimie est une technique de laboratoire utilisée en anatomopathologie pour localiser les protéines spécifiques dans des tissus prélevés sur un patient. Elle combine l'utilisation d'anticorps marqués, généralement avec un marqueur fluorescent ou chromogène, et de techniques histologiques standard.
Cette méthode permet non seulement de déterminer la présence ou l'absence d'une protéine donnée dans une cellule spécifique, mais aussi de déterminer sa localisation précise à l'intérieur de cette cellule (noyau, cytoplasme, membrane). Elle est particulièrement utile dans le diagnostic et la caractérisation des tumeurs cancéreuses, en permettant d'identifier certaines protéines qui peuvent indiquer le type de cancer, son stade, ou sa réponse à un traitement spécifique.
Par exemple, l'immunohistochimie peut être utilisée pour distinguer entre différents types de cancers du sein en recherchant des marqueurs spécifiques tels que les récepteurs d'œstrogènes (ER), de progestérone (PR) et HER2/neu.
'Ovis' est un terme latin qui est souvent utilisé en sciences médicales et biologiques. Il se réfère spécifiquement au genre des moutons, y compris plusieurs espèces différentes de moutons domestiques et sauvages. Par exemple, Ovis aries fait référence à la sous-espèce de mouton domestique, tandis qu'Ovis canadensis se réfère au mouflon d'Amérique.
Cependant, il est important de noter que 'Ovis' n'est pas une définition médicale en soi, mais plutôt un terme taxonomique utilisé pour classer les animaux dans la systématique évolutionniste. Il peut être pertinent dans le contexte médical lorsqu'il s'agit de maladies infectieuses ou zoonotiques qui peuvent affecter à la fois les humains et les moutons, telles que la brucellose ou la tuberculose.
La taille d'un organe, dans un contexte médical, fait référence à la dimension ou aux dimensions physiques de cet organe spécifique. Cela peut être mesuré en termes de longueur, largeur, hauteur, circonférence, ou volume, selon l'organe concerné. La taille d'un organe est un facteur important dans l'évaluation de sa santé et de son fonctionnement. Des variations significatives par rapport à la normale peuvent indiquer une maladie, une inflammation, une tumeur ou d'autres conditions anormales. Les médecins utilisent diverses méthodes pour mesurer la taille d'un organe, y compris l'examen physique, l'imagerie médicale (comme les radiographies, tomodensitométries, imageries par résonance magnétique), et l'endoscopie.
Je suis désolé, "protéines de grossesse" n'est pas un terme médical établi. Cependant, il est possible que vous cherchiez des informations sur les changements de protéines pendant la grossesse.
Pendant la grossesse, le corps subit de nombreux changements, y compris des modifications du profil des protéines. Certaines protéines peuvent être produites en plus grandes quantités pour répondre aux besoins de la mère et du fœtus en développement. Par exemple, certaines protéines de transport telles que l'albumine sérique sont souvent élevées pendant la grossesse pour aider à transporter les nutriments vers le placenta. De même, des protéines spécifiques à la grossesse, comme l'hCG (gonadotrophine chorionique humaine) et l'hPL (lactogénine placentaire), sont produites par le placenta et jouent un rôle crucial dans le maintien de la grossesse et la préparation de la production de lait maternel.
Cependant, sans plus de contexte, il est difficile de fournir une définition médicale précise des "protéines de grossesse". Si vous cherchez des informations sur une protéine spécifique pendant la grossesse ou si vous avez des préoccupations concernant votre santé pendant la grossesse, je vous recommande de consulter un professionnel de la santé qualifié.
La relaxine est une hormone peptidique qui se trouve principalement chez les femmes pendant la grossesse. Elle est produite par le placenta et le corps jaune des ovaires. La relaxine a pour rôle de détendre les ligaments et les muscles, en particulier ceux de l'utérus et du bassin, afin de faciliter l'accouchement. Elle contribue également à la dilatation du col de l'utérus pendant le travail. En plus de ses effets sur le système reproducteur, la relaxine peut aussi jouer un rôle dans la régulation des processus inflammatoires et métaboliques dans l'organisme. Des niveaux anormaux de relaxine ont été associés à certaines complications de la grossesse, telles que la prééclampsie et le travail prématuré.
