Troubles Paranoïaques
Trouble Paranoïaque Partagé
Schizophrénie Paranoïde
Trouble De La Personnalité De Type Paranoïaque
Délires
Comportement Paranoïaque
Schizophrénie Désorganisée
Schizophrénie Catatonique
Hallucinations
Théorie Psychanalytique
Projection
Trouble Bipolaire
Psychoses Toxiques
Mécanismes De Défense
Trouble De La Personnalité De Type Limite
Encyclopedias as Topic
Dyslexie
Lecture
Cadre Lecture Ouvert
Dyslexie Acquise
Medlineplus
Troubles De La Vision
Les troubles paranoïaques, selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), sont un groupe de conditions caractérisées par la présence d'une pensée paranoïaque persistante sans cause apparente. La pensée paranoïaque est une idée délirante qui implique que d'autres personnes ont des intentions hostiles ou malveillantes.
Il existe plusieurs types de troubles paranoïaques, y compris le trouble delirant, le trouble de la persécution (paranoïa), le trouble schizophréniforme et le trouble schizoïde. Le trouble delirant est caractérisé par l'apparition soudaine d'un délire sans aucune autre symptomatologie psychotique. Les délires sont souvent bizarres et farfelus. Dans le trouble de la persécution (paranoïa), les individus ont une préoccupation délirante d'être persécutés.
Les autres symptômes courants des troubles paranoïaques peuvent inclure la suspicion excessive, l'hostilité, la colère, la méfiance, l'isolement social et des réponses inhabituelles ou inappropriées aux situations interpersonnelles. Les personnes atteintes de ces troubles ont souvent du mal à établir des relations étroites en raison de leur méfiance et de leur hostilité envers les autres.
Les causes sous-jacentes des troubles paranoïaques ne sont pas entièrement comprises, mais il est généralement admis qu'ils résultent d'une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux. Le traitement peut inclure une thérapie psychologique, des médicaments antipsychotiques ou une combinaison des deux.
Le Trouble Paranoïaque Partagé, également connu sous le nom de folie à deux, est un trouble rare dans lequel une personne sans antécédents de maladie mentale adopte les délusions d'une autre personne qui souffre d'un trouble psychotique, généralement la schizophrénie paranoïde. Les deux individus concernés forment un dyade et partagent le même délire, qui peut inclure des idées de persécution, de grandeur ou de relation intime avec une célébrité ou une figure d'autorité. Ce trouble est considéré comme une forme de contagion psychotique et nécessite une évaluation et un traitement médicaux immédiats.
La schizophrénie paranoïde est un type spécifique de schizophrénie, un trouble mental grave et complexe. Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), qui est largement utilisé pour diagnostiquer les troubles mentaux, la schizophrénie paranoïde se caractérise principalement par l'existence d'au moins deux symptômes d'un groupe de symptômes positifs pendant une période continue d'une semaine ou plus. Ces symptômes positifs incluent des délires, souvent avec un thème paranoïaque ou grandiose, et des hallucinations, en particulier auditives, qui peuvent avoir un contenu thématique paranoïde. Les préoccupations paranoïdes et les soupçons sont typiquement systématisés et persistants.
Contrairement à d'autres types de schizophrénie, la schizophrénie paranoïde ne présente généralement pas de symptômes négatifs importants, tels qu'un retrait social ou émotionnel, une diminution de l'expression faciale, un manque d'intérêt ou de plaisir pour la vie, ou une baisse des capacités cognitives. Cependant, certains patients atteints de schizophrénie paranoïde peuvent présenter des symptômes négatifs moins sévères.
Il est important de noter que les personnes atteintes de schizophrénie paranoïde ne présentent pas nécessairement un comportement agressif ou violent, contrairement à certaines perceptions courantes. Cependant, la présence de délires paranoïdes peut conduire à des réactions défensives ou hostiles si elles se sentent menacées.
Le traitement de la schizophrénie paranoïde implique généralement une combinaison de médicaments antipsychotiques et de thérapies psychosociales, telles que la réadaptation sociale, l'éducation des patients et des familles, et le counseling individuel ou de groupe. Les résultats du traitement peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre, mais un traitement précoce et continu est généralement associé à de meilleurs résultats.
