Glomérule Rénal
Syndrome Néphrotique
Podocytes
Glomérulonéphrite Segmentaire Et Focale
Glomérulonéphrite
Glomérulonéphrite Extra-Membraneuse
Glomérulonéphrite
Néphrose
Créatinine
Puromycine Aminonucléoside
Clairance Glomérulaire
Néphropathies Diabétiques
Analyse Urine
Glomérulonéphrite Lupique
Glomérulonéphrite Membranoproliférative
Défaillance Rénale Chronique
Exploration Fonctionnelle Rénale
Néphrose Lipoïdique
Inhibiteurs De L'Enzyme De Conversion De L'Angiotensine
Néphrite Interstitielle
Tubules Rénaux
Membrane Basale Glomérulaire
Disease Progression
Néphropathie Associée Au Sida
Hypertension Rénale
Prééclampsie
Immunosuppresseurs
Lisinopril
Antagonistes Des Récepteurs At1 De L'Angiotensine Ii
Biopsie
Glomerular Filtration Barrier
Maladies Expérimentales
Hypertension Artérielle
Insuffisance Rénale Chronique
Bandelettes Réactives
Insuffisance Rénale
Syndrome De Fanconi
Souris De Lignée Nzb
Maladies
Membrane Basale
Antihypertenseurs
Facteur Temps
Enalapril
Marqueur Biologique
Facteur Risque
Hypoalbuminémie
Maladie Chronique
Low Density Lipoprotein Receptor-Related Protein-2
Acide Mycophénolique
Serumalbumine
Purpura De Schönlein-Henoch
Système Rénine-Angiotensine
Losartane
Treatment Outcome
Protéine Bence Jones
Maladie Des Anticorps Antimembrane Basale Glomérulaire
Anticorps Antinucléaire
Néphrosclérose
Rat Sprague-Dawley
Tétrazoles
Lupus Erythematosus, Systemic
Polychimiothérapie
Maladie Sérique
Complément C3
Mésangium Glomérulaire
Complexe Complément Attaque Membrane
Follow-Up Studies
Amyloïdose
Diabète De Type 2
Tubules Contournés Proximaux
Fibrose
Prednisolone
Prospective Studies
Immunoglobuline G
Néphrologie
Hypertension De La Grossesse
Retrospective Studies
Ramipril
Rats, Transgenic
Alpha-Globulines
Indice De Gravité
Rats De Lignée Lew
Néphropathie Familiale Avec Surdité
Rat Wistar
Plasmaphérèse
Cyclosporine
La protéinurie est un terme médical qui décrit la présence excessive de protéines dans l'urine. Normalement, les protéines sont trop grandes pour passer à travers les filtres des reins et doivent rester dans le sang. Cependant, certaines conditions médicales peuvent endommager les reins et provoquer une fuite de protéines dans l'urine.
La protéinurie est souvent un signe de maladie rénale, mais elle peut également être causée par d'autres affections telles que le diabète sucré non contrôlé, l'hypertension artérielle sévère, les infections rénales, certaines maladies auto-immunes et certains médicaments néphrotoxiques.
Il existe deux types de protéinurie : la protéinurie orthostatique et la protéinurie permanente. La protéinurie orthostatique se produit lorsque les protéines sont présentes dans l'urine uniquement après une période de position debout ou marchée, tandis que la protéinurie permanente est présente à tout moment, quelle que soit la position du patient.
La détection de la protéinurie peut se faire par une analyse d'urine de routine ou par des tests plus spécifiques tels que l'électrophorèse des protéines urinaires. Le traitement de la protéinurie dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des changements de mode de vie, des médicaments ou une intervention chirurgicale dans les cas graves.
Un glomérule rénal est une structure complexe et cruciale des reins qui joue un rôle central dans la formation d'urine. Il s'agit essentiellement d'une boule de capillaires entourée d'une enveloppe cellulaire appelée la capsule de Bowman. Les glomérules rénaux sont responsables de la filtration du sang pour éliminer les déchets et l'excès de liquide, tout en conservant les cellules sanguines et les protéines vitales dans le corps.
Chaque rein contient environ un million de glomérules rénaux. Ils sont situés dans la corticale rénale, qui est la région externe du rein. L'intérieur des capillaires glomérulaires est perméable aux petites molécules comme l'eau, le glucose et les ions, mais pas aux grosses molécules telles que les protéines et les globules rouges.
Le processus de filtration commence lorsque la pression artérielle force le sang à travers les capillaires minces du glomérule. Cette pression permet aux petites molécules de traverser la paroi capillaire et d'entrer dans l'espace de la capsule de Bowman. Ce liquide filtré, appelé ultrafiltrat, contient des déchets métaboliques tels que l'urée et la créatinine, ainsi que de l'eau et d'autres petites molécules.
L'ultrafiltrat passe ensuite par une série de tubules qui réabsorbent sélectivement certains composants avant que le liquide restant ne devienne l'urine. Les glomérules rénales sont donc essentielles pour maintenir l'équilibre hydrique et électrolytique dans le corps, ainsi que pour réguler la composition du sang en éliminant les déchets toxiques.
Le syndrome néphrotique est un trouble rénal caractérisé par une combinaison de symptômes et de signes résultant d'une altération de la barrière de filtration glomérulaire. Il se traduit principalement par une protéinurie sévère (perte excessive de protéines dans les urines, généralement supérieure à 3,5 g par jour), une hypoalbuminémie sévère (diminution du taux d'albumine dans le sang) et une hyperlipidémie (augmentation des lipides sanguins).
Ce syndrome peut entraîner un œdème, qui est une accumulation de liquide dans les tissus corporels, en particulier au niveau des membres inférieurs et du visage. Il peut également conduire à une susceptibilité accrue aux infections, en raison de la baisse des niveaux d'immunoglobulines dans le sang.
Le syndrome néphrotique peut être primitif (idiopathique), ce qui signifie qu'il est la conséquence directe d'une maladie rénale sous-jacente, ou secondaire, lorsqu'il est associé à une autre pathologie systémique, comme le diabète sucré, l'amylose, les vascularites, ou certaines infections.
Les causes primitives du syndrome néphrotique sont souvent liées à des lésions glomérulaires spécifiques, telles que la néphrose lipoïde (associée à une atteinte des podocytes) ou la glomérulosclérose segmentaire et focale. Le diagnostic repose sur l'analyse de l'urine, du sang et parfois sur une biopsie rénale pour identifier la cause sous-jacente et adapter le traitement.
Les podocytes sont des cellules spécialisées situées dans le revêtement épithélial de la couche viscérale de la capsule de Bowman dans les reins. Ils forment une barrière perméable qui permet au filtrat sanguin de passer du sang aux tubules rénaux, tout en empêchant la perte de protéines importantes dans l'urine. Les podocytes ont des processus longs et ramifiés appelés foot processes ou pédicelles, qui s'interdigitent avec les foot processes des cellules voisines pour former une structure filtrante complexe appelée la membrane basale glomérulaire. Des lésions ou des maladies des podocytes peuvent entraîner une protéinurie (perte de protéines dans l'urine) et éventuellement une insuffisance rénale.
La glomérulonéphrite segmentaire et focale est une forme de lésion rénale caractérisée par des dommages infligés à une partie (segment) des glomérules, les structures responsables de la filtration du sang dans le rein. Cette condition affecte seulement certains (focale) des glomérules, plutôt que tous ceux-ci.
Les lésions segmentaires et focales peuvent être observées dans divers types de glomérulonéphrites, y compris la glomérulonéphrite rapidement progressive (RPGN) et la néphropathie à IgA. Les symptômes associés à cette condition peuvent inclure une protéinurie (perte de protéines dans l'urine), une hématurie (présence de sang dans les urines), une hypertension artérielle et une insuffisance rénale.
Le diagnostic de la glomérulonéphrite segmentaire et focale est généralement établi par biopsie rénale, qui permet d'examiner les tissus rénaux au microscope et de déterminer l'étendue des dommages causés aux glomérules. Le traitement peut inclure une combinaison de médicaments immunosuppresseurs et de contrôle des facteurs de risque, tels que l'hypertension artérielle et l'hyperlipidémie.
La glomérulonéphrite est une affection rénale caractérisée par l'inflammation des glomérules, qui sont les structures microscopiques dans les reins responsables de la filtration du sang. Cette inflammation peut entraîner une altération de la fonction rénale, y compris la protéinurie (présence de protéines dans l'urine), l'hématurie (présence de globules rouges dans l'urine) et une diminution du débit de filtration glomérulaire.
La glomérulonéphrite peut être causée par une variété de facteurs, y compris des infections, des maladies auto-immunes, des médicaments et d'autres affections systémiques. Les symptômes peuvent varier en fonction de la gravité de l'inflammation et de la durée de la maladie, mais peuvent inclure une hypertension artérielle, une protéinurie, une hématurie, une insuffisance rénale aiguë ou chronique, et des œdèmes (gonflements) dans les jambes ou d'autres parties du corps.
Le diagnostic de glomérulonéphrite est généralement posé sur la base d'une combinaison d'analyses d'urine, de tests sanguins et d'une biopsie rénale. Le traitement dépend de la cause sous-jacente de l'inflammation et peut inclure des médicaments pour contrôler l'inflammation et la pression artérielle, ainsi que des mesures visant à prévenir les complications telles que l'insuffisance rénale.
La glomérulonéphrite extra-membraneuse (GNM) est une forme spécifique de glomérulopathie, qui est un groupe de maladies rénales caractérisées par des lésions au niveau des glomérules, les structures du rein responsables de la filtration du sang. Dans le cas de la GNM, les dommages se produisent dans la membrane externe (ou membrane basale) des capillaires glomérulaires.
La cause sous-jacente de cette maladie est généralement une réaction auto-immune anormale, où le système immunitaire produit des anticorps contre ses propres protéines, principalement la protéine PLA2R (protéine associée aux lésions rénales). Cela entraîne une inflammation et un dépôt de complexes immuns dans la membrane externe des capillaires glomérulaires, altérant ainsi leur perméabilité et fonctionnement.
Les symptômes courants de la GNM comprennent l'hématurie (présence de sang dans les urines), la protéinurie (perte excessive de protéines dans les urines) et l'hypertension artérielle. Dans certains cas, elle peut également entraîner une insuffisance rénale, nécessitant éventuellement une dialyse ou une transplantation rénale. Le diagnostic est généralement posé par biopsie rénale et analyse immunohistochimique des échantillons prélevés.
Le traitement de la glomérulonéphrite extra-membraneuse vise principalement à contrôler l'inflammation et à supprimer l'activité du système immunitaire. Les médicaments couramment utilisés comprennent des corticostéroïdes, des immunosuppresseurs et des agents cytotoxiques. Dans certains cas, un traitement spécifique visant à éliminer les anticorps pathogènes peut être envisagé, comme l'utilisation d'immunoadsorption thérapeutique ou de rituximab.
Les maladies rénales sont des affections ou des désordres qui affectent les reins et perturbent leur fonction normale d'élimination des déchets et des liquides du corps. Elles peuvent être causées par une variété de facteurs, y compris des infections, des malformations congénitales, des maladies auto-immunes, des traumatismes, des tumeurs et des affections systémiques telles que le diabète et l'hypertension artérielle.
Les maladies rénales peuvent se manifester de diverses manières, selon leur cause sous-jacente et leur gravité. Les symptômes courants comprennent une urination fréquente ou douloureuse, une fatigue extrême, des douleurs lombaires, un gonflement des jambes et des chevilles, une hypertension artérielle et une mauvaise haleine.
Les maladies rénales peuvent entraîner des complications graves, telles que l'insuffisance rénale, qui peut nécessiter une dialyse ou une greffe de rein. Il est donc important de diagnostiquer et de traiter les maladies rénales dès que possible pour prévenir des dommages irréversibles aux reins.
Le diagnostic des maladies rénales implique généralement des tests d'imagerie, tels qu'une échographie ou une tomographie computérisée, ainsi que des analyses d'urine et de sang pour évaluer la fonction rénale. Le traitement dépend de la cause sous-jacente de la maladie rénale et peut inclure des médicaments, des changements de mode de vie ou une intervention chirurgicale.
Un rein est un organe en forme de haricot situé dans la région lombaire, qui fait partie du système urinaire. Sa fonction principale est d'éliminer les déchets et les liquides excessifs du sang par filtration, processus qui conduit à la production d'urine. Chaque rein contient environ un million de néphrons, qui sont les unités fonctionnelles responsables de la filtration et du réabsorption des substances utiles dans le sang. Les reins jouent également un rôle crucial dans la régulation de l'équilibre hydrique, du pH sanguin et de la pression artérielle en contrôlant les niveaux d'électrolytes tels que le sodium, le potassium et le calcium. En outre, ils produisent des hormones importantes telles que l'érythropoïétine, qui stimule la production de globules rouges, et la rénine, qui participe au contrôle de la pression artérielle.
La néphrose est un terme médical utilisé pour décrire un ensemble de symptômes qui indiquent une maladie rénale caractérisée par des dommages aux glomérules (petits vaisseaux sanguins dans les reins). Les principales manifestations de la néphrose comprennent une protéinurie massive (perte excessive de protéines dans l'urine), une hypoalbuminémie sévère (diminution des taux sanguins d'albumine), une hyperlipidémie (augmentation des taux sanguins de lipides) et un œdème (accumulation de liquide dans les tissus corporels).
La néphrose est souvent associée à des maladies sous-jacentes telles que le syndrome néphrotique, qui peut être causé par une variété de facteurs, y compris des affections glomérulaires primaires (telles que la glomérulonéphrite minime changeante) ou secondaires (telles que le diabète sucré, l'amylose, les maladies vasculaires, les infections et certains médicaments).
Le traitement de la néphrose dépend de la cause sous-jacente. Il peut inclure des médicaments pour contrôler l'inflammation, réduire la pression artérielle et abaisser le taux de cholestérol, ainsi qu'un régime alimentaire pauvre en sel et riche en protéines pour aider à gérer l'œdème et les déséquilibres électrolytiques. Dans certains cas graves, une dialyse ou une transplantation rénale peut être nécessaire.
La créatinine est un sous-produit métabolique qui résulte du fonctionnement normal des muscles squelettiques et du tissu cardiaque. Elle est produite à partir de la dégradation de la créatine, une molécule présente en grande quantité dans les muscles. La créatinine est éliminée principalement par le système rénal, étant filtrée par le glomérule rénal et excrétée dans l'urine.
Dans des conditions de santé optimales, les taux sériques de créatinine restent relativement stables et sont utilisés comme marqueurs de la fonction rénale. Une augmentation des taux de créatinine sérique peut indiquer une insuffisance rénale, car les reins ne parviennent pas à éliminer efficacement la créatinine du sang. Cependant, il est important de noter que certains facteurs, tels que l'âge, le sexe, la masse musculaire et l'état nutritionnel, peuvent influencer les niveaux de créatinine sérique et doivent être pris en compte lors de son interprétation.
La puromycine aminonucléoside est un antibiotique glycosidique, isolé à l'origine de la bactérie Streptomyces alboniger. Il est composé d'un résidu adénine et d'un sucre unique, la puromycinose.
Dans un contexte médical, la puromycine aminonucléoside est souvent utilisée en recherche biomédicale comme outil expérimental pour étudier la synthèse des protéines. Elle inhibe spécifiquement l'initiation de la traduction des ARN messagers en chaînes polypeptidiques, ce qui conduit à un arrêt prématuré de la synthèse des protéines et finalement à la mort des cellules.
Cependant, il est important de noter que la puromycine aminonucléoside n'est pas utilisée comme médicament chez l'homme en raison de sa toxicité générale élevée et de son manque d'effets thérapeutiques spécifiques.
La clairance glomérulaire est un terme utilisé en médecine et en physiologie rénale pour décrire le taux auquel les reins peuvent éliminer un produit chimique particulier, généralement la créatinine, de la circulation sanguine. Elle est mesurée en unités de volume par unité de temps, comme millilitres par minute (ml/min).