La viviparité des non-mammifères est un mode de reproduction où l'embryon se développe à l'intérieur du corps de la mère et naît vivant, ce qui est plus couramment associé aux mammifères. Cependant, certains reptiles, poissons et invertébrés non mammifères présentent également cette caractéristique. Dans ces cas, l'oeuf fécondé reste à l'intérieur de la mère après la fécondation externe ou interne, et l'embryon se nourrit des réserves nutritives de l'oeuf ou, dans certains cas, de tissus de la mère via un placenta rudimentaire. Contrairement aux mammifères, ces animaux ne produisent pas de lait et les nouveau-nés doivent trouver leur propre nourriture après la naissance.
La nafoxidine est un médicament antihistaminique et analgésique, qui a été utilisé dans le traitement de certaines formes d'arthrite et de douleurs musculaires. Il agit en bloquant l'action des histamines, des substances chimiques libérées dans l'organisme pendant une réaction allergique, ainsi qu'en interagissant avec les récepteurs opioïdes pour soulager la douleur.
Cependant, il est important de noter que la nafoxidine n'est plus largement utilisée en raison de ses effets secondaires sévères, tels que des problèmes gastro-intestinaux, des vertiges, une somnolence, des troubles de l'équilibre et des mouvements anormaux. De plus, il peut interagir avec d'autres médicaments et augmenter le risque de développer des effets secondaires graves. Par conséquent, son utilisation est généralement réservée aux cas où les autres traitements se sont avérés inefficaces.
Les récepteurs d'œstrogènes sont des protéines intracellulaires qui se lient à l'œstradiol, la forme la plus active d'œstrogène, et déclenchent une série de réactions biochimiques qui régulent la transcription des gènes. Ils jouent un rôle crucial dans le développement et le maintien des caractéristiques sexuelles secondaires féminines, ainsi que dans la régulation du cycle menstruel et de la fonction reproductive. Les récepteurs d'œstrogènes se trouvent dans divers tissus, y compris les seins, l'utérus, les os, le cerveau et le système cardiovasculaire. Des anomalies dans les récepteurs d'œstrogènes ont été associées à un certain nombre de conditions médicales, telles que le cancer du sein et l'ostéoporose.
Les trophoblastes sont des cellules spécialisées qui se forment pendant le développement embryonnaire précoce chez les mammifères. Dans l'espèce humaine, ils jouent un rôle crucial dans la formation de la placentation et dans l'interface mère-fœtus.
Après la fécondation, l'embryon se déplace vers la muqueuse utérine où il s'implante. Pendant ce processus, les cellules extérieures de la blastocyste (une structure précoce composée de plusieurs cellules qui forment l'embryon) deviennent les trophoblastes. Ces cellules prolifèrent et se différencient en deux types : les cellules cytotrophoblastiques internes et externes, également appelées cellules de Langhans.
Les cellules cytotrophoblastiques externes sont impliquées dans la dégradation des tissus maternels pour permettre l'invasion de l'embryon dans la muqueuse utérine et établir une circulation sanguine entre la mère et le fœtus. Elles sécrètent également des enzymes qui aident à dégrader les protéines de la matrice extracellulaire, facilitant ainsi l'invasion.
Les cellules cytotrophoblastiques internes forment plusieurs structures importantes, telles que les villosités choriales, qui sont essentielles au développement du placenta. Les villosités choriales sont des excroissances remplies de vaisseaux sanguins qui se développent à partir du sac vitellin et du blastocyste. Elles permettent les échanges nutritifs et gazeux entre la mère et le fœtus.
Dans certaines situations, comme dans le cas d'une grossesse molle ou d'un cancer du trophoblaste, ces cellules peuvent se multiplier de manière anormale et envahir les tissus environnants, entraînant des complications médicales graves.