Le trouble de la personnalité de type paranoïaque, selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), est un trouble de la personnalité caractérisé par une méfiance et une suspicion persistantes des autres, qui durent généralement depuis l'âge adulte. Les personnes atteintes de ce trouble ont tendance à interpréter de manière excessive les intentions des autres comme malveillantes, ce qui peut entraîner des conflits fréquents et une difficulté à entretenir des relations étroites.
Les symptômes du trouble de la personnalité de type paranoïaque peuvent inclure :
* Une méfiance excessive et une suspicion généralisée envers les autres, même lorsqu'il n'y a pas de preuve réelle de malveillance ou de tromperie.
* Une tendance à interpréter de manière excessive les intentions des autres comme étant hostiles ou malveillantes.
* Une réticence à se confier aux autres en raison d'une crainte excessive que les informations soient utilisées contre eux.
* Une méfiance et une suspicion excessives dans les relations intimes, ce qui peut entraver l'établissement de relations étroites.
* Une tendance à se percevoir comme la victime de conspiration ou de persécution.
* Une hypersensibilité aux critiques ou aux commentaires négatifs, qui peuvent être interprétés comme une preuve de malveillance ou de rejet.
* Une tendance à se venger des personnes perçues comme ayant causé du tort.
Il est important de noter que ces symptômes doivent être persistants et suffisamment graves pour entraîner une détresse significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autre domaine important de la vie. De plus, ces symptômes ne doivent pas être mieux expliqués par un autre trouble mental ou une substance (comme une drogue ou un médicament).
Un délire est un trouble mental caractérisé par des idées ou des croyances bizarres, fixes et erronées qui sont souvent accompagnées d'une confusion, d'un manque de clarté de la pensée, d'un discours incohérent et d'un comportement désorganisé. Les délires peuvent être le résultat d'une maladie médicale sous-jacente, telle qu'une infection, une lésion cérébrale ou un trouble psychiatrique, comme la schizophrénie. Ils peuvent également être causés par l'utilisation de certains médicaments ou drogues. Les délires peuvent être dangereux pour le patient ou pour les autres, car ils peuvent conduire à des comportements impulsifs et imprévisibles. Le traitement dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des médicaments, une thérapie ou une combinaison des deux.
Le comportement paranoïaque est un terme utilisé en psychiatrie pour décrire une tendance ou un schéma persistant de suspicion et de méfiance envers les autres, sans qu'il y ait de preuves concrètes pour justifier ces sentiments. Les personnes ayant un comportement paranoïaque interprètent souvent de manière excessive les intentions des autres comme étant malveillantes ou hostiles à leur égard. Elles peuvent être hypersensibles aux critiques, prendre personnellement des remarques anodines et avoir du mal à pardonner aux autres ce qu'elles perçoivent comme des insultes ou des menaces.
Ce comportement est souvent associé au trouble de la personnalité paranoïaque, mais il peut également être présent dans d'autres troubles mentaux tels que la schizophrénie. Il est important de noter que le comportement paranoïaque doit être distingué des délires paranoïaques, qui sont des croyances fixes et fausses, souvent bizarres ou improbables, qui ne sont pas basées sur la réalité et qui ne peuvent pas être remises en question.
La schizophrénie désorganisée, également connue sous le nom de schizophrénie hébéphrénique, est un sous-type de schizophrénie caractérisé par un retard dans le développement mental et émotionnel, une pensée et un discours désorganisés, un manque d'expression faciale appropriée, des difficultés à établir des relations interpersonnelles et un retrait social. Les personnes atteintes de schizophrénie désorganisée peuvent également présenter des symptômes tels que des hallucinations auditives et visuelles, des délires et des comportements bizarres ou inappropriés.
Ce sous-type de schizophrénie est souvent associé à un pronostic moins favorable en raison de la gravité des symptômes et du manque de réponse aux traitements traditionnels. Les personnes atteintes de schizophrénie désorganisée peuvent avoir besoin d'un soutien et d'une prise en charge à long terme pour les aider à fonctionner dans la vie quotidienne.