Dans des conditions normales, les reins filtrent le sang dans les glomérules, qui sont des structures complexes composées de petits vaisseaux sanguins et de tissus environnants. Les déchets et l'excès de liquide passent à travers la membrane glomérulaire et pénètrent dans l'espace de Bowman, d'où ils sont ensuite transportés vers les tubules rénaux pour être réabsorbés ou excrétés.
La clairance glomérulaire est calculée en mesurant la concentration de créatinine dans le sang et dans l'urine pendant une certaine période, puis en utilisant une formule mathématique pour déterminer le volume de sang qui serait nécessaire pour contenir la quantité totale de créatinine éliminée pendant cette période.
Une clairance glomérulaire réduite peut indiquer une maladie rénale ou une insuffisance rénale, car elle reflète une diminution de la capacité des reins à filtrer le sang et à éliminer les déchets.
La néphropathie diabétique est un terme utilisé pour décrire les lésions rénales spécifiques qui se produisent chez certaines personnes atteintes de diabète sucré. Il s'agit d'une complication microvasculaire du diabète, ce qui signifie qu'elle affecte les petits vaisseaux sanguins, y compris ceux des reins.
Au fil du temps, l'exposition à la glycémie élevée endommage les vaisseaux sanguins dans les reins, ce qui entraîne une fuite de protéines dans l'urine, une affection connue sous le nom de protéinurie. Au début, seules de petites quantités de protéines peuvent être détectées dans l'urine, mais sans traitement, la quantité de protéines peut augmenter avec le temps, ce qui entraîne une maladie rénale plus grave.
La néphropathie diabétique peut finalement évoluer vers une insuffisance rénale, nécessitant une dialyse ou une transplantation rénale. Elle est l'une des principales causes de maladies rénales et d'insuffisance rénale terminale dans le monde.
Le contrôle strict de la glycémie et de la pression artérielle, ainsi que l'utilisation de médicaments néphroprotecteurs peuvent aider à retarder ou à prévenir la progression de la néphropathie diabétique.
L'analyse d'urine, également appelée examen d'urine ou urinalysis en anglais, est un test médical couramment utilisé pour évaluer la santé globale des reins et du système urinaire. Elle consiste à examiner les propriétés physiques, chimiques et microscopiques de l'urine.
Voici une définition plus détaillée :
1. Propriétés physiques : elles comprennent la couleur, la transparence et l'odeur de l'urine. La couleur normale de l'urine varie du jaune pâle au jaune ambré, en fonction de la concentration d'urochrome (un pigment présent dans l'urine). L'urine claire indique une bonne hydratation, tandis que des changements de couleur vers le brun peuvent suggérer des problèmes rénaux ou hépatiques. La transparence est généralement claire, mais la présence de sédiments ou de particules peut entraîner une certaine turbidité. L'odeur normale de l'urine est légèrement ammoniaquée, mais des odeurs inhabituelles peuvent indiquer des infections, une mauvaise hygiène ou la consommation d'aliments spécifiques (comme l'asparagus).
2. Propriétés chimiques : elles comprennent le pH, la densité urinaire et les tests spécifiques pour détecter des composants anormaux tels que le glucose, les protéines, les nitrites, les bilirubines et les leucocytes. Le pH de l'urine se situe généralement entre 4,5 et 8,0. Un pH inférieur à 5,0 peut indiquer une infection urinaire, tandis qu'un pH supérieur à 8,0 peut être le signe d'une maladie rénale ou d'une consommation excessive de liquides alcalins. La densité urinaire reflète la concentration des électrolytes et des autres substances dans l'urine. Une densité urinaire faible peut indiquer une déshydratation, tandis qu'une densité urinaire élevée peut être le signe d'une maladie rénale ou d'une insuffisance surrénalienne.
3. Examen microscopique : il permet de rechercher des cellules anormales, des bactéries et des cristaux dans l'urine. Les globules rouges (érythrocytes) et les globules blancs (leucocytes) peuvent indiquer une inflammation ou une infection. Des bactéries peuvent être présentes en cas d'infection urinaire, tandis que des cristaux peuvent être observés dans certaines maladies rénales ou en raison de la consommation de certains médicaments.
L'analyse d'urine est un examen simple et non invasif qui permet de détecter divers problèmes de santé, tels que des infections, des maladies rénales et des troubles métaboliques. Il est recommandé de réaliser cet examen régulièrement, en particulier chez les personnes atteintes de certaines maladies chroniques ou qui prennent des médicaments susceptibles d'affecter la fonction rénale.
L'albuminurie est un terme médical qui décrit la présence anormale d'albumine dans l'urine. L'albumine est une protéine importante que l'on trouve normalement en petites quantités dans l'urine, mais lorsque les reins sont endommagés ou ne fonctionnent pas correctement, ils peuvent permettre à des niveaux excessifs d'albumine de s'écouler dans l'urine.
L'albuminurie est souvent un signe précoce de maladie rénale et peut être détectée par des tests d'urine de routine. Des taux élevés d'albumine dans l'urine peuvent indiquer une variété de conditions sous-jacentes, notamment le diabète, l'hypertension artérielle, les maladies rénales primaires et d'autres affections systémiques.
Il est important de diagnostiquer et de traiter rapidement l'albuminurie pour prévenir ou ralentir la progression de la maladie rénale vers l'insuffisance rénale. Le traitement peut inclure des modifications du mode de vie, des médicaments pour contrôler les conditions sous-jacentes et, dans certains cas, une intervention chirurgicale ou une dialyse rénale.
La néphrite est un terme médical générique qui se réfère à l'inflammation des reins, plus spécifiquement du tissu rénal parenchymateux. Cette inflammation peut être causée par diverses affections, y compris les infections, les maladies auto-immunes, les troubles métaboliques et les lésions rénales.
Il existe deux principaux types de néphrite : la néphrite interstitielle et la glomérulonéphrite. La néphrite interstitielle implique une inflammation du tissu rénal entre les tubules, tandis que la glomérulonéphrite affecte les glomérules, qui sont des structures microscopiques dans les reins responsables de la filtration du sang.
Les symptômes courants de la néphrite peuvent inclure une hématurie (présence de sang dans l'urine), une protéinurie (présence de protéines dans l'urine), une hypertension artérielle, des œdèmes (gonflements) et des douleurs au bas du dos. Le traitement dépendra de la cause sous-jacente de l'inflammation rénale et peut inclure des médicaments pour combattre les infections, des immunosuppresseurs pour traiter les maladies auto-immunes ou des changements dans le mode de vie pour gérer les troubles métaboliques.
L'hématurie est un terme médical qui décrit la présence de sang dans l'urine. Cette condition peut être visible à l'œil nu, on parle alors d'hématurie macroscopique ou microscopique si le sang n'est détectable qu'au microscope lors d'une analyse d'urine. L'hématurie peut être le signe de diverses affections, allant des infections des voies urinaires à des maladies rénales plus graves, telles que les tumeurs cancéreuses. Des facteurs tels qu'une activité physique intense, des traumatismes ou certaines médications peuvent également provoquer une hématurie. Il est important de consulter un médecin si vous remarquez du sang dans votre urine pour en déterminer la cause et recevoir un traitement approprié.
La glomérulonéphrite lupique est une complication rénale du lupus érythémateux systémique (LES), un trouble auto-immun qui peut affecter divers organes dans le corps. Dans cette condition, le système immunitaire du corps attaque par erreur les tissus sains, y compris ceux des reins.
La glomérulonéphrite lupique se produit lorsque les glomérules, les petites structures dans les reins qui filtrent les déchets sanguins, deviennent enflammées et endommagées en raison de cette réponse auto-immune. Cela peut entraîner une variété de symptômes rénaux, tels que la protéinurie (fuite de protéines dans l'urine), l'hématurie (présence de sang dans l'urine) et une fonction rénale réduite.
La glomérulonéphrite lupique peut varier en gravité, allant d'une forme légère et asymptomatique à une forme sévère qui peut entraîner une insuffisance rénale aiguë ou chronique. Le diagnostic est généralement posé sur la base des antécédents médicaux du patient, d'un examen physique, de tests de laboratoire (y compris une analyse d'urine et des tests sanguins) et d'une biopsie rénale.
Le traitement de la glomérulonéphrite lupique dépend de sa gravité et peut inclure des médicaments immunosuppresseurs, tels que la prednisone, la mycophénolate mofétil et l'azathioprine, ainsi qu'un traitement de support pour gérer les symptômes. Dans les cas graves, une dialyse ou une transplantation rénale peut être nécessaire.
La glomérulonéphrite membranoproliférative (GNMP) est un type de maladie rénale inflammatoire qui affecte les minuscules vaisseaux sanguins dans les reins appelés glomérules. Dans la GNMP, il y a une prolifération anormale des cellules glomérulaires et une accumulation de matériau dans la membrane basale glomérulaire, ce qui entraîne un épaississement de cette membrane.
La GNMP peut être classée en deux types principaux : primaire (idiopathique) ou secondaire à d'autres affections sous-jacentes telles que des infections, des maladies auto-immunes, des cancers ou l'utilisation de certains médicaments.
Les symptômes courants de la GNMP peuvent inclure une protéinurie (perte de protéines dans les urines), une hématurie (présence de sang dans les urines), une hypertension artérielle et une insuffisance rénale. Le diagnostic est généralement posé par biopsie rénale, qui permet d'examiner les tissus rénaux au microscope et de confirmer le diagnostic de GNMP.
Le traitement de la GNMP dépend de la cause sous-jacente de la maladie. Dans les cas primaires, un traitement immunosuppresseur peut être utilisé pour contrôler l'inflammation et prévenir les dommages aux reins. Dans les cas secondaires, le traitement de la maladie sous-jacente est essentiel pour résoudre ou améliorer la GNMP.
La défaillance rénale chronique (DRC) est un terme médical qui décrit une maladie rénale progressive et irréversible caractérisée par une diminution durable et sévère de la fonction rénale. Cette condition est également appelée insuffisance rénale chronique ou néphropathie chronique.
La DRC se définit généralement comme une réduction persistante de l'efficacité de la filtration glomérulaire (GFR) à moins de 60 ml/min/1,73 m2 pendant plus de trois mois, associée à des signes d'atteinte rénale telles que l'albuminurie ou des lésions structurelles détectées par biopsie rénale.
La DRC peut être causée par une variété de facteurs, notamment le diabète sucré, l'hypertension artérielle, les maladies glomérulaires, les infections rénales chroniques, les anomalies congénitales des voies urinaires, et l'exposition à des toxines environnementales ou médicamenteuses.
Les symptômes de la DRC peuvent inclure une fatigue accrue, un gonflement des jambes et des chevilles, une hypertension artérielle, une urémie, une anémie, une hyperphosphatémie, une hypocalcémie, et une augmentation de la production d'hormone parathyroïdienne. Le traitement de la DRC vise à ralentir sa progression et à gérer les complications associées, y compris la dialyse ou la transplantation rénale pour les patients atteints d'insuffisance rénale terminale.
L'exploration fonctionnelle rénale (EFR) est un ensemble de tests et d'examens médicaux utilisés pour évaluer la fonction rénale d'un patient. Ces tests permettent de mesurer la capacité des reins à filtrer les déchets du sang, à réguler l'équilibre hydrique et électrolytique de l'organisme, ainsi qu'à sécréter certaines hormones.
Les principaux tests d'EFR comprennent :
1. La créatininémie : il s'agit de mesurer la concentration sanguine de créatinine, un déchet musculaire éliminé par les reins. Une augmentation de la créatininémie peut indiquer une insuffisance rénale.
2. La clairance de la créatinine : elle permet d'estimer le débit de filtration glomérulaire (DFG), qui représente le volume de sang filtré par les reins en une minute. Une diminution du DFG est un signe d'insuffisance rénale.
3. La protéinurie : il s'agit de rechercher la présence de protéines dans les urines, ce qui peut indiquer des lésions rénales ou une maladie rénale sous-jacente.
4. L'hématurie : c'est la recherche de sang dans les urines, qui peut être le signe d'une inflammation, d'une infection ou d'une lésion rénale.
5. La dosage des électrolytes sanguins : il permet de mesurer la concentration de sodium, de potassium, de chlore et de bicarbonate dans le sang, qui sont régulés par les reins.
6. L'examen cytobactériologique des urines (ECBU) : il s'agit d'un examen microbiologique permettant de détecter une éventuelle infection urinaire.
7. La radiographie et l'échographie rénale : elles permettent de visualiser la morphologie des reins, d'identifier d'éventuels calculs ou tumeurs.
8. L'urographie intraveineuse : c'est une exploration radiologique qui permet d'étudier le fonctionnement et la morphologie du rein après injection d'un produit de contraste iodé.
9. La scintigraphie rénale : elle permet d'évaluer la perfusion, la filtration glomérulaire et l'excrétion rénale grâce à l'injection d'un traceur radioactif.
10. L'IRM et le scanner rénaux : ils permettent de visualiser les reins en détail, d'identifier d'éventuelles lésions ou tumeurs.
La néphrose lipoïdique, également connue sous le nom de syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes, est un type de maladie rénale caractérisée par une perméabilité accrue des glomérules rénaux, ce qui entraîne la perte excessive de protéines dans l'urine (protéinurie). Cette perte de protéines peut entraîner une accumulation de graisse dans les reins et d'autres organes, d'où le nom de "néphrose lipoïdique".
Les symptômes typiques de cette maladie comprennent l'œdème (gonflement), en particulier autour des yeux et des jambes, une protéinurie importante, une hypoalbuminémie (faible taux d'albumine dans le sang) et une hyperlipidémie (taux élevé de graisses dans le sang).
La néphrose lipoïdique peut affecter les personnes de tous âges, mais elle est plus fréquente chez les adultes entre 20 et 40 ans. La cause exacte de cette maladie est inconnue, bien que certaines études suggèrent qu'elle puisse être liée à une réponse immunitaire anormale ou à des mutations génétiques spécifiques.
Le traitement de la néphrose lipoïdique dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des médicaments pour contrôler l'inflammation et la perméabilité des glomérules, ainsi qu'un régime alimentaire faible en sel et en graisses pour aider à gérer les symptômes. Dans certains cas, une greffe de rein peut être nécessaire pour traiter cette maladie.
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA), également connus sous le nom d'inhibiteurs de la ECA, sont une classe de médicaments largement utilisés dans le traitement de diverses affections cardiovasculaires et rénales. Ils agissent en inhibant l'enzyme de conversion de l'angiotensine, qui est responsable de la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II, un puissant vasoconstricteur qui augmente la pression artérielle et provoque une hypertrophie cardiaque à long terme.
En inhibant cette enzyme, les IECA empêchent la formation d'angiotensine II, ce qui entraîne une vasodilatation des vaisseaux sanguins, une diminution de la résistance périphérique et une baisse de la pression artérielle. Les IECA ont également des effets diurétiques et natriurétiques, ce qui signifie qu'ils augmentent la production d'urine et favorisent l'excrétion du sodium dans les urines.
Les IECA sont utilisés pour traiter l'hypertension artérielle, l'insuffisance cardiaque congestive, la néphropathie diabétique et la prévention des accidents vasculaires cérébraux. Les exemples courants d'IECA comprennent le captopril, l'énalapril, le lisinopril et le ramipril.
Les effets secondaires courants des IECA comprennent une toux sèche persistante, des étourdissements, des maux de tête, des nausées et des éruptions cutanées. Dans de rares cas, ils peuvent provoquer une réaction allergique grave connue sous le nom d'angio-œdème, qui peut mettre la vie en danger si elle n'est pas traitée rapidement.
La néphrite interstitielle est un terme général utilisé en médecine pour décrire une inflammation de la zone interstitielle du rein, qui se trouve entre les tubules rénaux. Cette condition peut affecter la fonction rénale et entraîner des symptômes tels que une diminution de la production d'urine, une augmentation de la pression artérielle, une fatigue, des nausées, des douleurs aux flancs et des changements dans le niveau d'électrolytes dans le sang.