Le terme « Transport des spermatozoïdes » fait référence au processus par lequel les spermatozoïdes sont transportés depuis leur site de production dans les testicules, via les voies séminales, jusqu'à l'extérieur du corps pendant l'éjaculation. Ce processus implique plusieurs structures et événements:
1. La production de spermatozoïdes a lieu dans les tubes séminifères des testicules.
2. Les spermatozoïdes matures sont transportés vers l'épididyme, une structure en forme de tube située sur la surface postérieure de chaque testicule. L'épididyme est responsable du stockage et de la maturation finale des spermatozoïdes.
3. De l'épididyme, les spermatozoïdes sont transportés dans le canal déférent (vas déférent), qui est un tube musculaire situé dans la région inguinale. Le canal déférent se courbe autour de la partie inférieure de la vessie pour devenir l'urètre proximale.
4. Pendant l'éjaculation, le sperme (un mélange de spermatozoïdes et de liquide séminal) est propulsé à travers l'urètre, passant par les glandes bulbo-urétrales et les glandes de Cowper, qui fournissent des sécrétions pour former le liquide séminal.
5. Le sperme est finalement expulsé du corps via l'urètre, qui traverse la longueur de la prostate et se termine à l'extrémité du pénis.
Ce processus permet aux spermatozoïdes d'atteindre l'environnement acide du vagin pendant les rapports sexuels, où ils peuvent survivre et nager vers l'ovule pour la fécondation potentielle.
Le récepteur ocytocine est un type de récepteur couplé aux protéines G qui se lie à l'hormone ocytocine. Il s'agit d'un récepteur membranaire présent dans les cellules du muscle utérin lisse et des glandes mammaires, entre autres tissus. Lorsque l'ocytocine se lie au récepteur ocytocine, elle déclenche une série de réactions chimiques à l'intérieur de la cellule qui entraînent une contraction du muscle utérin ou une libération de lait maternel.
Dans l'utérus, l'ocytocine et ses récepteurs jouent un rôle crucial dans le processus de travail et d'accouchement en déclenchant des contractions utérines qui aident à expulser le fœtus. Pendant l'allaitement, la libération d'ocytocine provoque la libération de lait maternel des glandes mammaires.
Les récepteurs ocytocine sont également présents dans d'autres parties du cerveau et du système nerveux central, où ils sont impliqués dans une variété de processus cognitifs et émotionnels, tels que la reconnaissance sociale, l'empathie, l'anxiété sociale, la peur et le stress.
L'épiderme est un type de tissu épithélial stratifié qui recouvre la surface du corps, la cavité interne et les organes. Il forme une barrière physique protectrice contre les agents pathogènes, les substances chimiques et les pertes d'eau. L'épiderme est composé de plusieurs couches de cellules, dont la couche externe appelée stratum corneum, qui est constituée de cellules mortes kératinisées. Sous cette couche se trouvent des couches de cellules vivantes qui se divisent et se différencient en cellules kératinisées. L'épiderme contient également des glandes sudoripares, sébacées et mammaires, ainsi que des récepteurs sensoriels.
La placentation est un terme médical qui se réfère au processus d'implantation et de développement du placenta pendant la grossesse. Le placenta est un organe vital qui se forme à partir de la fusion des tissus de l'embryon et de la muqueuse utérine (endomètre). Il joue un rôle crucial dans le soutien de la grossesse en fournissant une barrière entre le fœtus et la mère, régulant les échanges nutritifs et gazeux entre eux, produisant des hormones importantes pour la gestation et éliminant les déchets du fœtus.
Le processus de placentation commence lorsque l'embryon s'implante dans la paroi utérine, généralement environ six à dix jours après la fécondation. Les cellules de l'embryon, appelées trophoblastes, sécrètent des enzymes qui permettent à l'embryon de se fixer fermement dans l'endomètre et commencent à décomposer les tissus utérins pour établir une connexion vasculaire entre le fœtus et la mère.
Au cours des prochaines semaines, le placenta continue de se développer et de se différencier en deux parties principales : le côté maternel (qui est en contact avec l'endomètre) et le côté fœtal (qui est en contact avec les membranes amniotiques). Les vaisseaux sanguins maternels et fœtaux pénètrent dans ces régions, créant un réseau complexe de capillaires qui permettent les échanges nutritifs et gazeux entre la mère et le fœtus.