Il est important de noter que la schizophrénie est un trouble complexe et grave qui affecte le cerveau, et que chaque personne atteinte de ce trouble peut présenter des symptômes différents et un parcours évolutif unique. Un diagnostic et une prise en charge précoces et appropriés sont essentiels pour améliorer les résultats et la qualité de vie des personnes atteintes de schizophrénie.
La schizophrénie catatonique est un sous-type rare mais grave de schizophrénie, une maladie mentale grave. Elle se caractérise principalement par des anomalies graves du mouvement et de la rigidité, bien que des symptômes psychotiques puissent également être présents. Les personnes atteintes de cette forme peuvent rester dans une position rigide pendant de longues périodes (catatonie), ou présenter un excès de mouvements involontaires et stéréotypés. Elles peuvent aussi avoir des épisodes d'agitation extrême, suivis d'immobilité complète. D'autres symptômes peuvent inclure l'écholalie (répétition automatique des mots ou phrases entendues), l'automatisme mental (réponses inappropriées aux stimuli) et la négativisme (résistance passive à l'ordre ou au mouvement). Ce sous-type de schizophrénie nécessite une prise en charge médicale immédiate et intensive, souvent en milieu hospitalier.
La psychologie des schizophrènes se réfère à l'étude et la compréhension du fonctionnement cognitif, affectif et comportemental des personnes atteintes de schizophrénie. Il s'agit d'une branche spécialisée de la psychopathologie qui vise à décrire, expliquer et prédire les symptômes et le cours de la schizophrénie.
Les schizophrènes présentent souvent des difficultés dans divers domaines cognitifs, tels que la mémoire, l'attention, la perception, le langage et les fonctions exécutives. Ils peuvent également présenter des anomalies dans la régulation émotionnelle et la théorie de l'esprit, ce qui peut entraver leur capacité à comprendre et à répondre aux situations sociales.
Les psychologues des schizophrènes utilisent une variété de méthodes d'évaluation et d'intervention pour comprendre et traiter la schizophrénie. Ces méthodes peuvent inclure des entretiens cliniques, des tests neuropsychologiques, des observations comportementales, des évaluations fonctionnelles et des interventions thérapeutiques telles que la thérapie cognitivo-comportementale et la réhabilitation sociale.
L'objectif global de la psychologie des schizophrènes est d'améliorer la compréhension de la schizophrénie, de développer des interventions efficaces pour améliorer les symptômes et le fonctionnement des personnes atteintes de schizophrénie, et d'améliorer la qualité de vie des personnes touchées par cette maladie complexe et débilitante.
Les hallucinations sont des perceptions sensorielles sans objet externe ou stimulus correspondant. Elles peuvent affecter n'importe lequel des cinq sens, mais les plus courantes concernent la vue et l'ouïe. Par exemple, une personne peut voir des choses qui ne sont pas là (hallucinations visuelles) ou entendre des voix quand personne ne parle (hallucinations auditives). Les hallucinations peuvent être un symptôme de diverses conditions médicales et psychiatriques, y compris les troubles psychotiques tels que la schizophrénie, le trouble bipolaire, la démence ou certaines maladies neurologiques. Elles peuvent également survenir en raison d'un traumatisme crânien, d'une privation sensorielle prolongée, d'un manque de sommeil, de l'utilisation de certains médicaments ou drogues, ou même d'une expérience extrêmement stressante. Il est important de noter que les hallucinations sont subjectives et ne concernent que la personne qui les vit; elles ne sont pas visibles ni audibles par les autres.
La théorie psychanalytique est une approche théorique en psychologie et psychiatrie qui met l'accent sur l'inconscient et ses effets sur le comportement. Elle a été développée par Sigmund Freud dans les années 1890. Selon cette théorie, l'esprit humain est divisé en trois parties : le conscient (ce que nous sommes conscients de penser, ressentir et faire), le préconscient (pensées et souvenirs qui peuvent facilement devenir conscientes) et l'inconscient (pensées, souvenirs et désirs refoulés qui sont hors de notre conscience mais qui continuent d'influencer notre comportement et nos sentiments).