La néphrite interstitielle peut être causée par plusieurs facteurs, y compris des infections, des médicaments, des maladies auto-immunes, et l'exposition à des toxines environnementales. Dans certains cas, la cause de la néphrite interstitielle est inconnue, ce qui est appelé une forme idiopathique de la maladie.
Le traitement de la néphrite interstitielle dépend de la cause sous-jacente. Dans les cas où la cause est due à une infection ou à un médicament, le traitement peut inclure des antibiotiques ou l'arrêt du médicament en question. Dans les cas où la maladie est causée par une maladie auto-immune, le traitement peut inclure des corticostéroïdes et d'autres immunosuppresseurs. Dans les cas graves de néphrite interstitielle, une dialyse ou une greffe de rein peuvent être nécessaires pour préserver la fonction rénale.
Les tubules rénaux sont des structures minces et tubulaires dans les reins qui jouent un rôle crucial dans la formation d'urine. Ils font partie du néphron, qui est l'unité fonctionnelle de base du rein. Chaque néphron contient un glomérule (un nœud de vaisseaux sanguins) et un tubule rénal.
Les tubules rénaux sont divisés en plusieurs segments, chacun ayant une fonction spécifique dans le processus de filtration et de réabsorption des substances dans l'urine. Les segments comprennent le tubule proximal, le loop de Henle, le distal tubule et le tube collecteur.
Le tubule rénal est responsable du transport actif et passif des ions, des molécules et de l'eau entre les tubules et le liquide interstitiel environnant. Ce processus permet au rein de réguler l'équilibre hydrique et électrolytique de l'organisme, ainsi que d'ajuster le pH du sang en réabsorbant ou en sécrétant des ions hydrogène.
Les maladies rénales peuvent affecter la structure et la fonction des tubules rénaux, entraînant une altération de la capacité du rein à réguler les niveaux d'électrolytes et d'eau dans le corps.
La membrane basale glomérulaire (MBG) est une structure fine et spécialisée dans le rein. Elle fait partie de la barrière filtrante du glomérule rénal, qui est l'unité fonctionnelle de base du néphron, le composant élémentaire du système de filtration des reins.
La MBG est une membrane semi-perméable située entre les capillaires glomérulaires et le espace de Bowman. Elle a un rôle crucial dans le processus de filtration rénale, permettant le passage des petites molécules telles que l'eau et les sels tout en retenant les grosses molécules comme les protéines.
La membrane basale glomérulaire est composée de trois couches : la lamina rara interna, la lamina densa et la lamina rara externa. Ces couches sont principalement constituées de glycosaminoglycanes, de collagènes et de protéines non collagéniques.
Des anomalies dans la structure ou la fonction de la membrane basale glomérulaire peuvent entraîner diverses maladies rénales, y compris des néphropathies glomérulaires.
La pression sanguine, également appelée tension artérielle, est la force exercée par le sang sur les parois des artères lorsqu'il est pompé par le cœur. Elle est mesurée en millimètres de mercure (mmHg) et s'exprime généralement sous la forme de deux chiffres : la pression systolique (le chiffre supérieur) et la pression diastolique (le chiffre inférieur).
La pression systolique représente la pression dans les artères lorsque le cœur se contracte et pompe le sang dans le corps. La pression diastolique, quant à elle, correspond à la pression dans les artères entre deux contractions cardiaques, lorsque le cœur est en phase de relaxation et se remplit de sang.
Une pression sanguine normale se situe généralement autour de 120/80 mmHg. Des valeurs supérieures à 130/80 mmHg peuvent être considérées comme étant en pré-hypertension, tandis que des valeurs supérieures à 140/90 mmHg sont généralement associées à une hypertension artérielle. Une pression sanguine élevée peut entraîner divers problèmes de santé, tels que des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux et des lésions rénales.
La progression d'une maladie, également appelée évolution de la maladie, se réfère à la manifestation temporelle des stades ou étapes d'une maladie chez un patient. Il s'agit essentiellement de la détérioration continue ou de l'aggravation d'un trouble médical au fil du temps, qui peut entraîner une augmentation de la gravité des symptômes, une déficience accrue, une invalidité et, éventuellement, la mort. La progression de la maladie est généralement mesurée en termes de déclin fonctionnel ou de dommages aux organes affectés. Elle peut être influencée par divers facteurs, notamment l'âge du patient, la durée de la maladie, le traitement et les comorbidités sous-jacentes. Le suivi de la progression de la maladie est crucial pour évaluer l'efficacité des interventions thérapeutiques et pour la planification des soins futurs.
Une néphrectomie est un terme médical qui se réfère à l'ablation chirurgicale d'un rein. Cette procédure peut être effectuée pour diverses raisons, y compris le traitement du cancer du rein, des infections rénales sévères et récurrentes, des tumeurs rénales bénignes volumineuses, ou des lésions rénales traumatiques. Il existe deux types principaux de néphrectomie : la néphrectomie radicale, qui consiste en l'ablation du rein, de la glande surrénale et des tissus environnants, et la néphrectomie partielle, où seule une partie du rein est retirée.
La décision d'effectuer une néphrectomie dépend de nombreux facteurs, tels que l'état général de santé du patient, l'étendue et la localisation de la maladie rénale, ainsi que les préférences personnelles du patient. Les risques associés à cette procédure comprennent des saignements, des infections, des dommages aux organes avoisinants, et dans de rares cas, une insuffisance rénale aiguë ou chronique.
Il est important de noter que la néphrectomie peut entraîner une perte de fonction rénale, ce qui peut avoir des conséquences sur l'équilibre hydrique et électrolytique du corps. Par conséquent, les patients qui ont subi une néphrectomie doivent être surveillés de près pour détecter tout signe d'insuffisance rénale ou d'autres complications.
La néphropathie associée au sida (NAS) est un type de lésion rénale qui se produit chez les personnes infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Bien que la NAS soit moins fréquente qu'auparavant grâce à l'utilisation de médicaments antirétroviraux, elle reste une cause majeure de morbidité et de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH.
La NAS se caractérise par une protéinurie importante (perte de protéines dans l'urine), une hypertension artérielle et une insuffisance rénale progressive. Les lésions rénales typiques de la NAS comprennent une glomérulosclérose focale et segmentaire avec des dépôts d'immunoglobulines M (IgM) et d'composants du complément dans le sous-endothélium glomérulaire.
Bien que la NAS soit associée à une infection au VIH, il est important de noter que tous les patients infectés par le VIH ne développeront pas cette complication rénale. Les facteurs de risque de développement de la NAS comprennent une charge virale élevée, un faible taux de CD4 et l'utilisation de médicaments antirétroviraux associés à des effets néphrotoxiques.
Le traitement de la NAS implique généralement une combinaison de médicaments antirétroviraux pour contrôler l'infection au VIH et des mesures de soutien pour gérer les complications rénales, telles que le contrôle de la pression artérielle et la limitation de l'apport en protéines. Dans certains cas, une dialyse ou une transplantation rénale peut être nécessaire pour traiter l'insuffisance rénale avancée.
L'hypertension rénale est un type d'hypertension artérielle secondaire, ce qui signifie qu'elle est causée par une condition sous-jacente. Plus précisément, l'hypertension rénale est due à des anomalies dans la fonction rénale. Les reins jouent un rôle crucial dans le maintien de l'équilibre de l'organisme, y compris la régulation de la pression artérielle. Ils produisent des hormones qui influencent la constriction et la dilatation des vaisseaux sanguins, ainsi que la quantité d'eau et de sodium éliminée dans l'urine.
Dans l'hypertension rénale, une maladie rénale endommage les petits vaisseaux sanguins dans les reins (néphrons). Cet endommagement altère la capacité des reins à réguler le volume sanguin et la résistance vasculaire, ce qui entraîne une augmentation de la pression artérielle. Souvent, l'hypertension rénale est asymptomatique et peut ne pas être détectée avant que des complications ne surviennent.
Les causes courantes d'hypertension rénale comprennent :
1. Maladie rénale chronique (MRC) : La MRC est une affection dans laquelle les reins sont endommagés progressivement et irréversiblement, entraînant une diminution de leur fonction. Environ 80 % des cas d'hypertension rénale sont dus à une MRC.
2. Glomérulonéphrite : Il s'agit d'une inflammation des glomérules, qui sont les petits filtres dans les reins responsables de la filtration du sang. Cette inflammation peut être causée par une infection, une maladie auto-immune ou une affection héréditaire.
3. Sténose de l'artère rénale : Il s'agit d'un rétrécissement ou d'un blocage de l'artère qui transporte le sang vers les reins. Ce rétrécissement peut être causé par une athérosclérose, une maladie inflammatoire des vaisseaux sanguins ou un traumatisme.
4. Tumeurs rénales : Les tumeurs bénignes et malignes dans les reins peuvent entraîner une hypertension rénale.
5. Maladies systémiques : Certaines maladies systémiques, telles que le syndrome de Cushing, la maladie de Berger et l'hypertension artérielle secondaire à des médicaments ou à des substances toxiques, peuvent également provoquer une hypertension rénale.
Le diagnostic d'hypertension rénale repose sur des antécédents médicaux détaillés, un examen physique et des tests de laboratoire, tels que l'analyse d'urine, les tests sanguins et les échographies rénales. Le traitement de l'hypertension rénale implique généralement une combinaison de médicaments antihypertenseurs, de modifications du mode de vie et, dans certains cas, de chirurgie ou d'autres interventions thérapeutiques.
La transplantation rénale est une procédure chirurgicale où un rein sain et fonctionnel est prélevé à partir d'un donneur vivant ou décédé, puis implanté dans le corps d'un receveur dont les reins sont endommagés ou non fonctionnels, généralement en raison d'une maladie rénale chronique, d'une hypertension artérielle sévère ou d'un diabète sucré avancé. Le rein transplanté assume alors la fonction excrétrice et régulatrice du corps, améliorant considérablement la qualité de vie et les perspectives de survie du receveur. Cependant, le receveur devra prendre des médicaments immunosuppresseurs à vie pour prévenir le rejet du greffon rénal.
La prééclampsie est un trouble du système cardiovasculaire et rénale qui se produit spécifiquement pendant la grossesse, généralement après la 20e semaine. Il est caractérisé par une hypertension artérielle et des dommages aux reins (protéinurie), entraînant une protéine dans l'urine. La prééclampsie peut également affecter d'autres organes, y compris le foie et le cerveau. Dans les cas graves, elle peut entraîner des complications pour la mère telles que des convulsions (eclampsia), un accident vasculaire cérébral ou une insuffisance rénale. Pour le fœtus, il peut y avoir un risque accru de naissance prématurée, de faible poids à la naissance et de décès intra-utérin. La cause exacte de la prééclampsie est inconnue, mais on pense qu'elle est liée à des problèmes avec le placenta et les vaisseaux sanguins qui alimentent ce dernier. Il n'existe pas de traitement curatif pour la prééclampsie, mais une surveillance étroite et un accouchement précoce peuvent être nécessaires pour assurer la sécurité de la mère et du bébé.
Les immunosuppresseurs sont des agents thérapeutiques qui inhibent ou réduisent la fonction du système immunitaire. Ils sont fréquemment utilisés dans le traitement des maladies auto-immunes, telles que la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé et la sclérose en plaques, ainsi que pour prévenir le rejet de greffe d'organe. Les immunosuppresseurs agissent en interférant avec les processus cellulaires et moléculaires impliqués dans la réponse immunitaire, tels que la production d'anticorps, la activation des lymphocytes T et B, et l'inflammation. Cependant, en raison de leur impact sur le système immunitaire, les immunosuppresseurs peuvent également augmenter le risque d'infections et de certains cancers.
Le lisinopril est un médicament d'ordonnance qui appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs de l'ECA (inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine). Il est utilisé pour traiter l'hypertension artérielle, l'insuffisance cardiaque congestive et les maladies rénales chroniques chez les personnes atteintes de diabète de type 1 ou de type 2. Le lisinopril agit en relaxant et en dilatant les vaisseaux sanguins, ce qui permet au cœur de pomper le sang plus facilement. Il abaisse également la quantité de liquide qui s'accumule dans le corps.
Le lisinopril est disponible sous forme de comprimés ou de solution liquide et est généralement pris une fois par jour. Les effets secondaires courants du lisinopril peuvent inclure des étourdissements, des maux de tête, la toux, la fatigue et les nausées. Dans de rares cas, il peut provoquer des réactions allergiques graves, une insuffisance rénale ou une hypotension artérielle sévère.
Il est important de suivre attentivement les instructions de dosage de votre médecin lorsque vous prenez du lisinopril et de signaler tout effet secondaire inhabituel ou préoccupant. Les personnes atteintes d'une maladie rénale, d'une maladie hépatique, d'un diabète ou d'une pression artérielle basse doivent faire l'objet d'une surveillance particulière lors de la prise de ce médicament. Le lisinopril peut également interagir avec d'autres médicaments, il est donc important d'informer votre médecin de tous les médicaments que vous prenez avant de commencer à prendre du lisinopril.
Les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II de type 1 (ARA II ou ARB en anglais) sont une classe de médicaments utilisés pour traiter l'hypertension artérielle et d'autres affections cardiovasculaires. Ils agissent en bloquant les récepteurs AT1 de l'angiotensine II, ce qui empêche l'hormone angiotensine II de se lier à ces récepteurs et de provoquer des effets néfastes tels que la constriction des vaisseaux sanguins et l'augmentation de la pression artérielle.
En bloquant les récepteurs AT1, les ARA II entraînent une dilatation des vaisseaux sanguins, ce qui permet de réduire la résistance vasculaire et la pression artérielle. Ils peuvent également offrir d'autres avantages cardiovasculaires, tels qu'une diminution du remodelage cardiaque et une protection contre les lésions rénales.
Les exemples courants de médicaments ARA II comprennent le losartan (Cozaar), le valsartan (Diovan), le candésartan (Atacand) et l'irbésartan (Avapro). Ces médicaments sont généralement bien tolérés, mais peuvent entraîner des effets secondaires tels que des étourdissements, des maux de tête, des nausées et une fatigue. Dans de rares cas, ils peuvent également provoquer une insuffisance rénale ou une hyperkaliémie (taux élevé de potassium dans le sang).
Une biopsie est un procédé médical dans lequel un échantillon de tissu corporel est prélevé et examiné de près, généralement au microscope, pour déterminer la présence ou l'absence d'une maladie ou d'une condition spécifique. Ce processus aide les médecins à poser un diagnostic précis et à planifier le traitement approprié.
Il existe plusieurs types de biopsies, en fonction de la partie du corps concernée et de la méthode utilisée pour prélever l'échantillon :
1. Biopsie par incision/excision : Dans ce type de biopsie, une incision est pratiquée dans la peau pour accéder au tissu cible. L'échantillon peut être retiré en entier (biopsie excisionnelle) ou seulement une partie du tissu peut être prélevée (biopsie incisionnelle). Ce type de biopsie est couramment utilisé pour les grains de beauté suspects, les lésions cutanées et les nodules.
2. Biopsie par aspiration : Cette procédure implique l'utilisation d'une aiguille fine pour prélever un échantillon de tissu ou de liquide dans une zone spécifique du corps. La biopsie à l'aiguille fine est souvent utilisée pour les ganglions lymphatiques enflés, les glandes thyroïdiennes et d'autres organes superficiels.
3. Biopsie au trocart : Dans ce type de biopsie, un trocart (une aiguille creuse) est inséré dans le corps pour prélever un échantillon de tissu. Ce type de biopsie est souvent utilisé pour les organes profonds comme le foie, les poumons et les os.