Une placentation adéquate est essentielle pour assurer une grossesse saine et un développement fœtal normal. Des problèmes de placentation, tels qu'une implantation anormale ou une insuffisance placentaire, peuvent entraîner des complications pendant la grossesse, telles que des saignements, une prééclampsie et un retard de croissance intra-utérin.
Le terme «postpartum» est d'origine latine, où «post» signifie «après» et «parere» signifie «donner naissance». Dans un contexte médical, le terme «postpartum» fait référence à la période qui suit immédiatement l'accouchement. Cette phase débute juste après la délivrance, lorsque le placenta est expulsé, et se poursuit jusqu'à environ six semaines après l'accouchement. Pendant cette période, le corps de la femme qui vient d'accoucher connaît des changements importants à mesure qu'il retourne à son état pré-grossesse.
Au cours de la phase postpartum, le système reproducteur féminin subit une série de transformations physiologiques importantes pour rétablir l'homéostasie et favoriser la récupération après la grossesse et l'accouchement. Parmi ces changements figurent la contraction de l'utérus, le retour de l'utérus à sa taille et à sa position pré-grossesse dans la cavité pelvienne, la restauration des niveaux d'hormones à leurs valeurs pré-grossesse et les modifications de la forme et de la fonction des seins pour permettre l'allaitement.
Outre ces changements physiologiques, la période postpartum est également une période critique de transition psychologique et émotionnelle pour la mère, au cours de laquelle elle doit s'adapter à son nouveau rôle et établir des liens avec son bébé. Certaines femmes peuvent présenter des problèmes de santé mentale pendant cette période, tels que la dépression postpartum ou l'anxiété postpartum, qui nécessitent une attention et un traitement médicaux appropriés.
En résumé, le terme «postpartum» fait référence à la période qui suit immédiatement l'accouchement, au cours de laquelle se produisent des changements physiologiques importants et une transition psychologique et émotionnelle pour la mère. Il est essentiel que les femmes bénéficient d'une surveillance et d'un soutien adéquats pendant cette période pour favoriser une transition en douceur vers leur nouveau rôle de parent et promouvoir leur santé physique et mentale globale.
Le terme «transport ovule» ne semble pas être un terme médical standard. Il est possible que vous cherchiez à comprendre le processus de transport des ovules (ovocytes) dans le corps humain.
Dans le cadre du processus menstruel, généralement un ovule mûr est libéré par l'ovaire et est transporté vers la trompe de Fallope où il peut être fécondé par un spermatozoïde. Ce processus de transport est facilité par les mouvements des cils dans la cavité péritonéale, ainsi que par les contractions légères des muscles lisses des trompes de Fallope.
Cependant, il convient de noter que «transport ovule» ne semble pas être un terme médical standard et qu'il est possible qu'une autre formulation puisse mieux répondre à votre question.
Les anti-oestrogènes sont des composés qui s'opposent à l'action des œstrogènes, des hormones sexuelles féminines essentielles au développement et au fonctionnement des organes reproducteurs féminins. Ils peuvent être classés en deux catégories : les anti-œstrogènes purs et les modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes (SERM).
Les anti-œstrogènes purs se lient de manière compétitive aux récepteurs des œstrogènes dans les cellules cibles, empêchant ainsi l'activation des gènes par les œstrogènes. Cela entraîne une diminution de la réponse cellulaire aux œstrogènes. Un exemple d'anti-œstrogène pur est le tamoxifène, qui est largement utilisé dans le traitement du cancer du sein hormono-dépendant.
Les modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes (SERM) peuvent se comporter comme des agonistes ou des antagonistes des œstrogènes, en fonction du tissu cible. Par exemple, le raloxifène est un SERM qui se comporte comme un antagoniste des œstrogènes dans les cellules mammaires, réduisant ainsi le risque de cancer du sein, mais il agit comme un agoniste des œstrogènes dans les os, préservant la densité osseuse et réduisant le risque de fractures.