La psychanalyse postule que les expériences précoces, en particulier celles liées à la sexualité et à l'agressivité, peuvent avoir des effets profonds sur le développement psychologique d'une personne. Ces expériences pourraient être à l'origine de conflits internes qui se manifestent sous forme de symptômes neurotiques ou psychotiques. La thérapie psychanalytique vise donc à rendre conscients ces processus inconscients, permettant ainsi au patient de comprendre et de maîtriser ses propres désirs et angoisses.
Cependant, il convient de noter que la psychanalyse est considérée comme controversée dans certains domaines de la psychologie moderne, avec des preuves empiriques limitées pour soutenir plusieurs de ses concepts clés.
En termes médicaux, la projection fait référence à un mécanisme de défense psychologique dans lequel un individu attribue ses propres pensées, impulsions ou sentiments inacceptables à une autre personne. Il s'agit d'un moyen de se décharger de certaines émotions négatives ou difficiles en les attribuant à autrui. Cela peut être un moyen pour l'individu de se protéger de l'anxiété ou du stress associé à ces sentiments. Cependant, cela peut également entraîner des malentendus et des conflits dans les relations interpersonnelles, car les sentiments réels de l'individu ne sont pas reconnus ni traités.
Le trouble bipolaire, anciennement connu sous le nom de psychose maniaco-dépressive, est un trouble de l'humeur caractérisé par des épisodes extrêmes de dépression et d'excitation ou d'agitation. Ces épisodes peuvent être séparés par des périodes de humeur et de fonctionnement normaux.
Les épisodes maniaques peuvent inclure une humeur anormalement et persistante élevée, une irritabilité excessive ou un comportement hyperactif, une inflammation du jugement et des décisions imprudentes. Ces symptômes sont suffisamment graves pour perturber le fonctionnement social ou professionnel habituel ou nécessiter une hospitalisation pour assurer la sécurité de la personne.
Les épisodes dépressifs comprennent une humeur dépressive, une perte d'intérêt ou de plaisir dans presque toutes les activités, des changements importants dans l'appétit ou le poids, une insomnie ou un sommeil excessif, une agitation ou une lenteur accrue, la fatigue ou la perte d'énergie, des sentiments de dévalorisation ou d'inutilité, des difficultés à se concentrer, des pensées récurrentes de mort et des tentatives de suicide.
Le trouble bipolaire est souvent associé à des problèmes cognitifs, des troubles anxieux et des abus de substances. Il peut entraîner une altération significative du fonctionnement social, professionnel ou scolaire. Le diagnostic est établi sur la base d'un examen psychiatrique approfondi et d'une anamnèse détaillée. Le traitement comprend généralement une combinaison de médicaments et de thérapies psychologiques.
Les psychoses toxiques sont des troubles mentaux induits par l'exposition à des substances toxiques, y compris des médicaments, des drogues illégales et des produits chimiques. Ces substances altèrent la chimie du cerveau et peuvent entraîner une gamme de symptômes psychotiques, tels que des hallucinations, des délires, une désorganisation de la pensée, des comportements bizarres ou inappropriés, et une diminution des facultés cognitives.
Les psychoses toxiques peuvent survenir après une exposition aiguë à une substance toxique ou après une exposition chronique à des doses plus faibles. Les symptômes peuvent varier en fonction de la substance impliquée, de la dose et de la durée d'exposition, ainsi que des facteurs individuels tels que l'âge, la santé générale et l'historique de toxicomanie.
Les psychoses toxiques sont souvent réversibles une fois que la personne cesse d'être exposée à la substance toxique. Toutefois, dans certains cas, les dommages causés au cerveau peuvent être permanents, entraînant des troubles mentaux à long terme. Le traitement des psychoses toxiques implique généralement une détoxification médicale pour éliminer la substance toxique du corps, suivie d'un traitement de soutien pour gérer les symptômes et prévenir les complications.
Les mécanismes de défense, dans le contexte de la psychologie et de la psychiatrie médicales, font référence à des stratégies mentales automatiques et involontaires mises en œuvre par l'esprit pour faire face au stress, aux traumatismes émotionnels ou à des situations difficiles. Ils servent à protéger la conscience de l'individu contre l'anxiété accrue, le stress ou les menaces perçues pour l'intégrité psychologique.