4. Biopsie chirurgicale : Lors d'une biopsie chirurgicale, une incision est pratiquée dans la peau pour accéder à l'organe ou au tissu cible. Une partie de l'organe ou du tissu est ensuite retirée pour analyse. Ce type de biopsie est souvent utilisé pour les tumeurs malignes et les lésions suspectes dans des organes comme le sein, le poumon et le foie.
5. Biopsie liquide : Cette procédure consiste à analyser un échantillon de sang ou d'autres fluides corporels pour détecter la présence de cellules tumorales ou d'ADN circulant provenant d'une tumeur cancéreuse. La biopsie liquide est une méthode non invasive qui peut être utilisée pour le suivi du traitement et la détection précoce des récidives.
Les résultats de la biopsie sont généralement examinés par un pathologiste, qui fournit un rapport décrivant les caractéristiques du tissu ou des cellules prélevés. Ce rapport peut aider à déterminer le diagnostic et le traitement appropriés pour une maladie spécifique.
La barrière de filtration glomérulaire est une structure complexe dans le néphron rénal qui régule le passage des molécules du sang vers l'urine. Elle se compose de trois couches: les podocytes, la membrane basale glomérulaire et la fine couche de cellules endothéliales. Les podocytes sont des cellules spécialisées avec des processus en forme de doigt qui forment des diaphragmes sur les espaces entre eux, appelés fentes slit. La membrane basale glomérulaire est une matrice extracellulaire fine et la couche endothéliale est une fine couche de cellules avec de nombreux pores. Ces trois couches fonctionnent ensemble pour permettre le passage des petites molécules, comme l'eau et les ions, tout en retenant les grosses molécules, comme les protéines. Une dysfonction de cette barrière peut entraîner une protéinurie (présence de protéines dans l'urine) et éventuellement des maladies rénales.
Je suis désolé, mais la phrase "Maladies Expérimentales" ne correspond pas à une définition médicale spécifique. Le terme "maladie expérimentale" peut faire référence à des études ou recherches scientifiques dans lesquelles des maladies sont simulées ou créées dans un laboratoire, généralement sur des animaux de laboratoire, pour mieux comprendre la pathogenèse, le développement et les traitements possibles d'une maladie. Cependant, il ne s'agit pas d'un terme médical standardisé. Si vous cherchez des informations sur une procédure ou un concept médical spécifique, veuillez me fournir plus de détails afin que je puisse vous aider au mieux.
L'hypertension artérielle, également appelée hypertension, est une condition médicale dans laquelle la pression artérielle systolique (la pression lorsque le cœur bat pour pomper le sang) est égale ou supérieure à 140 mmHg, et/ou la pression artérielle diastolique (la pression lorsque le cœur est au repos entre les battements) est égale ou supérieure à 90 mmHg. Il s'agit d'une pression artérielle élevée persistante qui peut endommager les vaisseaux sanguins et les organes vitaux, tels que le cœur, les reins et le cerveau, s'il n'est pas traité.
L'hypertension artérielle est souvent asymptomatique et peut ne pas provoquer de symptômes pendant des années, mais elle peut être détectée lors de mesures de la pression artérielle. Si non traitée, l'hypertension artérielle peut entraîner des complications graves telles que des accidents vasculaires cérébraux, des crises cardiaques, des insuffisances cardiaques et des maladies rénales.
Les facteurs de risque de l'hypertension artérielle comprennent l'âge, l'obésité, le manque d'exercice, une alimentation riche en sodium, la consommation excessive d'alcool, le tabagisme, le stress et l'hérédité. Le traitement de l'hypertension artérielle peut inclure des modifications du mode de vie, telles que une alimentation saine, une activité physique régulière, la perte de poids, la réduction de la consommation de sodium et d'alcool, ainsi que des médicaments prescrits par un médecin pour abaisser la pression artérielle.
L'insuffisance rénale chronique (IRC) est un état pathologique dans lequel les reins sont incapables de fonctionner correctement et efficacement sur une période prolongée, généralement plus de trois mois. Cette condition entraîne une accumulation de déchets et de fluides dans l'organisme, ce qui peut perturber l'équilibre électrolytique et hormonal, et entraîner diverses complications médicales graves.
L'IRC est souvent causée par des dommages progressifs aux néphrons, les unités fonctionnelles des reins, qui peuvent résulter de divers facteurs sous-jacents tels que le diabète, l'hypertension artérielle, les maladies rénales héréditaires, les infections rénales récurrentes, les lésions rénales et l'âge avancé.
Les symptômes de l'IRC peuvent inclure une fatigue accrue, des maux de tête, des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, une rétention de liquide, un gonflement des membres, une urine foncée et une diminution de la fréquence des mictions. Cependant, dans les premiers stades de la maladie, les symptômes peuvent être légers ou absents, ce qui rend le diagnostic précoce difficile.
Le traitement de l'IRC vise à ralentir la progression de la maladie, à gérer les complications et à maintenir la qualité de vie du patient. Les options de traitement peuvent inclure des modifications du mode de vie, une gestion des facteurs de risque sous-jacents, une thérapie de remplacement rénal telle que la dialyse ou une transplantation rénale.
Les « bandelettes réactives » sont des dispositifs médicaux utilisés pour tester la présence de certaines substances dans les urines. Elles sont souvent utilisées en médecine pour diagnostiquer et surveiller diverses conditions médicales. Les bandelettes réactives contiennent généralement plusieurs petits pads ou carrés de matériau réactif qui changent de couleur lorsqu'ils sont exposés à des composés spécifiques dans l'urine, comme les protéines, le glucose, les nitrites, le sang et les leucocytes.
Les bandelettes réactives sont faciles à utiliser et peuvent fournir des résultats rapides en quelques minutes seulement. Pour effectuer un test, on trempe une extrémité de la bandelette dans un échantillon d'urine fraîchement collecté pendant quelques secondes, puis on compare la couleur du pad réactif à une charte de couleurs fournie avec le kit. Chaque pad réagit à un composé différent, et les changements de couleur correspondent à des concentrations spécifiques de ces composés dans l'urine.
Les bandelettes réactives sont largement utilisées en médecine générale, en pédiatrie, en gynécologie, en néphrologie et en soins intensifs pour dépister et surveiller des affections telles que les infections des voies urinaires, le diabète, les lésions rénales, les maladies hépatiques et d'autres conditions médicales. Cependant, il est important de noter que les résultats doivent être interprétés avec prudence et confirmés par des tests de laboratoire plus spécifiques si nécessaire.
L'insuffisance rénale est un terme médical qui décrit une situation où les reins ne fonctionnent plus correctement, entraînant ainsi l'accumulation de déchets toxiques dans le sang et la perturbation de diverses fonctions corporelles régulées par les reins. Il existe deux types d'insuffisance rénale : aiguë et chronique.
L'insuffisance rénale aiguë se produit soudainement, souvent à la suite d'un traumatisme, d'une infection grave, d'une déshydratation sévère, d'un blocage des voies urinaires ou de certains médicaments. Dans ce cas, les reins peuvent généralement se rétablir avec un traitement approprié.
D'autre part, l'insuffisance rénale chronique est un état à long terme où les reins perdent progressivement leur fonction au fil du temps, souvent à la suite de maladies sous-jacentes telles que le diabète, l'hypertension artérielle ou une maladie rénale héréditaire. Cette forme d'insuffisance rénale peut entraîner des complications graves, notamment des problèmes cardiovasculaires, des déséquilibres électrolytiques, une anémie et une accumulation de liquide dans les poumons ou les jambes.
Le traitement de l'insuffisance rénale dépend de sa cause et de son stade. Les options thérapeutiques vont du simple ajustement du mode de vie, comme une alimentation équilibrée et une limitation de la consommation de liquide, à des traitements plus agressifs tels que la dialyse ou la transplantation rénale dans les cas graves.
Le syndrome de Fanconi est un trouble rénal rare caractérisé par une dysfonction des tubules proximaux du rein, entraînant une perte excessive de divers composants dans l'urine. Ces composants comprennent du glucose, des acides aminés, des sels, des bicarbonates et des protéines. Les symptômes peuvent inclure une faiblesse musculaire, une croissance ralentie, une déshydratation, des crampes musculaires, des douleurs osseuses, une acidose métabolique et une augmentation du risque d'infections. Le syndrome de Fanconi peut être causé par plusieurs facteurs, y compris des maladies génétiques, des médicaments toxiques, des intoxications et des affections rénales sous-jacentes. Il est généralement diagnostiqué en mesurant les niveaux d'électrolytes et de glucose dans le sang et l'urine. Le traitement vise à remplacer les composants perdus, à prévenir les complications et à gérer la cause sous-jacente du syndrome.
Je suis désolé, mais la requête « souris de lignée NZB » ne correspond pas à une définition médicale standard. Le terme « souris de lignée NZB » fait référence à une souche spécifique de souris utilisées dans la recherche biomédicale, principalement pour étudier les maladies auto-immunes.
Les souris NZB sont un modèle murin de lupus érythémateux disséminé (LED), une maladie auto-immune caractérisée par la production d'auto-anticorps et des lésions inflammatoires dans plusieurs organes. Les souris NZB développent spontanément une glomérulonéphrite, une inflammation rénale, et présentent des dépôts de complexes immuns dans le tissu rénal, ce qui en fait un modèle utile pour étudier les mécanismes sous-jacents du LED et évaluer de nouvelles thérapies.
Cependant, il est important de noter que la recherche médicale et biologique dispose d'un large éventail de termes spécialisés, et tous ne peuvent pas être trouvés dans une définition médicale standardisée.
La membrane basale est une fine structure extracellulaire spécialisée, généralement constituée d'une matrice de fibres de collagène et de laminine, qui sépare et soutient les tissus ou les cellules adjacentes dans le corps. Elle sert souvent comme support structural pour les épithéliums et les endothéliums, régule la communication cellulaire et la migration, et joue un rôle crucial dans la cicatrisation des plaies et la pathogenèse de diverses maladies. La membrane basale est également connue sous le nom de membrane basale extracellulaire ou lame basale.
Les antihypertenseurs sont une classe de médicaments utilisés pour traiter l'hypertension artérielle, également appelée hypertension. L'hypertension se produit lorsque la pression artérielle d'une personne reste élevée de façon constante. Cela peut endommager les vaisseaux sanguins et les organes importants tels que le cœur, les reins et le cerveau.
Les antihypertenseurs fonctionnent en abaissant la pression artérielle en relaxant et en élargissant les vaisseaux sanguins, ce qui permet au sang de circuler plus facilement dans tout le corps. Il existe plusieurs types d'antihypertenseurs, notamment :
1. Diurétiques : ces médicaments aident à éliminer l'excès de sel et d'eau du corps en augmentant la production d'urine. Cela permet de réduire la quantité de liquide dans les vaisseaux sanguins, ce qui abaisse la pression artérielle.
2. Bêta-bloquants : ces médicaments ralentissent le rythme cardiaque et réduisent la force des contractions du cœur, ce qui permet de diminuer la quantité de sang pompée dans les vaisseaux sanguins et d'abaisser la pression artérielle.
3. Inhibiteurs de l'ECA : ces médicaments bloquent une enzyme appelée ACE (enzyme de conversion de l'angiotensine), ce qui empêche la formation d'une substance chimique appelée angiotensine II qui resserre les vaisseaux sanguins. En inhibant cette enzyme, les vaisseaux sanguins restent plus détendus et la pression artérielle diminue.
4. Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II : ces médicaments bloquent l'action de l'angiotensine II en se liant à ses récepteurs dans les vaisseaux sanguins, ce qui empêche le resserrement des vaisseaux sanguins et abaisse la pression artérielle.
5. Calcium-antagonistes : ces médicaments bloquent l'entrée de calcium dans les cellules musculaires lisses des vaisseaux sanguins, ce qui empêche leur contraction et permet de dilater les vaisseaux sanguins et d'abaisser la pression artérielle.
Il est important de noter que chaque personne réagit différemment aux médicaments, et qu'il peut être nécessaire d'essayer plusieurs types de médicaments avant de trouver celui qui fonctionne le mieux pour vous. Il est également important de suivre les instructions de votre médecin concernant la prise de vos médicaments et de ne pas arrêter de prendre vos médicaments sans en parler d'abord avec votre médecin.
Je suis désolé, "facteur temps" n'a pas de définition spécifique dans le domaine médical. Le terme "facteur temps" est plutôt utilisé en général pour décrire la durée pendant laquelle quelque chose se produit ou évolue, ou il peut également faire référence à l'importance de considérer le moment et la planification dans un contexte médical. Par exemple, l'administration d'un médicament à un moment précis ("facteur temps critique") ou la progression d'une maladie au fil du temps ("évolution temporelle de la maladie") peuvent être décrites en utilisant le terme "facteur temps". Cependant, il n'y a pas de définition médicale universellement acceptée pour ce terme.
L'Enalapril est un médicament inhibiteur de l'ECA (Enzyme de Conversion de l'Angiotensine). Il est principalement utilisé pour traiter l'hypertension artérielle, l'insuffisance cardiaque congestive et les maladies rénales chroniques. L'Enalapril fonctionne en relaxant et en élargissant les vaisseaux sanguins, ce qui permet une circulation sanguine plus facile et réduit la pression artérielle. Il est disponible sous forme de comprimés ou de solution liquide pour une administration orale. Les effets secondaires courants peuvent inclure des étourdissements, des maux de tête, la toux, la fatigue et les nausées.
Un marqueur biologique, également connu sous le nom de biomarqueur, est une molécule trouvée dans le sang, d'autres liquides corporels, ou des tissus qui indique une condition spécifique dans l'organisme. Il peut être une protéine, un gène, un métabolite, un hormone ou tout autre composant qui change en quantité ou en structure en réponse à un processus pathologique, comme une maladie, un trouble de santé ou des dommages tissulaires.
Les marqueurs biologiques sont utilisés dans le diagnostic, la surveillance et l'évaluation du traitement de diverses affections médicales. Par exemple, les niveaux élevés de protéine CA-125 peuvent indiquer la présence d'un cancer des ovaires, tandis que les taux élevés de troponine peuvent être un signe de dommages cardiaques.
Les marqueurs biologiques peuvent être mesurés à l'aide de diverses méthodes analytiques, telles que la spectrométrie de masse, les tests immunochimiques ou la PCR en temps réel. Il est important de noter que les marqueurs biologiques ne sont pas toujours spécifiques à une maladie particulière et peuvent être présents dans d'autres conditions également. Par conséquent, ils doivent être interprétés avec prudence et en combinaison avec d'autres tests diagnostiques et cliniques.
En termes médicaux, un facteur de risque est défini comme toute caractéristique ou exposition qui augmente la probabilité de développer une maladie ou une condition particulière. Il peut s'agir d'un trait, d'une habitude, d'une substance, d'une exposition environnementale ou d'un autre facteur qui, selon les recherches et les études épidémiologiques, accroît la susceptibilité d'un individu à contracter une maladie.
Il est important de noter que le fait d'avoir un facteur de risque ne signifie pas qu'une personne contractera certainement la maladie en question. Cependant, cela indique simplement qu'elle a une probabilité plus élevée de développer cette maladie par rapport à quelqu'un qui n'a pas ce facteur de risque.
Les facteurs de risque peuvent être modifiables ou non modifiables. Les facteurs de risque modifiables sont ceux que l'on peut changer grâce à des interventions, comme l'arrêt du tabac pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires et certains cancers. D'un autre côté, les facteurs de risque non modifiables sont ceux qui ne peuvent pas être changés, tels que l'âge, le sexe ou les antécédents familiaux de certaines maladies.
Dans la pratique clinique, l'identification des facteurs de risque permet aux professionnels de la santé d'évaluer et de gérer plus efficacement la santé des patients en mettant en œuvre des stratégies de prévention et de gestion des maladies ciblées pour réduire le fardeau de la morbidité et de la mortalité.