Les anti-œstrogènes sont également utilisés dans le traitement d'autres affections hormono-dépendantes, telles que l'endométriose et les fibromes utérins. Cependant, ils peuvent entraîner des effets secondaires indésirables, tels que des bouffées de chaleur, des saignements vaginaux irréguliers et une augmentation du risque de thromboembolie veineuse.
Le transfert d'embryon est une procédure de procréation médicalement assistée (PMA) utilisée dans le traitement de l'infertilité. Elle consiste à transférer un embryon développé en laboratoire à partir d'un ovule fécondé par une technique de fécondation in vitro (FIV) dans l'utérus de la femme qui souhaite être enceinte.
Cette procédure est généralement réalisée après une période de culture en laboratoire de quelques jours, pendant laquelle les embryons sont observés pour évaluer leur qualité et leur développement. Le ou les embryons sélectionnés sont alors transférés dans l'utérus de la femme à l'aide d'un cathéter fin inséré par le col de l'utérus.
Le transfert d'embryon peut être effectué avec des embryons frais, congelés ou issus de dons. Cette procédure doit être réalisée dans des conditions stériles et sous contrôle échographique pour augmenter les chances de grossesse. Les risques associés à cette procédure sont minimes, mais peuvent inclure une infection utérine, des saignements ou des douleurs légères.
Les annexes de l'utérus, également connues sous le nom d'annexes génitales ou annexes pelviennes, se réfèrent aux structures reproductives féminines accessoires qui entourent l'utérus. Il s'agit principalement des ovaires, des trompes de Fallope et du ligament large.
1. Ovaires: Ce sont des glandes sexuelles femelles qui produisent des ovules (ovocytes) matures chaque mois pendant le cycle menstruel et sécrètent également les hormones œstrogène et progestérone, qui régulent le cycle menstruel et soutiennent la grossesse.
2. Trompes de Fallope: Ces sont des tubes minces et musculaires qui relient les ovaires à l'utérus. Leur fonction principale est de transporter les ovules libérés par les ovaires vers l'utérus après l'ovulation. La fécondation, ou la rencontre entre le sperme et l'ovule, a souvent lieu dans les trompes de Fallope.
3. Ligament large: Il s'agit d'une bande large et plate de tissu conjonctif qui relie l'utérus à la paroi latérale du bassin et contient des vaisseaux sanguins, des nerfs et des lymphatiques. Le ligament large offre un soutien structurel à l'utérus et permet aux trompes de Fallope et aux ovaires de conserver leur position relative par rapport à l'utérus.
Les annexes de l'utérus peuvent être affectées par diverses affections, notamment les kystes ovariens, l'endométriose, l'infection pelvienne et les tumeurs bénignes ou malignes.
Le diœstrus est une phase du cycle œstraux des animaux, y compris certaines primates non humaines, qui se produit après l'ovulation. Pendant cette phase, les niveaux d'hormones changent et préparent l'utérus à la possibilité d'une grossesse ou au rejet de la muqueuse utérine si la fécondation ne se produit pas. Chez certaines espèces, comme les chiens, le diœstrus est également la période pendant laquelle elles peuvent devenir fertiles et tomber enceintes. Cependant, chez les humains, le cycle menstruel n'inclut pas de phase diœstrale équivalente.
L'hyperplasie endométriale est un état pré-cancéreux dans lequel il y a une prolifération excessive et anormale des cellules de l'endomètre, qui est la muqueuse tapissant l'intérieur de l'utérus. Cette condition se caractérise par un endomètre devenant anormalement épais et parfois déformé en raison de cette croissance excessive des cellules.
L'hyperplasie endométriale est souvent causée par un déséquilibre hormonal, en particulier un excès d'oestrogène par rapport à la progestérone. Elle peut également être associée à certaines affections sous-jacentes telles que l'obésité, les troubles hépato-biliaires et certains types de tumeurs ovariennes.