Les mécanismes de défense peuvent être adaptatifs ou maladaptatifs. Les mécanismes de défense adaptatifs sont ceux qui aident une personne à faire face aux situations stressantes d'une manière saine et équilibrée, contribuant ainsi au bien-être mental et émotionnel global. Quelques exemples de mécanismes de défense adaptatifs comprennent :
1. L'humour : Utiliser l'humour pour faire face aux situations difficiles ou stressantes peut aider à réduire l'anxiété et à favoriser un état d'esprit plus positif.
2. La sublimation : Rediriger des pulsions ou des désirs inappropriés ou négatifs vers des activités ou des comportements socialement acceptables et constructifs. Par exemple, une personne qui se sent en colère peut utiliser la peinture ou l'écriture pour exprimer et gérer ces émotions de manière saine.
3. La répression : Consciemment ou inconsciemment mettre de côté des pensées, des souvenirs ou des émotions désagréables pendant une certaine période pour éviter de faire face à eux immédiatement. Cependant, ces pensées ou émotions peuvent refaire surface plus tard, lorsque la personne se sent capable de les gérer de manière adéquate.
4. La dénégation : Nier la réalité d'une situation désagréable ou traumatisante pour éviter d'y faire face. Cela peut être temporaire et permettre à une personne de se préparer émotionnellement à accepter et à gérer la situation plus tard.
Cependant, certaines stratégies d'adaptation peuvent être malsaines ou inadaptées et entraîner des problèmes psychologiques ou comportementaux. Par exemple :
1. La projection : Attribuer ses propres pensées, sentiments ou impulsions indésirables à une autre personne pour éviter de les reconnaître ou de les assumer. Cela peut entraîner des malentendus et des conflits interpersonnels.
2. La rêverie : S'évader mentalement dans un monde imaginaire pour échapper à la réalité, ce qui peut entraîner une déconnexion de ses responsabilités et relations réelles.
3. Le retrait : Se retirer des situations sociales ou interpersonnelles pour éviter le stress ou l'anxiété, ce qui peut entraîner un isolement social et une diminution de la qualité de vie.
4. La compensation : Compenser ses insécurités ou ses lacunes par des comportements excessifs ou addictifs, tels que la suralimentation, le jeu compulsif, l'achat compulsif ou la consommation excessive d'alcool ou de drogues.
5. La dénégation : Nier ou minimiser ses propres problèmes ou comportements nocifs pour éviter de les affronter et de chercher de l'aide. Cela peut entraîner une aggravation des symptômes et un retard dans le traitement.
Il est important de reconnaître et d'accepter ses propres émotions et besoins, ainsi que de développer des stratégies d'adaptation saines et efficaces pour faire face aux défis de la vie. Un professionnel de la santé mentale peut aider une personne à identifier ses schémas de pensée et de comportement malsains et à apprendre des compétences d'adaptation positives et constructives.
Les Troubles de la Personnalité sont un groupe de conditions mentales qui affectent votre pensée, le comportement, les émotions et les relations avec d'autres personnes. Ces modèles de pensée, de sentiment et de comportement sont relativement stables et inchangés dans différentes situations.
Selon le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux (DSM-5), publié par l'American Psychiatric Association, les troubles de la personnalité sont divisés en trois clusters :
1. Cluster A ("les bizarres"): Il comprend la personnalité paranoïaque, la personnalité schizoïde et la personnalité schizotypique. Ces personnes peuvent sembler étranges ou excentriques aux autres.
2. Cluster B ("les dramatiques, émotionnellement instables"): Il comprend la personnalité antisociale, la personnalité borderline, la personnalité histrionique et la personnalité narcissique. Ces personnes ont des problèmes avec l'impulsivité, l'émotion intense et les relations interpersonnelles.
3. Cluster C ("les anxieux ou craintifs"): Il comprend la personnalité évitante, la personnalité dépendante et la personnalité obsessionnelle-compulsive. Ces personnes ont des peurs et des angoisses excessives.
Pour être diagnostiqué avec un trouble de la personnalité, les schémas de pensée, d'émotion et de comportement doivent être suffisamment rigides et profondément enracinés pour perturber la vie personnelle, sociale, scolaire ou professionnelle d'une personne. Ils doivent également être stables sur le long terme, commençant généralement à l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
Les causes des troubles de la personnalité ne sont pas entièrement comprises, mais elles peuvent inclure une combinaison de facteurs génétiques, biologiques et environnementaux.