L'hypoalbuminémie est un terme médical qui décrit une concentration anormalement faible de l'albumine sérique, une protéine produite par le foie, dans le sang. L'albumine joue un rôle crucial dans la régulation de la pression oncotique (la force osmotique due aux protéines plasmatiques) et agit comme un transporteur pour plusieurs molécules, telles que les hormones stéroïdes, les acides gras, les ions calcium et le bilirubine.
Une concentration sérique d'albumine inférieure à 3,5 g/dL est généralement considérée comme une hypoalbuminémie. Cette condition peut être liée à diverses affections sous-jacentes, y compris une mauvaise nutrition, des maladies inflammatoires chroniques, une insuffisance hépatique, une malabsorption intestinale et des maladies rénales.
L'hypoalbuminémie peut entraîner plusieurs complications, telles qu'un œdème (en raison d'une pression oncotique réduite), une susceptibilité accrue aux infections en raison de la diminution des mécanismes de défense non spécifiques et une mauvaise cicatrisation des plaies. Par conséquent, il est important d'identifier et de traiter rapidement les causes sous-jacentes de l'hypoalbuminémie pour prévenir ces complications potentielles.
Une maladie chronique est un type de trouble de la santé qui dure généralement pendant une longue période, souvent toute la vie. Elle est souvent associée à des symptômes persistants ou récurrents et à une progression lente de la maladie. Les maladies chroniques peuvent nécessiter un traitement continu pour gérer les symptômes et maintenir une qualité de vie acceptable.
Elles comprennent des affections telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, l'arthrite, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), l'asthme, l'insuffisance rénale chronique, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson et certaines formes de cancer.
Les maladies chroniques sont souvent liées à des facteurs de risque tels que le tabagisme, une mauvaise alimentation, l'obésité, le manque d'exercice physique, l'âge avancé et la génétique. Elles peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes, ainsi que sur leur capacité à travailler et à participer à des activités sociales.
Il est important de noter que bien que les maladies chroniques soient souvent associées à une détérioration de la santé et à une réduction de l'espérance de vie, beaucoup de gens atteints de ces maladies peuvent vivre longtemps et en bonne santé grâce à un traitement et des soins appropriés.
La protéine réceptrice du lipoprotéine de basse densité liée au rapport 2, également connue sous le nom de LDLRAP2 ou LRP2, est une protéine importante dans le métabolisme des lipoprotéines et la régulation du cholestérol. Elle est un membre de la famille des récepteurs à low density lipoprotein (LDL) et est codée par le gène LRP2 sur le chromosome 2 humain.
LDLRAP2 est une protéine membranaire exprimée dans divers tissus, en particulier dans le foie, les reins, le cerveau et les testicules. Elle joue un rôle crucial dans l'endocytose des lipoprotéines de basse densité (LDL) et des protéines associées aux lipoprotéines, telles que l'apolipoprotéine E (ApoE). LRP2 agit comme un récepteur à large spectre qui interagit avec plusieurs ligands, y compris les protéines du complément, les enzymes impliquées dans la dégradation des protéines et les facteurs de croissance.
Les mutations dans le gène LRP2 ont été associées à certaines maladies génétiques rares, telles que le syndrome de Duarte, également connu sous le nom de syndrome de délétion 2q31-33, et la déficience mentale liée au chromosome X avec macroorchidie. Ces conditions sont caractérisées par une combinaison de retard mental, de déficiences intellectuelles, de troubles du comportement, de malformations congénitales et d'anomalies neurologiques.
En résumé, LDLRAP2 est un récepteur membranaire à large spectre qui joue un rôle important dans le métabolisme des lipoprotéines et la régulation du cholestérol, ainsi que dans d'autres processus cellulaires. Les mutations dans le gène LRP2 peuvent entraîner des maladies génétiques rares associées à des déficiences intellectuelles et à d'autres anomalies.
L'acide mycophénolique est un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d'organes transplantés. Il agit en inhibant une enzyme appelée inosine monophosphate déshydrogénase, ce qui entraîne une réduction de la production de lymphocytes T et B, deux types de cellules immunitaires responsables de la reconnaissance et de la destruction des tissus transplantés.
L'acide mycophénolique est généralement prescrit en association avec d'autres médicaments immunosuppresseurs, tels que les corticostéroïdes et la ciclosporine, pour créer un environnement immunologique moins hostile à la greffe.
Les effets secondaires courants de l'acide mycophénolique comprennent des nausées, des diarrhées, des vomissements, des douleurs abdominales et une augmentation de la susceptibilité aux infections. Les patients prenant ce médicament doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pour détecter les signes d'infection ou de toxicité médicamenteuse, tels qu'une baisse des globules blancs ou une augmentation des enzymes hépatiques.
Il est important de noter que l'acide mycophénolique peut interagir avec d'autres médicaments et compléments alimentaires, il est donc essentiel d'informer votre médecin de tous les médicaments que vous prenez avant de commencer ce traitement.
L'albumine sérique, également simplement appelée albumine, est une protéine synthétisée par le foie et présente dans le sérum sanguin. C'est la protéine sérique la plus abondante, représentant environ 60 % des protéines totales du sérum. L'albumine a plusieurs fonctions importantes, notamment :
1. Maintenir la pression oncotique : L'albumine, en raison de sa concentration élevée et de sa taille relativement grande, contribue de manière significative à la pression oncotique, ce qui aide à maintenir les fluides dans les vaisseaux sanguins et prévient l'accumulation de liquide dans les tissus (dème).
2. Transporteur : L'albumine lie et transporte plusieurs molécules telles que les hormones stéroïdes, la bilirubine, les acides gras, les ions calcium et cuivre dans le sang.
3. pH tampon : L'albumine a une capacité tampon modérée qui contribue au maintien du pH sanguin stable en se liant aux ions hydrogène (H+) lorsque le pH sanguin devient acide.
4. Régulation de la distribution des fluides : En raison de sa grande concentration dans le plasma par rapport à l'espace extravasculaire, l'albumine aide à réguler la distribution des fluides entre ces deux compartiments corporels.
La détermination du taux sérique d'albumine est un test diagnostique courant utilisé pour évaluer la fonction hépatique et la dénutrition protéino-énergétique, car une diminution des niveaux peut indiquer une maladie hépatique ou une mauvaise nutrition.
Le purpura de Schönlein-Henoch (PSH) est une vascularite systémique, ce qui signifie une inflammation des petits vaisseaux sanguins dans tout le corps. Il s'agit de la forme la plus courante de vascularite chez les enfants. Cette condition est nommée d'après deux médecins qui ont décrit indépendamment la maladie au milieu du 19ème siècle.
Le PSH se caractérise principalement par une éruption cutanée (purpura), des douleurs articulaires, des douleurs abdominales et des troubles rénaux. L'éruption cutanée est typically palpable, meaning that when you press on the skin where the purpura is, it does not turn white (this is known as "non-blanching"). Les lésions cutanées peuvent apparaître comme de petites taches rouges ou pourpres, ou elles peuvent se regrouper en grandes plaques.
Les articulations sont souvent touchées dans le PSH, entraînant une inflammation et des douleurs, en particulier au niveau des genoux et des chevilles. Les douleurs abdominales peuvent être graves et s'accompagner de nausées, de vomissements, de diarrhée et de sang dans les selles.
Les lésions rénales sont une complication majeure du PSH et peuvent entraîner une protéinurie (présence de protéines dans les urines), une hématurie (présence de globules rouges dans les urines) et, dans certains cas, une insuffisance rénale.
Le PSH est généralement une maladie autolimitante, ce qui signifie qu'elle disparaît d'elle-même après un certain temps, bien que des rechutes puissent survenir. Le traitement vise à soulager les symptômes et peut inclure des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des corticostéroïdes et, dans les cas graves, une immunosuppression.
La cause exacte du PSH est inconnue, mais il semble qu'il y ait une composante génétique et que certains facteurs environnementaux puissent également jouer un rôle. Le diagnostic repose sur les symptômes, les résultats des tests de laboratoire et, dans certains cas, une biopsie rénale.
Le système rénine-angiotensine (SRA) est un système hormonal complexe qui joue un rôle crucial dans la régulation de la pression artérielle et du volume sanguin dans le corps. Il fonctionne en régulant l'équilibre hydrosodé et en contrôlant la vasoconstriction et la vasodilatation des vaisseaux sanguins.
Le processus commence dans les reins, où les cellules rénales sensibles à la pression détectent une baisse de la pression artérielle. Elles répondent en sécrétant une enzyme appelée renine dans le sang. La renine convertit ensuite l'angiotensinogène, une protéine produite par le foie, en angiotensine I.
L'angiotensine I est ensuite convertie en angiotensine II par une enzyme appelée angiotensine-converting enzyme (ACE) principalement dans les poumons. L'angiotensine II est un puissant vasoconstricteur qui rétrécit les vaisseaux sanguins, augmentant ainsi la pression artérielle.
L'angiotensine II stimule également la libération d'aldostérone par la glande surrénale. L'aldostérone favorise la rétention de sodium et d'eau dans les reins, ce qui augmente le volume sanguin et la pression artérielle.
En outre, l'angiotensine II stimule directement la libération d'une hormone antidiurétique (ADH ou vasopressine) par l'hypothalamus. L'ADH favorise la rétention d'eau dans les reins, ce qui augmente également le volume sanguin et la pression artérielle.
Le système rénine-angiotensine est donc un mécanisme de régulation essentiel pour maintenir l'homéostasie cardiovasculaire et hydrosodée dans l'organisme.
La losartan est un médicament qui appartient à une classe de drogues appelées antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II. Il fonctionne en bloquant les effets d'une certaine substance chimique dans le corps qui provoque le rétrécissement des vaisseaux sanguins.
La losartan est utilisée pour traiter l'hypertension artérielle, ce qui permet à une personne de réduire son risque de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral ou d'autres problèmes cardiovasculaires. Il peut également être utilisé pour ralentir les dommages aux reins chez les personnes atteintes de diabète de type 2 et d'hypertension artérielle.
Comme avec tout médicament, la losartan peut provoquer des effets secondaires, notamment des étourdissements, des maux de tête, de la fatigue et des nausées. Dans de rares cas, il peut également entraîner une insuffisance rénale ou une réaction allergique grave. Il est important que les patients discutent avec leur médecin des avantages et des risques potentiels de ce médicament avant de commencer à le prendre.
En médecine et en santé mentale, l'issue du traitement, également appelée résultat du traitement ou issue de la prise en charge, se réfère au changement dans l'état de santé d'un patient après avoir reçu des soins médicaux, des interventions thérapeutiques ou des services de santé mentale. Il s'agit de l'effet global ou du bénéfice obtenu grâce à ces procédures, qui peuvent être mesurées en termes d'amélioration des symptômes, de réduction de la douleur, de prévention de complications, de restauration des fonctions corporelles ou mentales, d'augmentation de la qualité de vie et de réadaptation sociale. L'issue du traitement peut être évaluée en utilisant différents critères et outils d'évaluation, selon la nature de la maladie, des lésions ou des troubles en question. Elle est généralement déterminée par une combinaison de facteurs objectifs (tels que les tests de laboratoire ou les mesures physiologiques) et subjectifs (tels que les auto-évaluations du patient ou les observations du clinicien). Une issue favorable du traitement est considérée comme un résultat positif, tandis qu'une issue défavorable ou négative indique l'absence d'amélioration ou la détérioration de l'état de santé du patient.
La protéine Bence Jones est un type spécifique de chaîne légère d'immunoglobuline monoclonale trouvée dans l'urine ou parfois dans le sérum sanguin. Elle est nommée d'après le médecin britannique Henry Bence Jones qui l'a décrite pour la première fois en 1847. Ces chaînes légères sont produites en excès par certaines cellules tumorales, principalement dans les myélomes multiples et les maladies des chaînes légères (une forme de gammapathie monoclonale).
Les protéines Bence Jones peuvent être détectées par des tests d'urine ou de sang. Lorsqu'elles sont chauffées puis refroidies, elles forment des précipités, ce qui est utilisé comme méthode de détection en laboratoire. L'accumulation de ces protéines peut entraîner des dommages aux reins et d'autres complications liées à la maladie sous-jacente.
La maladie des anticorps antimembrane basale glomérulaire (Membranous Nephropathy with Anti-Glomerular Basement Membrane Antibodies) est une forme rare de glomérulonéphrite, une maladie rénale caractérisée par une inflammation des glomérules, les petits filtres sanguins dans les reins.
Cette condition particulière se produit lorsque le système immunitaire produit des anticorps (appelés anticorps anti-membrane basale glomérulaire) qui attaquent la membrane basale glomérulaire, une structure fine et délicate dans les reins. Cet attaque entraîne un dépôt d'immunoglobulines et de composants du complément sur la membrane basale glomérulaire, ce qui provoque une inflammation et une altération de sa fonction.
La maladie des anticorps antimembrane basale glomérulaire peut être primaire (sans cause sous-jacente identifiable) ou secondaire (associée à d'autres conditions médicales telles que les maladies auto-immunes, les infections, le cancer et l'exposition à certains médicaments).
Les symptômes de cette maladie peuvent inclure une protéinurie (perte de protéines dans l'urine), une hématurie (présence de sang dans l'urine), une hypertension artérielle et une insuffisance rénale. Le diagnostic est généralement posé par une biopsie rénale, qui permet d'examiner les tissus rénaux au microscope et de détecter la présence d'anticorps anti-membrane basale glomérulaire.
Le traitement de cette maladie dépend de sa cause sous-jacente. Dans les cas primaires, le traitement peut inclure des corticostéroïdes et d'autres immunosuppresseurs pour contrôler l'inflammation et préserver la fonction rénale. Dans les cas secondaires, le traitement de la maladie sous-jacente est essentiel pour gérer la maladie des anticorps antimembrane basale glomérulaire.
Les anticorps antinucléaires (ANA) sont des auto-anticorps qui se dirigent contre les composants du noyau cellulaire. Ils peuvent être détectés dans le sérum sanguin d'un certain nombre de personnes atteintes de diverses maladies auto-immunes, y compris la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé et la sclérodermie.
Un test de dépistage des ANA est souvent utilisé comme un outil de dépistage pour ces maladies, bien que des résultats positifs ne signifient pas nécessairement qu'une personne a une maladie auto-immune. D'autres facteurs, tels que l'âge, le sexe et la prise de certains médicaments, peuvent également influencer les niveaux d'ANA.
Les ANA sont généralement détectés en utilisant une technique appelée immunofluorescence indirecte (IFL), qui implique l'utilisation d'un échantillon de sérum sanguin pour marquer les antigènes nucléaires sur une lame de tissu. Les résultats sont ensuite interprétés en fonction de la distribution et de l'intensité des marqueurs fluorescents.
Il est important de noter que les ANA peuvent également être présents chez des personnes en bonne santé, en particulier chez les personnes âgées. Par conséquent, un résultat positif doit toujours être interprété dans le contexte des antécédents médicaux et des symptômes d'une personne.
La néphrosclérose est un terme médical qui décrit une affection rénale caractérisée par la sclérose ou l'épaississement des petits vaisseaux sanguins (artérioles) dans le rein. Cette condition peut entraîner une réduction du flux sanguin vers les glomérules, qui sont les unités fonctionnelles du rein responsables de la filtration du sang.
La néphrosclérose peut être causée par plusieurs facteurs, notamment l'hypertension artérielle, le diabète sucré et certaines maladies auto-immunes. Au fur et à mesure que la maladie progresse, elle peut entraîner une insuffisance rénale chronique, qui peut nécessiter une dialyse ou une transplantation rénale.
Les symptômes de la néphrosclérose peuvent inclure une protéinurie (protéines dans l'urine), une hématurie (sang dans les urines), une hypertension artérielle et une insuffisance rénale. Le diagnostic est généralement posé par des tests d'imagerie, tels qu'une échographie ou une tomographie assistée par ordinateur, ainsi que par des analyses d'urine et de sang.