Il existe deux principaux types d'hyperplasie endométriale : simplex sans atypie et complexe avec atypie. Le type simplex sans atypie présente un risque faible de transformation maligne, tandis que le type complexe avec atypie a un risque plus élevé de devenir cancéreux.
Les symptômes courants de l'hyperplasie endométriale comprennent des saignements menstruels abondants ou prolongés, des saignements entre les règles (spotting), des crampes pelviennes sévères et une augmentation du flux menstruel. Dans certains cas, elle peut être asymptomatique et découverte lors d'examens de routine.
Le traitement dépend du type et de la gravité de l'hyperplasie endométriale, ainsi que de l'âge de la patiente et de ses antécédents médicaux. Les options thérapeutiques vont des traitements hormonaux pour contrôler le déséquilibre hormonal à la thérapie progestative, qui aide à réduire la croissance excessive des cellules endométriales. Dans les cas graves ou récidivants, une hystérectomie (ablation chirurgicale de l'utérus) peut être recommandée.
Les oviductes, également connus sous le nom de trompes de Fallope, sont une paire de tubes musculo-membraneux qui relient les ovaires aux utérus chez les mammifères femelles. Ils jouent un rôle crucial dans le processus de reproduction en transportant l'ovule (ou ovocyte) depuis l'ovaire vers l'utérus après l'ovulation.
Au cours de ce voyage, si un rapport sexuel a lieu et qu'un spermatozoïde féconde l'ovule, la fécondation se produit généralement dans l'extrémité ampullaire de l'oviducte, où les conditions sont optimales pour cette rencontre. Après la fécondation, l'embryon se déplace progressivement le long de l'oviducte jusqu'à ce qu'il atteigne l'utérus, où il s'implantera dans la muqueuse utérine pour continuer à se développer.
Les oviductes sont composés de plusieurs couches : une muqueuse interne recouverte de cellules ciliées qui aident à transporter l'ovule et l'embryon, une couche musculaire qui permet la peristaltisme (contractions rythmiques) pour faciliter le mouvement, et une adventice externe fibreuse.
Les récepteurs alpha aux œstrogènes (ERα) sont des protéines intracellulaires qui fonctionnent comme des facteurs de transcription nucléaires. Ils se lient spécifiquement aux œstrogènes, une classe d'hormones stéroïdes sexuelles, et propagent les signaux hormonaux à l'intérieur de la cellule, déclenchant ainsi une cascade d'événements qui aboutissent à une réponse cellulaire spécifique.
Les ERα sont largement distribués dans divers tissus, notamment ceux du système reproducteur féminin, y compris les ovaires, l'utérus et les seins. Ils jouent un rôle crucial dans le développement et la fonction des organes sexuels féminins, ainsi que dans la régulation des cycles menstruels et de la reproduction.
En outre, les ERα sont également exprimés dans d'autres tissus en dehors du système reproducteur, tels que le cerveau, le cœur, le squelette et le tissu adipeux. Dans ces tissus, ils régulent une variété de processus physiologiques, notamment la croissance cellulaire, l'apoptose (mort cellulaire programmée), la différenciation cellulaire et la synthèse des protéines.
Des anomalies dans les voies de signalisation des ERα ont été associées à un certain nombre de maladies, notamment le cancer du sein et l'ostéoporose. Par conséquent, les ERα sont considérés comme des cibles thérapeutiques importantes pour le traitement de ces conditions.
L'endométriose est une condition gynécologique courante dans laquelle le tissu qui tapisse l'intérieur de l'utérus, appelé endomètre, se développe et se fixe en dehors de l'utérus. Ce tissu endométrial ectopique réagit aux hormones sexuelles féminines de la même manière que le tissu endométrial normal à l'intérieur de l'utérus. Il s'épaissit, se brise et saigne avec chaque cycle menstruel. Cependant, contrairement au sang menstruel qui s'écoule de l'utérus vers l'extérieur du corps pendant les règles, le sang et les débris des tissus endométriaux dans l'endométriose ne peuvent pas sortir du corps.