Le trouble de la personnalité de type limite, également connu sous le nom de trouble borderline de la personnalité, est un trouble mental complexe et souvent pénible qui affecte la façon dont vous percevez votre propre identité, vos relations et les événements autour de vous.
Les symptômes typiques incluent des émotions intenses et instables, des changements fréquents d'humeur, une perception fluctuante et souvent déformée de soi et des autres, ainsi que des comportements impulsifs potentiellement dommageables. Les personnes atteintes de ce trouble ont souvent des difficultés à maintenir des relations stables et peuvent se sentir vides ou ennuyées pendant de longues périodes.
Les crises de rage, la peur intense de l'abandon et les pensées suicidaires sont également courantes. Ce trouble peut sérieusement perturber votre capacité à fonctionner dans la vie quotidienne et nécessite généralement une intervention thérapeutique spécialisée.
La personnalité, dans le contexte de la psychologie et de la psychiatrie clinique, se réfère aux schémas relativement stables de pensées, sentiments et comportements qui caractérisent une personne. Elle est façonnée par des facteurs génétiques, environnementaux et expérientiels, et elle évolue généralement de manière stable au fil du temps, bien qu'elle puisse être influencée par des facteurs de développement et des événements de vie significatifs.
La personnalité est souvent évaluée en termes de traits, qui sont des tendances ou des prédispositions à réagir d'une certaine manière dans divers contextes. Les cinq grands traits de personnalité, largement acceptés dans la recherche en psychologie, sont l'extraversion, l'ouverture aux expériences, la conscience, l'agréabilité et le névrosisme.
Cependant, lorsque les traits de personnalité deviennent extrêmes ou rigides, qu'ils entraînent une détresse significative ou une altération du fonctionnement, ils peuvent être diagnostiqués comme un trouble de la personnalité selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5). Ces troubles incluent, entre autres, le trouble de la personnalité borderline, le trouble de la personnalité antisociale et le trouble de la personnalité évitante.
Je suis désolé, "Encyclopedias as Topic" n'est pas une définition médicale. Il s'agit plutôt d'une catégorie de sujets dans la classification MeSH (Medical Subject Headings) utilisée pour indexer les articles de bibliographie en médecine et en sciences de la santé. Cette catégorie comprend des encyclopédies médicales générales ou spécialisées, des dictionnaires médicaux, des manuels médicaux et d'autres ressources similaires. Cependant, il ne s'agit pas d'une définition médicale à proprement parler.
La dyslexie est un trouble spécifique d'apprentissage qui affecte la capacité d'une personne à lire, écrire et orthographier correctement, malgré une intelligence normale ou supérieure et une scolarisation adéquate. Il s'agit d'un trouble neurobiologique, ce qui signifie qu'il est lié à des différences dans le câblage et le fonctionnement du cerveau.
Les personnes atteintes de dyslexie ont des difficultés à identifier ou manipuler les sons du langage (phonèmes) et à faire correspondre ces sons aux lettres et aux mots écrits (graphèmes). Cela peut entraîner des difficultés dans la lecture fluide et précise, la compréhension de ce qui est lu, l'écriture et l'orthographe.
Il est important de noter que la dyslexie n'est pas un trouble visuel, bien qu'elle puisse parfois être accompagnée de difficultés de perception visuelle ou d'autres troubles d'apprentissage. Les personnes atteintes de dyslexie peuvent développer des stratégies compensatoires pour gérer leurs difficultés et réussir académiquement et professionnellement avec un soutien adéquat et des méthodes d'enseignement adaptées à leurs besoins.
Je suis désolé, mais "lecture" n'a pas de définition médicale spécifique. Le terme "lecture" fait généralement référence à l'action d'interpréter et de comprendre des mots ou des textes écrits. Cependant, dans un contexte médical plus large, il peut être utilisé pour décrire l'acte de lire ou d'interpréter les résultats d'un test diagnostique ou d'une image médicale, telle qu'une radiographie ou une IRM. Dans ce cas, la "lecture" est effectuée par un professionnel de la santé formé pour interpréter ces résultats et poser un diagnostic ou recommander un traitement approprié.