Le traitement de la néphrosclérose vise à gérer les facteurs sous-jacents qui contribuent à la maladie, tels que l'hypertension artérielle et le diabète sucré. Il peut également inclure des médicaments pour réduire la protéinurie et ralentir la progression de la maladie rénale.
La souche de rat Sprague-Dawley est une souche albinos commune de rattus norvegicus, qui est largement utilisée dans la recherche biomédicale. Ces rats sont nommés d'après les chercheurs qui ont initialement développé cette souche, H.H. Sprague et R.C. Dawley, au début des années 1900.
Les rats Sprague-Dawley sont connus pour leur taux de reproduction élevé, leur croissance rapide et leur taille relativement grande par rapport à d'autres souches de rats. Ils sont souvent utilisés dans les études toxicologiques, pharmacologiques et biomédicales en raison de leur similitude génétique avec les humains et de leur réactivité prévisible aux stimuli expérimentaux.
Cependant, il est important de noter que, comme tous les modèles animaux, les rats Sprague-Dawley ne sont pas parfaitement représentatifs des humains et ont leurs propres limitations en tant qu'organismes modèles pour la recherche biomédicale.
Les tétrazoles sont une classe de composés hétérocycliques qui contiennent un ou plusieurs cycles à cinq membres constitués d'un azote et de quatre atomes de carbone. Ils ont une formule générale représentée par C2H3N3. Les tétrazoles peuvent être trouvés dans certains médicaments et sont également utilisés dans la recherche chimique et pharmaceutique en raison de leurs propriétés intéressantes, telles que leur capacité à former des liaisons hydrogènes fortes et leur stabilité thermique.
Cependant, il est important de noter qu'il n'existe pas de médicaments spécifiques connus sous le nom de "tétrazoles". Au lieu de cela, certains médicaments contiennent des groupes tétrazole dans leur structure moléculaire. Par exemple, l'antibiotique tazobactam et l'inhibiteur de la pompe à protons lansoprazole sont deux médicaments qui contiennent un groupe tétrazole dans leur structure chimique.
En médecine, les tétrazoles peuvent être mentionnés en raison de leurs propriétés pharmacologiques ou toxicologiques spécifiques. Par exemple, certains tétrazoles ont montré des activités antimicrobiennes et anti-inflammatoires dans des études de laboratoire. Cependant, il n'existe pas de médicaments approuvés par la FDA qui soient exclusivement composés de tétrazoles.
Le lupus érythémateux systémique (LES) est une maladie auto-immune chronique et inflammatoire qui peut affecter divers organes et tissus du corps. Dans cette condition, le système immunitaire du corps s'attaque à ses propres cellules et molécules saines, provoquant une inflammation et des dommages aux organes.
Les symptômes du LES peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre et peuvent affecter divers systèmes corporels, notamment la peau, les articulations, les reins, le cœur, les poumons, le cerveau et le sang. Les symptômes courants du LES comprennent :
* Fatigue
* Fièvre
* Douleurs articulaires et musculaires
* Éruptions cutanées, en particulier sur le visage, les bras et les mains
* Sensibilité au soleil
* Perte de poids involontaire
* Gonflement des articulations
* Essoufflement
* Douleurs thoraciques
* Confusion, problèmes cognitifs ou saisies
* Anémie
Le diagnostic du LES repose sur une combinaison d'antécédents médicaux, d'examen physique, de tests sanguins et d'autres tests diagnostiques pour évaluer les dommages aux organes. Les tests sanguins peuvent révéler des anticorps anormaux qui sont typiques du LES, tels que l'anticorps anti-nucléaire (ANA) et les anticorps anti-ADN double brin.
Le traitement du LES dépend de la gravité et de la localisation des symptômes. Les options de traitement peuvent inclure des médicaments anti-inflammatoires, des corticostéroïdes, des immunosuppresseurs, des antimalariques et des suppléments de vitamines et de minéraux. La gestion des facteurs de risque modifiables, tels que l'exposition au soleil et le tabagisme, est également importante pour prévenir les poussées et réduire la gravité des symptômes.
La polychimiothérapie est un traitement médical qui consiste en l'utilisation simultanée de plusieurs médicaments chimiques, principalement des agents cytotoxiques ou antinéoplasiques. Elle est le plus souvent utilisée dans le contexte du cancer pour décrire un plan de traitement combinant au moins deux voire trois ou plus de ces agents chimiothérapeutiques.
L'objectif de cette approche est d'augmenter l'efficacité thérapeutique en attaquant les cellules cancéreuses sur différents fronts, ce qui peut potentialiser les effets des médicaments, réduire la résistance aux traitements et améliorer les taux de réponse. Cependant, cela peut également accroître la toxicité et les effets secondaires, nécessitant une surveillance étroite du patient pendant le traitement.
La maladie sérique est un terme médical désuet qui était utilisé pour décrire un ensemble de symptômes survenant après l'injection de sérum thérapeutique, généralement du sérum de cheval, dans le traitement d'infections telles que la diphtérie, avant l'ère des antibiotiques. Les symptômes comprenaient fièvre, douleurs musculaires, maux de tête, éruptions cutanées et gonflements articulaires. Cela était dû à une réaction immunologique du système du patient contre les protéines étrangères dans le sérum. Aujourd'hui, ce terme n'est plus largement utilisé en médecine.
Le complément C3 est une protéine importante du système immunitaire qui joue un rôle crucial dans la réponse inflammatoire et l'immunité humorale. Il s'agit d'une protéine centrale du système du complément, qui est une cascade enzymatique de protéines sériques qui interagissent entre elles pour aboutir à la lyse des cellules étrangères et à la régulation de l'inflammation.
Le complément C3 peut être activé par trois voies différentes : la voie classique, la voie alterne et la voie des lectines. Dans chacune de ces voies, une série de réactions enzymatiques aboutit à l'activation du complément C3 en deux fragments, C3a et C3b. Le fragment C3b peut se lier à la surface des cellules étrangères ou des pathogènes, ce qui permet d'identifier ces cellules comme cibles pour une destruction ultérieure par les cellules immunitaires.
Le complément C3 joue donc un rôle important dans la reconnaissance et l'élimination des agents pathogènes, ainsi que dans la régulation de l'inflammation et de l'immunité adaptative. Des anomalies du complément C3 peuvent être associées à un certain nombre de maladies, notamment les troubles inflammatoires et auto-immuns.
Le mésangium glomérulaire est la partie du néphron, le composant fonctionnel de base du rein, où se trouvent les cellules et les matrices mésangiales. Ces cellules et matrice forment une structure en forme d'étoile au milieu de chaque lobule de la boule de filtration (glomérulus) dans le rein. Le mésangium glomérulaire joue un rôle crucial dans le maintien de l'intégrité structurale du glomérule et régule également la perméabilité des capillaires glomérulaires, influençant ainsi la filtration du sang et la fonction rénale globale. Des anomalies ou des maladies affectant le mésangium glomérulaire peuvent entraîner une variété de troubles rénaux, y compris la néphrite mésoangiopathique et certaines formes de glomérulonéphrite.
Le complexe complément d'attaque de la membrane (MAC, en anglais) est un ensemble de protéines du système immunitaire qui se forment lorsque le complément est activé et contribue à la défense contre les agents pathogènes. Le MAC forme des pores dans la membrane des cellules cibles, ce qui entraîne leur lysis (lyse) et leur mort. Cette réaction est une étape clé de la voie terminale du complément et joue un rôle important dans l'immunité innée.
Le MAC est composé de plusieurs protéines, dont les principales sont C5b, C6, C7, C8 et plusieurs molécules de C9. Lorsque ces protéines s'assemblent sur la membrane d'une cellule cible, elles forment un complexe stable qui forme un pore dans la membrane, permettant ainsi le passage d'ions et d'eau à travers cette dernière. Ce processus entraîne une augmentation de la perméabilité de la membrane, ce qui peut conduire à la lyse de la cellule cible.
Le MAC peut être activé par plusieurs voies différentes du système complément, notamment la voie classique, la voie alterne et la voie des lectines. Chacune de ces voies aboutit à l'activation de la protéine C3, qui se lie ensuite aux cellules cibles et sert de point d'ancrage pour le recrutement des autres protéines du MAC.
Le MAC joue un rôle important dans la défense contre les bactéries gram-négatives, en particulier celles qui possèdent une capsule protectrice. En formant des pores dans la membrane externe de ces bactéries, le MAC permet aux autres composants du système immunitaire d'accéder à l'intérieur de la cellule et de la détruire.
Cependant, une activation excessive ou inappropriée du MAC peut également contribuer au développement de maladies inflammatoires et auto-immunes. Par exemple, une activation excessive du MAC a été impliquée dans le développement de la glomérulonéphrite membrano-proliférative, une forme rare de maladie rénale.
En résumé, le MAC est un complexe protéique important du système immunitaire qui joue un rôle crucial dans la défense contre les bactéries et d'autres agents pathogènes. Toutefois, une activation excessive ou inappropriée de ce complexe peut également contribuer au développement de maladies inflammatoires et auto-immunes.
Les études de suivi, également appelées études de cohorte longitudinales, sont un type d'étude de recherche médicale ou de santé publique dans laquelle une population ou une cohorte initialement identifiée comme exposée ou non exposée à un facteur de risque particulier est surveillée au fil du temps pour déterminer l'incidence d'un événement de santé spécifique, tel qu'une maladie ou un décès.
L'objectif principal des études de suivi est d'établir une relation temporelle entre le facteur d'exposition et l'issue de santé en évaluant les participants à plusieurs reprises sur une période prolongée, ce qui permet de déterminer si l'exposition au facteur de risque entraîne des conséquences négatives sur la santé.
Les études de suivi peuvent fournir des informations importantes sur les causes et les effets des maladies, ainsi que sur les facteurs de risque et de protection associés à une issue de santé spécifique. Elles peuvent également être utiles pour évaluer l'efficacité et la sécurité des interventions de santé publique ou cliniques.
Cependant, il est important de noter que les études de suivi présentent certaines limites, telles que la perte de participants au fil du temps, qui peut entraîner un biais de sélection, et la possibilité d'un biais de rappel lorsque les données sont collectées par enquête. Par conséquent, il est essentiel de concevoir et de mettre en œuvre des études de suivi avec soin pour minimiser ces limites et garantir la validité et la fiabilité des résultats.
L'amylose est une maladie rare mais grave qui se caractérise par l'accumulation anormale et généralisée d'une protéine appelée "fibrilles amyloïdes" dans différents tissus et organes du corps. Ces fibrilles sont des agrégats de protéines mal repliées qui forment des dépôts insolubles et résistants, perturbant ainsi la structure et la fonction normales des organes touchés.
L'amylose peut affecter divers systèmes corporels, tels que le cœur, les reins, le foie, les glandes surrénales, les poumons, le système nerveux périphérique et la peau. Les symptômes varient considérablement en fonction des organes atteints et peuvent inclure :
* Insuffisance cardiaque congestive
* Insuffisance rénale
* Neuropathie sensorielle ou motrice
* Hépatomégalie (augmentation du volume du foie)
* Splénomégalie (augmentation du volume de la rate)
* Purpura cutané (ecchymoses et petites hémorragies sous-cutanées)
Il existe plusieurs types d'amylose, classés en fonction de la protéine spécifique qui forme les dépôts amyloïdes. Les plus courants sont l'amylose AL (associée à une production anormale de chaînes légères d'immunoglobulines par des cellules plasmocytaires malignes ou bénignes), l'amylose AA (liée à une inflammation chronique) et l'amylose héréditaire ou familiale (due à des mutations génétiques spécifiques).
Le diagnostic d'amylose repose sur des tests de laboratoire, des examens d'imagerie et des biopsies tissulaires pour confirmer la présence de dépôts amyloïdes. Le traitement dépend du type d'amylose et peut inclure une chimiothérapie, une greffe de cellules souches, des médicaments anti-inflammatoires ou des thérapies ciblant la protéine responsable de la formation des dépôts amyloïdes.
Le diabète de type 2 est une maladie métabolique caractérisée par une résistance à l'insuline et une incapacité relative de l'organisme à produire suffisamment d'insuline pour maintenir une glycémie normale. Il s'agit du type le plus courant de diabète, représentant environ 90 à 95% des cas de diabète.
Dans le diabète de type 2, les cellules du corps deviennent résistantes à l'action de l'insuline, ce qui signifie qu'elles ne répondent pas correctement à l'insuline produite par le pancréas. Au fil du temps, cette résistance à l'insuline entraîne une augmentation de la glycémie, car les cellules ne peuvent plus absorber le glucose aussi efficacement qu'auparavant.
Le pancréas réagit en produisant davantage d'insuline pour tenter de maintenir des niveaux de sucre sanguin normaux, mais à long terme, il ne peut pas suivre la demande et la production d'insuline diminue. Cela entraîne une augmentation encore plus importante de la glycémie, ce qui peut entraîner des complications graves telles que des maladies cardiovasculaires, des lésions nerveuses, des maladies rénales et des problèmes oculaires.
Le diabète de type 2 est généralement associé à des facteurs de risque tels qu'un surpoids ou une obésité, un manque d'activité physique, une mauvaise alimentation, l'âge avancé et des antécédents familiaux de diabète. Il peut être géré grâce à des changements de mode de vie, tels qu'une alimentation saine, une activité physique régulière et la perte de poids, ainsi que par des médicaments pour abaisser la glycémie si nécessaire.
Les tubules contournés proximaux (TCP) font référence à une structure dans le néphron rénal, qui est l'unité fonctionnelle de base du rein. Les TCP sont situés dans le cortex rénal et constituent la première partie du tubule contourné, qui est un segment tubulaire complexe et hautement spécialisé impliqué dans la réabsorption et la sécrétion des électrolytes et d'autres solutés.
Les TCP sont dotés d'une structure en forme de bobine et sont recouverts d'un épithélium simple cubique à cellules hautes. Ils sont responsables de la réabsorption active de nombreux solutés, tels que le sodium, le potassium, le chlore, le bicarbonate, le glucose et les acides aminés, du filtrat glomérulaire vers le sang. Cette réabsorption est médiée par des transporteurs membranaires spécifiques et dépend de l'énergie fournie par l'ATP.
Les TCP jouent également un rôle important dans la régulation du pH sanguin en réabsorbant ou en sécrétant des ions hydrogène (protons) et des bicarbonates en fonction des besoins de l'organisme. Les dysfonctionnements des TCP peuvent entraîner divers troubles électrolytiques et acidose ou alcalose métabolique.
La fibrose est un terme médical qui décrit le processus anormal de développement de tissu cicatriciel dans l'organisme. Cela se produit lorsque les tissus sont endommagés et que le corps travaille à réparer cette lésion. Dans des conditions normales, le tissu cicatriciel est composé principalement de collagène et remplace temporairement le tissu original endommagé. Cependant, dans certains cas, la production excessive de tissu cicatriciel peut entraver la fonction normale des organes et provoquer une fibrose.
La fibrose peut affecter divers organes, notamment les poumons (fibrose pulmonaire), le foie (cirrhose), le cœur (cardiomyopathie restrictive) et les reins (néphropathie interstitielle). Les symptômes de la fibrose dépendent de l'organe touché, mais ils peuvent inclure une toux sèche, une essoufflement, une fatigue, des douleurs thoraciques et une perte d'appétit.
Le traitement de la fibrose vise à gérer les symptômes et à ralentir sa progression. Les médicaments antifibrotiques peuvent être prescrits pour réduire la production de tissu cicatriciel. Dans certains cas, une transplantation d'organe peut être recommandée si la fibrose a gravement endommagé l'organe et que les autres traitements se sont avérés inefficaces.
La prednisolone est un glucocorticoïde synthétique, un type de corticostéroïde, qui est utilisé pour traiter une variété de conditions inflammatoires et auto-immunes. Il fonctionne en réduisant l'activité du système immunitaire de l'organisme, ce qui peut aider à contrôler les symptômes associés à des affections telles que l'asthme, la dermatite, l'arthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé et d'autres maladies.