Cela entraîne une inflammation locale, ce qui peut provoquer la formation de cicatrices et d'adhérences (bandes fibreuses qui peuvent coller les organes pelviens ensemble). Les lésions d'endométriose peuvent se développer sur les ovaires, les trompes de Fallope, la paroi extérieure de l'utérus, les intestins, la vessie et, dans de rares cas, sur d'autres organes comme les poumons.
Les symptômes courants de l'endométriose comprennent des douleurs pelviennes sévères et persistantes, en particulier pendant les menstruations, des rapports sexuels douloureux, une douleur intense lors de la défécation ou de la miction pendant les règles, des saignements menstruels abondants ou prolongés, et dans certains cas, l'infertilité. Le diagnostic est généralement posé par laparoscopie, une intervention chirurgicale mineure qui permet au médecin de visualiser directement les organes pelviens et de prélever des échantillons de tissus pour analyse.
Le traitement dépend de la gravité de la maladie et du désir de grossesse de la patiente. Il peut inclure des analgésiques, des contraceptifs hormonaux, une thérapie progestative, une intervention chirurgicale pour enlever les lésions d'endométriose ou, dans certains cas, une ablation complète de l'utérus et des ovaires (hystérectomie avec ovariectomie).
Les mécanismes physiologiques de maintien de la grossesse font référence à l'ensemble des processus et fonctions coordonnés qui travaillent ensemble pour permettre et maintenir une grossesse viable jusqu'à terme. Ces mécanismes comprennent:
1. La nidation (ou implantation) : Après la fécondation, l'œuf se déplace dans la trompe de Fallope vers l'utérus où il s'implante dans la muqueuse utérine (endomètre) environ six à dix jours plus tard.
2. La sécrétion des hormones : L'hormone gonadotrophine chorionique humaine (hCG) est sécrétée par le placenta après la nidation. Le rôle principal de l'hCG est de maintenir la production continue de progestérone et d'estriol par le corps jaune des ovaires, empêchant ainsi la menstruation et soutenant la muqueuse utérine pour un développement adéquat du fœtus.
3. La croissance du placenta : Le placenta est un organe vital qui se développe dans l'utérus pendant la grossesse. Il fournit une connexion entre le système circulatoire de la mère et celui du fœtus, permettant ainsi les échanges gazeux, nutritifs et hormonaux nécessaires au développement du fœtus.
4. L'immunotolérance : Pendant la grossesse, le système immunitaire de la mère doit tolérer le fœtus en développement, qui contient des antigènes paternels spécifiques. Des mécanismes complexes sont en place pour prévenir le rejet du fœtus, notamment l'augmentation de la production de cellules T régulatrices et la modulation de la réponse immune maternelle.
5. La fonction musculaire utérine : L'utérus doit se détendre pendant la grossesse pour permettre l'expansion nécessaire à l'accueil du fœtus en développement. Les hormones relaxines et prostaglandines jouent un rôle crucial dans la relaxation des muscles utérins, empêchant ainsi les contractions prématurées.
6. La régulation de la pression artérielle : Pendant la grossesse, le volume sanguin maternel augmente considérablement pour répondre aux besoins accrus du fœtus en développement. Des mécanismes complexes sont en place pour maintenir une pression artérielle adéquate et prévenir l'hypertension gestationnelle, qui peut entraîner des complications maternelles et fœtales.
Ces processus sont essentiels au maintien d'une grossesse saine et à la naissance d'un bébé en bonne santé. Toute perturbation de ces mécanismes peut entraîner des complications maternelles ou fœtales, telles que la prééclampsie, le retard de croissance intra-utérin, l'accouchement prématuré et d'autres affections.