Je suis désolé, mais la phrase "Cadre Lecture Ouvert" ne correspond pas à une définition médicale établie. Le terme "cadre de lecture ouvert" peut être utilisé dans un contexte littéraire ou universitaire pour décrire un cadre théorique ou conceptuel qui est large et inclusif, permettant différentes interprétations et perspectives.
Cependant, si vous cherchez des informations médicales sur un sujet spécifique, n'hésitez pas à me fournir plus de détails et je ferai de mon mieux pour vous aider.
La dyslexie acquise, également connue sous le nom de dyslexie alexique adulte ou agnosie verbale, est un trouble de la lecture et du décodage des mots écrits qui survient après une lésion cérébrale ou une maladie neurologique chez une personne ayant précédemment acquis des compétences de lecture normales. Contrairement à la dyslexie développementale, qui est un trouble spécifique de l'apprentissage présent dès l'enfance, la dyslexie acquise affecte les adultes qui ont déjà appris à lire et qui avaient des capacités de lecture normales avant l'apparition de la lésion cérébrale. Les symptômes de la dyslexie acquise peuvent inclure des difficultés à déchiffrer des mots nouveaux ou inconnus, une mauvaise reconnaissance des mots familiers, des erreurs de lecture phonétiquement régulières et une compréhension réduite de ce qui est lu. La dyslexie acquise est généralement le résultat d'une lésion cérébrale dans les zones du cerveau responsables du traitement des mots écrits, telles que l'hémisphère gauche temporal et pariétal.
MedlinePlus est un service de la Bibliothèque nationale de médecine des États-Unis, qui fournit des informations grand public sur les conditions de santé, les drogues, les suppléments, et les soins de santé proposés aux consommateurs. Il offre des descriptions détaillées de maladies, des explications sur les tests diagnostiques, des images anatomiques, des vidéos éducatives, des actualités médicales et des liens vers des articles de recherche clinique. Les informations sont disponibles en plusieurs langues et sont rédigées dans un langage simple et accessible pour le grand public. MedlinePlus ne propose pas de conseils médicaux personnalisés, mais il peut être une ressource utile pour les patients et leurs familles qui cherchent à s'informer sur des questions de santé spécifiques.
Les troubles de la vision, également appelés déficiences visuelles ou déficits visuels, se réfèrent à une gamme de conditions qui affectent la capacité d'une personne à voir clairement et correctement. Cela peut inclure une variété de problèmes tels que :
1. Myopie (vue courte) : Dans ce trouble, les objets éloignés apparaissent flous car l'œil est trop long ou le pouvoir de réfraction est trop fort.
2. Hypermetropie (vue longue) : Ici, les objets rapprochés sont flous car l'œil est trop court ou le pouvoir de réfraction est insuffisant.
3. Astigmatisme : Cela se produit lorsque la courbure de la cornée ou du cristallin n'est pas uniforme, ce qui provoque une distorsion de l'image.
4. Presbytie : Ce trouble survient généralement avec l'âge, lorsque le cristallin perd sa flexibilité et rend difficile la mise au point sur les objets proches.
5. Cataracte : Il s'agit du nuagement du cristallin, qui provoque une vision floue, terne ou double.
6. Glaucome : C'est une maladie oculaire qui endommage le nerf optique, souvent due à une pression intraoculaire élevée.
7. Dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) : Il s'agit d'une maladie oculaire qui affecte la macula, la partie centrale de la rétine, entraînant une perte progressive de la vision centrale.
8. Diplopie (vision double) : Cela se produit lorsque les yeux ne travaillent pas ensemble correctement, provoquant une vision double.
9. Strabisme (yeux croisés) : Dans ce trouble, les yeux ne sont pas alignés correctement et pointent dans des directions différentes.
10. Amblyopie (œil paresseux) : Il s'agit d'une mauvaise vision ou d'un manque de développement visuel dans un œil, souvent en raison d'un strabisme non traité ou d'une différence de réfraction significative entre les yeux.
Ces conditions peuvent être détectées par des examens oculaires réguliers et traitées si elles sont diagnostiquées tôt.