La prednisolone agit en se liant aux récepteurs des glucocorticoïdes dans les cellules du corps, ce qui entraîne une série de modifications moléculaires qui inhibent l'inflammation et modulent la réponse immunitaire. Il peut être administré par voie orale, intraveineuse ou topique (crèmes ou gouttes oculaires), selon le type de condition traitée.
Comme d'autres corticostéroïdes, la prednisolone peut entraîner des effets secondaires indésirables, en particulier lorsqu'elle est utilisée à fortes doses ou sur une longue période. Ces effets secondaires peuvent inclure l'hypertension artérielle, le diabète, les changements d'humeur, la prise de poids, l'ostéoporose et un risque accru d'infections. Par conséquent, il est important que la prednisolone soit utilisée sous la surveillance étroite d'un médecin pour minimiser ces risques.
Les études prospectives, également connues sous le nom d'études de cohorte ou d'études longitudinales, sont un type de recherche médico-épidémiologique dans laquelle les sujets sont suivis au fil du temps pour évaluer l'incidence ou le développement de divers facteurs de risque et maladies. Contrairement aux études rétrospectives, qui examinent des événements passés, les études prospectives commencent par un groupe de participants en bonne santé ou sans la maladie d'intérêt et les suivent pour déterminer quels facteurs peuvent contribuer au développement de cette maladie.
Ces études sont considérées comme offrant des preuves plus solides que les études rétrospectives, car elles permettent aux chercheurs de collecter des données sur les expositions et les résultats au même moment, ce qui réduit le risque de biais de rappel. Cependant, elles peuvent être longues, coûteuses et complexes à mener, car elles nécessitent un suivi régulier des participants pendant une période prolongée.
Les études prospectives sont souvent utilisées pour examiner l'association entre les facteurs de risque modifiables, tels que le tabagisme, la consommation d'alcool et l'activité physique, et le développement de maladies chroniques telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires et les troubles neurodégénératifs.
L'immunoglobuline G (IgG) est un type d'anticorps, qui sont des protéines produites par le système immunitaire pour aider à combattre les infections et les agents pathogènes. L'IgG est la plus abondante et la plus diversifiée des cinq classes d'immunoglobulines (IgA, IgD, IgE, IgG et IgM) trouvées dans le sang et les tissus corporels.
L'IgG est produite en réponse à la plupart des infections et joue un rôle crucial dans l'immunité humorale, qui est la composante du système immunitaire responsable de la production d'anticorps pour neutraliser ou éliminer les agents pathogènes. L'IgG peut traverser la barrière placentaire et offrir une protection passive contre certaines infections aux nourrissons pendant leurs premiers mois de vie.
L'IgG se compose de deux chaînes lourdes et deux chaînes légères, formant une molécule en forme de Y avec deux sites d'affinité pour les antigènes. Cela permet à l'IgG de se lier à plusieurs parties d'un agent pathogène, ce qui améliore sa capacité à neutraliser ou marquer les agents pathogènes pour une élimination ultérieure par d'autres cellules du système immunitaire.
L'IgG est également connue pour son rôle dans l'activation du complément, un groupe de protéines qui aident à éliminer les agents pathogènes et les cellules mortes ou endommagées. De plus, l'IgG peut activer certaines cellules immunitaires, comme les neutrophiles et les macrophages, pour faciliter la phagocytose (processus d'ingestion et de destruction des agents pathogènes).
En raison de sa longue demi-vie (environ 21 jours) et de son rôle important dans l'immunité humorale, l'IgG est souvent utilisée comme biomarqueur pour évaluer la réponse immunitaire à une vaccination ou une infection.
La néphrologie est une spécialité médicale qui se concentre sur l'étude, le diagnostic et la traitement des maladies et affections rénales. Un néphrologue est un médecin spécialisé dans ce domaine. Il traite des conditions telles que l'insuffisance rénale aiguë ou chronique, le néphrite (inflammation des reins), le glomérulonéphrite (inflammation des minuscules vaisseaux sanguins dans les reins appelés glomérules), les infections rénales, les calculs rénaux, l'hypertension artérielle liée aux reins, et certaines maladies génétiques qui affectent les reins. La néphrologie peut également inclure la transplantation rénale et la dialyse.
L'hypertension pendant la grossesse, également appelée hypertension gestationnelle, est une complication qui se développe généralement après la 20e semaine de grossesse. Il existe deux types d'hypertension liée à la grossesse : l'hypertension chronique et l'hypertension gestationnelle.
1. Hypertension chronique: C'est lorsqu'une femme a une pression artérielle élevée avant la 20e semaine de grossesse ou si elle persiste plus de 12 semaines après l'accouchement. Elle peut être présente avant la conception ou se développer au cours du premier trimestre.
2. Hypertension gestationnelle: C'est lorsqu'une femme développe une pression artérielle élevée après la 20e semaine de grossesse, qui revient généralement à la normale dans les premières semaines après l'accouchement.
Les deux types peuvent entraîner des complications graves pour la mère et le bébé si elle n'est pas correctement diagnostiquée et traitée. Les symptômes comprennent une pression artérielle élevée (généralement supérieure à 140/90 mmHg), des protéines dans l'urine, des maux de tête sévères, des troubles visuels, des douleurs abdominales et une prise de poids insuffisante. Le traitement dépend du type d'hypertension, de sa gravité et de la santé globale de la mère et du bébé. Il peut inclure une surveillance étroite de la pression artérielle, des modifications du mode de vie, des médicaments pour abaisser la tension artérielle et, dans certains cas, une naissance précoce du bébé.
Les études rétrospectives, également connues sous le nom d'études de cohorte rétrospectives ou d'études cas-témoins rétrospectives, sont un type d'étude observationnelle dans laquelle les chercheurs examinent et analysent des données recueillies à partir de dossiers médicaux, de questionnaires ou d'autres sources préexistantes pour tenter de découvrir des relations de cause à effet ou des associations entre des facteurs de risque et des résultats de santé.
Dans ces études, les chercheurs identifient et sélectionnent des participants en fonction de leur exposition à un facteur de risque spécifique ou d'un résultat de santé particulier dans le passé, puis examinent les antécédents médicaux et les données de ces participants pour déterminer si des associations significatives existent entre l'exposition et le résultat.
Les études rétrospectives présentent plusieurs avantages, notamment leur faible coût, la rapidité de réalisation et la possibilité d'inclure un grand nombre de participants. Cependant, elles peuvent également être limitées par des biais potentiels dans la collecte et l'enregistrement des données, ainsi que par l'absence de contrôle sur les variables confondantes qui peuvent affecter les résultats.
En raison de ces limites, les études rétrospectives sont généralement considérées comme moins robustes que les études prospectives, dans lesquelles les participants sont suivis activement au fil du temps pour évaluer l'incidence et la progression des maladies ou des résultats de santé. Néanmoins, elles peuvent fournir des informations précieuses sur les associations entre les facteurs de risque et les résultats de santé, en particulier dans les situations où la réalisation d'études prospectives est difficile ou impossible.
Ramipril est un médicament d'une classe appelée inhibiteurs de l'ECA (enzyme de conversion de l'angiotensine). Il est utilisé pour traiter l'hypertension artérielle, l'insuffisance cardiaque congestive et la néphropathie diabétique. Le ramipril agit en relaxant et en dilatant les vaisseaux sanguins, ce qui permet au sang de circuler plus facilement et abaisse la pression artérielle. Il le fait en bloquant l'action d'une substance chimique dans le corps appelée angiotensine II, qui normalement provoque des vaisseaux sanguins à se contracter et augmenter la pression artérielle.
Le ramipril est disponible sous forme de comprimés pour une administration orale. Les effets secondaires courants du médicament peuvent inclure la toux, les étourdissements, la fatigue, les maux de tête et les nausées. Certains effets secondaires plus graves peuvent inclure des réactions allergiques, une diminution du nombre de globules blancs, une augmentation du potassium dans le sang et une insuffisance rénale aiguë.
Il est important de suivre les instructions posologiques de votre fournisseur de soins de santé lors de la prise de ramipril. Les personnes atteintes d'une maladie rénale, d'un diabète ou d'une maladie du foie doivent faire l'objet d'une attention particulière lors de la prise de ce médicament. Le ramipril peut également interagir avec d'autres médicaments, il est donc important d'informer votre fournisseur de soins de santé de tous les médicaments que vous prenez.
Les rats transgéniques sont des rongeurs qui ont été génétiquement modifiés en insérant des gènes étrangers dans leur génome. Cela permet aux chercheurs d'étudier les effets de ces gènes sur le développement, la physiologie et le comportement des rats. Les gènes peuvent être prélevés sur d'autres espèces, tels que les humains, ou ils peuvent être synthétisés en laboratoire.
L'insertion de ces gènes étrangers dans le génome du rat est souvent réalisée en utilisant des vecteurs viraux, tels que les rétrovirus ou les lentivirus, qui sont capables d'intégrer leur matériel génétique dans celui de l'hôte. Les gènes étrangers peuvent également être délivrés directement dans l'embryon à l'aide de techniques d'injection microscopiques.
Les rats transgéniques sont largement utilisés dans la recherche biomédicale pour étudier diverses maladies, telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète et les maladies neurodégénératives. Ils offrent une alternative avantageuse aux modèles murins traditionnels en raison de leur taille plus grande, ce qui facilite la réalisation d'interventions chirurgicales et la collecte de données physiologiques. De plus, les rats sont génétiquement plus proches des humains que les souris, ce qui signifie qu'ils peuvent être utilisés pour étudier des maladies complexes qui ne se manifestent pas chez les souris.
Cependant, il est important de noter que les rats transgéniques sont des organismes génétiquement modifiés et qu'il existe des préoccupations éthiques associées à leur utilisation dans la recherche. Il est donc essentiel de veiller à ce que leur utilisation soit réglementée et encadrée par des protocoles stricts pour garantir le bien-être des animaux et la validité scientifique des résultats obtenus.
Les alpha-globulines sont un type de protéine présentes dans le sérum sanguin, qui peuvent être mesurées lors d'un test de protéines sériques globulines ou d'une électrophorèse des protéines sériques. Les alpha-globulines comprennent plusieurs types de protéines, y compris l'alpha-1-antitrypsine, l'α-1-acide glycoprotéine et l'haptoglobine.
Les niveaux d'alpha-globulines peuvent être utilisés pour aider au diagnostic de diverses affections médicales, telles que les maladies inflammatoires, les troubles hépatiques et les désordres immunitaires. Par exemple, des taux élevés d'alpha-globulines peuvent être observés dans des conditions telles que l'inflammation chronique, la cirrhose du foie, le myélome multiple et la macroglobulinémie de Waldenström.
Cependant, il est important de noter que les niveaux d'alpha-globulines doivent être interprétés en conjonction avec d'autres tests diagnostiques et cliniques pour déterminer une cause sous-jacente spécifique. Un seul test de alpha-globulines ne peut pas confirmer un diagnostic, mais il peut fournir des indices importants pour aider à orienter le diagnostic et le traitement appropriés.
L'indice de gravité est un terme généralement utilisé pour évaluer la sévérité d'une maladie ou d'un état de santé chez un patient. Il est souvent calculé en combinant plusieurs mesures ou scores liés à la santé du patient, telles que des signes vitaux, des taux de laboratoire et des échelles d'évaluation clinique.
Par exemple, dans le contexte des soins intensifs, l'indice de gravité le plus couramment utilisé est le score de gravité de la maladie (SOFA), qui évalue six organes vitaux et attribue un score à chacun d'eux en fonction de la défaillance de l'organe. Le score total est ensuite calculé en additionnant les scores des six organes, ce qui donne une estimation objective de la gravité de la maladie du patient.
Dans le contexte des accidents vasculaires cérébraux (AVC), l'indice de gravité le plus couramment utilisé est l'échelle de gravité de l'AVC (NGS), qui évalue le niveau de conscience, la force musculaire et les réflexes du patient. Le score total est calculé en additionnant les scores de chaque catégorie, ce qui donne une estimation de la sévérité de l'AVC.
Dans l'ensemble, l'indice de gravité est un outil important pour aider les professionnels de la santé à évaluer la sévérité d'une maladie ou d'un état de santé, à prendre des décisions cliniques éclairées et à prévoir les résultats pour les patients.
Les rats de la lignée Lewis (Lewis rats) sont une souche inbreded de rats de laboratoire couramment utilisés dans la recherche biomédicale. Ils ont été développés à l'origine en 1920 par le Dr CC Little aux États-Unis, après avoir croisé deux rats sauvages capturés dans les montagnes Rocheuses.
Les rats de la lignée Lewis sont connus pour leur susceptibilité accrue à certains types de tumeurs et de maladies, ce qui en fait un modèle utile pour étudier ces conditions. Par exemple, ils développent fréquemment des carcinomes mammaires spontanés et sont souvent utilisés dans la recherche sur le cancer du sein.
En plus de leur utilisation dans la recherche sur le cancer, les rats de la lignée Lewis sont également souvent utilisés dans d'autres domaines de la recherche biomédicale, tels que l'étude des maladies cardiovasculaires, neurologiques et immunitaires. Ils sont appréciés pour leur taille relativement grande, ce qui facilite les procédures expérimentales, ainsi que pour leur tempérament calme et prévisible.
Cependant, il est important de noter que comme tous les modèles animaux, les rats de la lignée Lewis ne sont pas parfaitement représentatifs de l'espèce humaine et ont des limitations inhérentes en tant qu'outils de recherche. Les résultats obtenus à partir d'expériences sur des rats de la lignée Lewis doivent donc être interprétés avec prudence et validés dans d'autres systèmes avant d'être généralisés à l'homme.
La néphropathie familiale avec surdité, également connue sous le nom de syndrome d'Alport, est une maladie génétique qui affecte les reins et peut également causer une perte auditive. Cette condition est héréditaire et est causée par des mutations dans les gènes COL4A3, COL4A4 ou COL4A5, qui codent pour les chaînes alpha de la collagène de type IV. Ces protéines sont importantes pour la structure des membranes basales des glomérules rénaux et de l'oreille interne.
Les symptômes de la néphropathie familiale avec surdité comprennent une protéinurie (perte de protéines dans l'urine), une hématurie (présence de sang dans les urines) et une insuffisance rénale progressive, qui peut éventuellement entraîner une dialyse ou une greffe de rein. La perte auditive est généralement progressive et affecte d'abord l'audition des hautes fréquences.
La néphropathie familiale avec surdité est souvent diagnostiquée chez l'enfant ou l'adolescent, bien que les symptômes puissent ne pas se manifester avant l'âge adulte. Le diagnostic est généralement posé par une biopsie rénale et un examen génétique. Il n'existe actuellement aucun traitement curatif pour cette maladie, mais des mesures peuvent être prises pour ralentir la progression de l'insuffisance rénale et gérer les symptômes associés.
Le Rat Wistar est une souche de rat albinos largement utilisée dans la recherche biomédicale. Originaire de l'Institut Wistar à Philadelphie, aux États-Unis, ce type de rat est considéré comme un animal modèle important en raison de sa taille moyenne, de son taux de reproduction élevé et de sa sensibilité relative à diverses manipulations expérimentales. Les rats Wistar sont souvent utilisés dans des études concernant la toxicologie, la pharmacologie, la nutrition, l'oncologie, et d'autres domaines de la recherche biomédicale. Cependant, il est important de noter que, comme tous les modèles animaux, les rats Wistar ont des limites et ne peuvent pas toujours prédire avec précision les réponses humaines aux mêmes stimuli ou traitements.
La plasmaphérèse est un processus dans lequel le plasma sanguin d'un individu est séparé des cellules sanguines, puis partiellement ou complètement remplacé par une solution de substitution, comme du plasma sain ou des solutions artificielles. Ce procédé est couramment utilisé dans le traitement de diverses affections médicales, y compris certaines formes d'intoxications, des maladies auto-immunes et des troubles neurologiques.