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Vagin3
- la chirurgie gynécologique est une chirurgie qui s'intéresse aux organes génitaux de la femme : vulve, vagin, utérus et ses annexes (ovaires et trompes). (wikipedia.org)
- Introduction aux tumeurs gynécologiques Les cancers gynécologiques concernent le plus souvent l' utérus, les ovaires, le col, la vulve, le vagin, les trompes de Fallope ou le péritoine. (msdmanuals.com)
- On parle souvent d'infections utéroannexielles car la salpingite est souvent postérieure à la pénétration d'un germe par les voies naturelles (vagin et utérus) et elle se propage aux annexes de l'utérus, trompes et pavillon, mais aussi aux ovaires et à la cavité abdominale. (dictionnaire-medical.net)
Ovaires2
- les annexes correspondent aux ovaires, aux trompes de Fallope et aux tissus conjonctifs environnants. (msdmanuals.com)
- Les masses pelviennes peuvent provenir de la partie supérieure de l'appareil reproducteur féminin (col, utérus, trompes de Fallope, ovaires) ou d'autres structures pelviennes (intestins, vessie, uretères). (msdmanuals.com)
L'appareil1
- La gynécologie est une spécialité médico-chirurgicale qui s'occupe de la physiologie et des maladies de l'appareil génital féminin. (wikipedia.org)
Souvent1
- Avec plus de 6.000 maladies génétiques répertoriées, on entend souvent dire qu'une maladie a une origine génétique. (dr-karazaitri-ma.net)
D'une2
- La pathologie de la verge peut être également tumorale et traumatique mais aussi fibrosante dans le cadre de la maladie de Lapeyronie (apparition d'une induration, déformation et dysérection). (institut-de-radiologie.com)
- Les principales indications de l'échographie de la verge sont le bilan d'un traumatisme, la recherche d'une plaque ou d'un nodule fibreux d'une maladie de Lapeyronie et le diagnostic d'un nodule fibreux ou tumoral. (institut-de-radiologie.com)
Glandes1
- L'oncologie digestive prend en charge les patients atteints de tumeur du tube digestif et des glandes annexes tels que les cancers de l'œsophage, l'estomac, l'intestin grêle, le côlon, le rectum, l'anus, le foie, les voies biliaires, le pancréas et le péritoine. (bergonie.fr)
Chirurgie2
- Tribble a été directeur de programme pour la résidence en chirurgie, leflunomide médicament prix maroc utilisez des annexes. (klucznicy.org.pl)
- Cet examen, réalisé au microscope, permet d'évaluer l'étendue de la maladie et de décider si la chirurgie doit être complétée ou non par une chimiothérapie. (bergonie.fr)
D'un1
- A retenir : Une maladie génétique est donc une anomalie d'un ou de plusieurs gènes due à une mutation, sur un ou sur plusieurs chromosomes et provoquant des dysfonctionnements dans l'organisme. (dr-karazaitri-ma.net)
Organes1
- Les articles encyclopédiques et la foire aux questions de la rubrique anatomie féminine de docteurclic contiennent de nombreux schéma et des explications détaillées qui aident à comprendre les différents organes de l'anatomie féminine intime et leurs possibles maladies. (docteurclic.com)
Tissus1
- Grâce au Dr Hamer, nous savons maintenant que les maladies sont spécifiques à ces quatre types de tissus et qu'elles ne « débordent » quasiment jamais sur les autres couches puisque leur origine conflictuelle ne concerne que l'une d'entre elles. (neosante.eu)
Partie1
- À travers séminaires et conférences, cet infatigable orateur tentait parallèlement de promouvoir une « médecine du sens » axée sur la symbolique des maladies et une nouvelle compréhension du vivant basée, en bonne partie, sur les découvertes du Dr Hamer. (neosante.eu)
Placenta1
- Extraplacentaire (du latin placenta [placent(a)-, -placentaire] qui signifie « galette », relatif au placenta qui relie l embryon à l utérus maternel) : qui se situe en-dehors du placenta ou qui en est indépendant. (dictionnaire-medical.net)
Chapitre1
- Voir le chapitre: Les annexes du foetus-Liquide amniotique. (gyneobs.com)
Organe1
- Extra-utérin (du latin uterus [utér(o)-, -utérin], relatif à l utérus, organe de gestation chez la femme) : qui se situe ou qui se produit à l'extérieur de l'utérus. (dictionnaire-medical.net)
Grossesse1
- Le développement simultané de deux fœtus dans un seul utérus définit la grossesse gémellaire. (gyneobs.com)