Lors d'une séance de plasmaphérèse, le sang du patient est prélevé et acheminé vers une machine centrifugeuse spécialisée qui sépare les composants sanguins en fonction de leur poids spécifique. Le plasma, qui contient des anticorps et d'autres substances potentiellement nocives dans certaines conditions médicales, est retiré et remplacé par une solution stérile et compatible avec le groupe sanguin du patient. Le sang reconstitué est ensuite réinjecté dans la circulation sanguine du patient.
Ce processus permet d'éliminer rapidement les substances nocives ou excessives du plasma, telles que des anticorps pathogènes, des toxines, des médicaments surdosés ou des lipoprotéines anormales, et de rétablir l'équilibre physiologique. La plasmaphérèse peut être effectuée à plusieurs reprises en fonction de la gravité de la maladie et de la réponse du patient au traitement.
Bien que la plasmaphérèse soit généralement considérée comme un traitement sûr, elle comporte certains risques potentiels, tels que des réactions allergiques aux solutions de remplacement, une baisse de la pression artérielle, des infections et des lésions nerveuses temporaires ou permanentes. Par conséquent, il est essentiel que ce traitement soit administré par un professionnel de santé qualifié dans un établissement médical équipé pour gérer les complications éventuelles.
La cyclosporine est un immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d'organes transplantés en affaiblissant le système immunitaire. Il s'agit d'un médicament dérivé de la souche de champignon Tolypocladium inflatum Gams. Il agit en inhibant la activation des lymphocytes T, qui sont une partie importante de la réponse immunitaire du corps.
La cyclosporine est également parfois utilisée pour traiter certaines maladies auto-immunes, telles que la rhumatoid arthritis, le psoriasis et le lupus érythémateux disséminé, lorsque d'autres traitements se sont avérés inefficaces.
L'utilisation de cyclosporine est associée à certains risques, tels qu'une augmentation de la susceptibilité aux infections et une pression artérielle élevée. Les patients prenant ce médicament doivent être surveillés régulièrement par un professionnel de la santé pour détecter tout signe d'effets secondaires indésirables.
Protéinurie
Maladie de Waldenström
Lupus érythémateux disséminé
Protéine de Bence-Jones
Hypertension artérielle gravidique
HELLP syndrome
Syndrome néphritique
Microalbuminurie
R80
Drépanocytose
Hématome décidual marginal
Syndrome néphrotique
Syndrome de Imerslund-Grasbeck
Néphrologie
O14
O11
Fièvre jaune
Maladie de Berger
Rejet de greffe
Néphroangiosclérose
Cidofovir
Losartan
Ostéo-onychodysplasie
Indinavir
Néphropathie associée au VIH
Myélome
Glomérulonéphrite
Diabète sucré
N6
Granulomatose avec polyangéite
Protéinurie - Wikipedia
Protéine dans les urines (protéinurie) : quand s'inquiéter ?
Protéinurie - Troubles génito-urinaires - Édition professionnelle du Manuel MSD
Protéinurie - Les Clés du Diagnostic
Atazanavir : substance active à effet thérapeutique - VIDAL
Détection d'une protéinurie chez les chats à maladie rénale chronique. - Clinique Alliance
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Article Annexe IV - Arrêté du 18 juillet 2018 fixant les listes permettant l'exercice infirmier en pratique avancée en...
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Forum Suivi de la grossesse - Magicmaman
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Tout sur le médicament IRBESARTAN TEVA - Top Santé
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Néphrite tubulo-interstitielle - Troubles génito-urinaires - Édition professionnelle du Manuel MSD
Urofrance | Chapitre 13 - Transplantation d'organes - Urofrance
RA 42. Tableau - Tableaux des maladies professionnelles - INRS
Décret n°2002-194 du 11 février 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmier - Légifrance
Maladie : news, photos, vidéos - Page 5
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Diabète gestationnel, quand se faire dépister ?
cours - CISMeF
Bence-Jones3
- Cette méthode permet de retrouver la protéinurie de Bence-Jones, faite de chaînes légères kappa ou lambda des immunoglobulines. (wikipedia.org)
- L'exemple typique est la protéinurie de Bence-Jones accompagnant les gammapathies monoclonales, où la protéine est la chaîne légère d'anticorps monoclonaux. (wikipedia.org)
- Elle a carrément repoussé la championne d'Europe polonaise Justyna Swiety-Ersetic à plus de trois secondes, pourquoi faire une proteinurie de bence-jones. (vrazilianos.gr)
L'urine8
- La protéinurie est la présence de protéines dans l'urine, qu'elle soit physiologique ou pathologique. (wikipedia.org)
- La protéinurie désigne le taux de protéines dans l'urine. (journaldesfemmes.fr)
- La protéinurie est la présence de protéines, habituellement de l' albumine , dans l'urine. (msdmanuals.com)
- La protéinurie isolée est la présence de protéines dans l'urine sans autres symptômes ou anomalies urinaires. (msdmanuals.com)
- L'excrétion excessive de protéines dans l'urine (protéinurie) entraîne de faibles taux sanguins de protéines importantes, telles que l'albumine. (merckmanuals.com)
- Les reins sont responsables de la séparation des protéines et d'autres nutriments à envoyer dans le sang, mais lorsqu'ils ne fonctionnent pas correctement, ils peuvent laisser passer les protéines dans l'urine, ce qui est connu sous le nom de protéinurie. (detective-sante.com)
- Dans cet article, nous vous expliquons les causes et les conséquences de la protéinurie ou, en d'autres termes, l'apparition d'un excès de protéines dans l'urine. (detective-sante.com)
- Normalement, ils ne sont pas dans l'urine, mais en raison du cancer, ils peuvent causer une protéinurie. (detective-sante.com)
Urinaire8
- La bandelette urinaire est une méthode colorimétrique qui donne une évaluation semi-quantitative de la protéinurie à partir de 50 à 100 mg pour l'albumine. (wikipedia.org)
- Dans ce cas, il est mesuré le rapport protéine/créatinine urinaire qui permet d'avoir une bonne sensibilité mais une plus faible spécificité dans le dépistage des protéinuries. (wikipedia.org)
- Lors d'une grossesse, la protéinurie est généralement vérifiée chaque mois via un examen urinaire . (journaldesfemmes.fr)
- Afin de déceler une protéinurie, il faut faire un examen urinaire ', assure le spécialiste. (journaldesfemmes.fr)
- Le plus simple est d'utiliser une bandelette urinaire puis, si le résultat est positif, de doser la protéinurie sur un échantillon d'urine dans un laboratoire. (journaldesfemmes.fr)
- Pour quantifier la protéinurie, la méthode classique consiste à faire un recueil urinaire pendant 24 heures et donne un résultat de protéinurie en grammes ou milligrammes par 24h. (journaldesfemmes.fr)
- Une protéinurie est recherchée dans chaque échantillon par une bandelette urinaire, la réaction à l'ASS et la mesure du RPCU. (veterinaire-alliance.fr)
- Caractérisée par une forte concentration de protéines dans les urines, la protéinurie est un trouble urinaire qui peut survenir durant la grossesse. (theelreyhome.com)
Maladie7
- Si l'augmentation de protéinurie dure dans le temps, elle peut révéler une maladie. (journaldesfemmes.fr)
- La protéinurie orthostatique n'est donc pas un symptôme d'une maladie particulière. (journaldesfemmes.fr)
- Détection d'une protéinurie chez les chats à maladie rénale chronique. (veterinaire-alliance.fr)
- Les tests utilisés en routine dans la détection d'une protéinurie sont plus performants chez les chats à maladie rénale chronique que chez les chats sains. (veterinaire-alliance.fr)
- En conclusion, cette méta-analyse met en évidence l'intérêt d'une restriction modérée en sel pour diminuer la pression artérielle et la protéinurie chez les patients atteints de la maladie rénale chronique (stades 1 à 4). (cerin.org)
- Par conséquent, la principale cause de protéinurie est l'insuffisance rénale, qu'il s'agisse d'une maladie ou d'une atteinte rénale. (detective-sante.com)
- Bien qu'il ne s'agisse pas d'une maladie très courante, les personnes qui en souffrent peuvent également souffrir de protéinurie en raison de la présence d'albumine. (detective-sante.com)
Urines6
- Le recueil des urines de 24 h étant parfois complexe, le dosage de la protéinurie peut être faite sur un échantillon. (wikipedia.org)
- Le diagnostic est suspecté lorsque la protéinurie du matin (urines de la nuit) est très sensiblement inférieure à celle mesurée sur un échantillon prélevé le soir. (wikipedia.org)
- La protéinurie correspond à la présence ou au taux de protéines dans les urines . (journaldesfemmes.fr)
- La protéinurie physiologique [soit la quantité normale de protéine dans les urines] est très faible : 100 à 150 mg par jour. (journaldesfemmes.fr)
- En cas de grossesse et de protéinurie à 0,30 g/L ou plus, des examens supplémentaires sont habituellement proposés (prise de tension, prise de sang, protéinurie sur 24 heures : le recueil des urines d'une journée…), ainsi que des traitements tels que des antihypertenseurs. (theelreyhome.com)
- La protéinurie peut se traduire par l'apparition d'urines mousseuses, ansi que d'oedèmes au niveau des bras et des jambes. (theelreyhome.com)
Insuffisance3
- Dans les cas plus graves, la protéinurie peut être liée à un cancer de la vessie, du diabète, une insuffisance cardiaque, un myélome multiple ou bien encore une polykystose rénale. (theelreyhome.com)
- Une insuffisance rénale peut s'installer progressivement dès l'enfance avec pour conséquences un retard de croissance, une anémie, une hypertension , une protéinurie. (futura-sciences.com)
- Les variables un diabète récent (durée de moins en présence de complications quantitatives étaient exprimées en de cinq ans) chez quatre patients, dégénératives et lorsque l'évolution est médianes et les variables qualitatives une insuffisance rénale rapidement marquée par une protéinurie précédant en pourcentages. (who.int)
S'agit d'une1
- Au-delà de 300 mg/24h d'albuminurie, il s'agit d'une protéinurie. (wikipedia.org)
D'albumine4
- L'électrophorèse permet de déterminer le caractère sélectif (>80 % d'albumine) ou non de la protéinurie. (wikipedia.org)
- La protéinurie glomérulaire est le passage de protéines, principalement d'albumine, au travers d'une barrière glomérulaire lésée, dont la fonction normale est précisément d'en empêcher le passage. (wikipedia.org)
- Si la protéinurie est faible, on peut demander le dosage de la micro-albuminurie pour chercher de très faibles quantités d'albumine ', rappelle l'expert. (journaldesfemmes.fr)
- On parle alors de protéinurie ou d'albumine. (theelreyhome.com)
Urinaires1
- Dans nombre de troubles rénaux, la protéinurie est accompagnée d'autres anomalies urinaires (p. ex. (msdmanuals.com)
L'apparition2
- Le plus souvent, l'apparition d'une protéinurie pendant la grossesse, associée à l'apparition d'une hypertension artérielle, fait craindre le diagnostic de pré-éclampsie qui est une complication grave de la grossesse et nécessite une prise en charge urgente et spécialisée ', précise le Dr Aurélien Lorthioir. (journaldesfemmes.fr)
- Par ailleurs, une protéinurie peut favoriser l'apparition d'urines mousseuses et, dans certains cas, d'œdèmes des membres, de l'abdomen ou encore du visage. (levelupbasketballtrainingllc.com)
Maladies3
- Les experts ont identifié dans ce travail les éléments cliniques ou biologiques qui doivent amener à solliciter un avis spécialisé dans un centre expert maladies rares, et ce, dans le but de réduire l'errance diagnostique dans les maladies rares dont l'expression initiale est une protéinurie. (clesdudiagnostic.fr)
- Revue générale des maladies glomérulaires La caractéristique des glomérulopathies est une protéinurie, qui est souvent dans la gamme néphrotique (≥ 3 g/jour). (merckmanuals.com)
- Dépistage de la protéinurie pour les maladies rénales. (sebia.com)
D'origine1
- On parle parfois d'albuminurie, l'albumine étant la protéine la plus présente en quantité dans les protéinuries d'origine glomérulaire. (wikipedia.org)
Tubulaire1
- La protéinurie tubulaire consiste en une déficience de la réabsorption de protéines au niveau du tubule rénal. (wikipedia.org)
Orthostatique3
- Chez les enfants, il convient également de citer la protéinurie orthostatique qui se caractérise par une protéinurie présente uniquement lorsqu'il urine debout (et non pas en position assise). (journaldesfemmes.fr)
- La protéinurie orthostatique est une affection bénigne (la plus courante chez l'enfant et l'adolescent) dans lequel la protéinurie se produit principalement quand le patient est debout. (msdmanuals.com)
- Une protéinurie de découverte fortuite au cabinet est le plus souvent bénigne, car transitoire ou orthostatique. (levelupbasketballtrainingllc.com)
Physiologique2
- Une protéinurie pouvant aller jusqu'à 150 mg/24h est physiologique. (wikipedia.org)
- La protéinurie physiologique est constituée de 40 % de protéines de Tamm-Horsfall et les 60% se répartissent entre : bêta2 microglobulines, lysozyme et chaînes légères kappa ou lambda. (wikipedia.org)
Grossesse6
- Si la protéinurie est détectée avant la 20e semaine de grossesse, elle peut être le signe d'un problème au niveau du rein, isolé ou non. (theelreyhome.com)
- Les causes les plus fréquentes de la protéinurie durant la grossesse sont : un effort physique trop intense. (theelreyhome.com)
- Proteinurie grossesse quand s'inquiéter, anavar taguchi Proteinurie grossesse quand s'inquiéter, anavar taguchi - Stéroïdes légaux à vendre Proteinurie grossesse quand s'inquiéter Proteinurie grossess. (theelreyhome.com)
- 14 g/l, steroid anavar Proteinurie grossesse 0. (theelreyhome.com)
- 14 g/l, steroid anavar - Acheter des stéroïdes anabolisants en ligne Proteinurie grossesse 0. (theelreyhome.com)
- Proteinurie grossesse, stéroides anabolisants femme - Acheter des stéroïdes anabolisants légaux Proteinurie grossesse 3 femmes sur 4 connaissent des troubles veineux pendant leur grossesse (jambes lourdes, gonflement, varices. (theelreyhome.com)
Taux1
- Taux de dosoge de protéinurie un peu élevé. (theelreyhome.com)
N'est1
- Si elle n'est pas détectée et traitée à temps, la protéinurie peut engendrer des risques de complications importants. (theelreyhome.com)
Hypertension1
- Les signes sont parfois moins évidents essentiellement digestifs (gastrite, hépatite) surtouts si la femme n'a ni hypertension artérielle ni protéinurie . (docteurclic.com)
Syndrome2
- C'est la protéinurie du syndrome néphrotique, de la glomérulonéphrite, et du diabète sucré. (wikipedia.org)
- Il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes en ce qui concerne l'âge, le sexe, la créatininémie, la protéinurie des 24 h, le syndrome néphrotique et l'hématurie microscopique. (who.int)
Faible1
- Je savais meme pas qu'on pouvait avoir un dosage trop faible de proteinurie! (theelreyhome.com)
C'est1
- On distingue principalement trois grands types de protéinurie, à savoir : C'est la protéinurie la plus fréquente et donne les protéinuries les plus abondantes. (wikipedia.org)
Correspond1
- 14 g/l Une protéinurie correspond à. (theelreyhome.com)
Traitement1
- Le traitement de la protéinurie dépend de la cause du problème. (levelupbasketballtrainingllc.com)
Permet2
- Il permet de détecter une protéinurie à partir de 30 mg/dL. (veterinaire-alliance.fr)
- Ce test permet de détecter une protéinurie à partir de 5 mg/dL [1]. (veterinaire-alliance.fr)
Heures1
- La protéinurie régresse typiquement après 2 heures de décubitus. (wikipedia.org)