Lymphohistiocytose Hémophagocytaire
Histiocytose Non Langerhansienne
Perforines
Infections
Perforin
Macrophage Activation Syndrome
Protéines Munc18
Fatal Outcome
Protéines Qa-Snare
Histiocytes
Syndromes Lymphoprolifératifs
Dégranulation Cellulaire
Cellules Tueuses Naturelles
Antigène Nucléaire Virus Epstein Barr
Pancytopénie
Mutation Faux Sens
Mutation
Cyclosporine
Ferritines
Protéine De Membrane 1 Associée Au Lysosome
Etoposide
Cytotoxicité Immunologique
Lymphocytes T Cytotoxiques
Cellules K562
Moelle Osseuse
Greffe De Cellules Souches Hématopoïétiques
Immunosuppresseurs
Protéines Membranaires
Encyclopedias as Topic
Ascites Chyleuses
Triglycéride
Macrophages
La lymphohistiocytose hémophagocytaire (LHH) est un trouble rare mais grave du système immunitaire qui se caractérise par une activation excessive et incontrôlée des cellules T et des histiocytes, entraînant une inflammation systémique généralisée. Les histiocytes sont des cellules du système immunitaire qui détruisent normalement les bactéries, les virus et d'autres substances étrangères. Dans la LHH, ces cellules deviennent hyperactivees et commencent à consommer (phagocyter) d'autres cellules sanguines, y compris les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.
Les symptômes de la LHH peuvent inclure une fièvre persistante, des éruptions cutanées, des ganglions lymphatiques enflés, une augmentation du tissu hépatique ou splénique, une anémie, une thrombocytopénie et une leucopénie. Les patients peuvent également présenter des signes d'inflammation aiguë, tels que l'élévation de la vitesse de sédimentation et des protéines de phase aiguë dans le sang.
La LHH peut être primaire ou secondaire. La forme primaire est héréditaire et se produit généralement chez les enfants, bien qu'elle puisse également affecter les adultes. Les formes secondaires sont acquises et peuvent être déclenchées par des infections virales, des maladies auto-immunes ou des tumeurs malignes.
Le diagnostic de la LHH repose sur une combinaison d'anamnèse clinique, d'examen physique, de tests de laboratoire et de biopsie. Les critères diagnostiques comprennent généralement une fièvre persistante, une cytopénie, une élévation des enzymes hépatiques, une ferritine élevée, une hypofibrinogénémie et la présence de cellules dendritiques anormales dans la moelle osseuse ou les tissus.
Le traitement de la LHH dépend de sa forme primaire ou secondaire. Les formes primaires peuvent être traitées avec des médicaments immunosuppresseurs, tels que la prednisone et le cyclosporine, ainsi qu'avec des agents chimiothérapeutiques, tels que l'étoposide et le méthotrexate. Les formes secondaires peuvent être traitées en éliminant la cause sous-jacente, telles que les infections virales ou les maladies auto-immunes. Dans certains cas, une greffe de moelle osseuse peut être nécessaire pour guérir la maladie.
La LHH est une maladie grave qui peut entraîner des complications graves et même la mort si elle n'est pas traitée rapidement et efficacement. Les patients atteints de LHH doivent être surveillés étroitement par un médecin expérimenté dans le traitement de cette maladie, et ils doivent recevoir des soins médicaux appropriés pour prévenir les complications et améliorer leur pronostic.
L'histiocytose non langerhansienne (HNL) est un terme général utilisé pour décrire un groupe hétérogène de troubles caractérisés par la prolifération et l'accumulation anormale d'histiocytes, qui sont des cellules du système immunitaire responsables de la phagocytose et de la présentation des antigènes. Contrairement à l'histiocytose de Langerhans, ces histiocytes ne présentent pas les caractéristiques typiques des cellules de Langerhans, telles que la présence de granules de Birbeck et l'expression de marqueurs spécifiques comme la protéine S100 et la lectine CD1a.
Les HNL peuvent affecter les personnes de tous âges, bien qu'elles soient plus fréquentes chez les enfants. Les manifestations cliniques varient considérablement en fonction du type d'HNL et de la localisation des lésions. Elles peuvent inclure des éruptions cutanées, des gonflements des ganglions lymphatiques, des anomalies osseuses, des atteintes pulmonaires, hépatiques ou spléniques, et dans certains cas, une atteinte systémique avec implication de plusieurs organes.
Les HNL sont généralement classées en fonction de leur présentation clinique, de leur histologie et de leur évolution. Parmi les types d'HNL les plus courants, on trouve la maladie de Erdheim-Chester, la maladie de Rosai-Dorfman, la sarcoïdose et les histiocytoses à cellules fusiformes. Le diagnostic repose sur l'analyse histopathologique des biopsies tissulaires, complétée par des examens d'imagerie et des tests immunologiques pour confirmer la nature non langerhansienne des histiocytes impliqués.
Le traitement de l'histiocytose non langerhansienne dépend du type de maladie, de son extension et de sa gravité. Les options thérapeutiques vont de la simple surveillance clinique à la chimiothérapie, en passant par la radiothérapie, les corticostéroïdes ou d'autres agents immunosuppresseurs. Dans certains cas, une greffe de moelle osseuse peut être envisagée pour traiter les formes les plus agressives et/ou réfractaires à d'autres thérapies.
Les perforines sont des protéines présentes dans les granules sécrétoires des lymphocytes T cytotoxiques et des cellules natural killer (NK). Elles jouent un rôle crucial dans la cytotoxicité cellulaire, qui est le mécanisme par lequel ces cellules immunitaires détruisent les cellules infectées ou cancéreuses.
Après activation, les lymphocytes T cytotoxiques et les cellules NK libèrent leurs granules contenant des perforines vers la membrane de la cible cellulaire. La perforine s'insère dans la membrane plasmique de la cellule cible, formant une pore transmembranaire. Cela permet le passage d'autres molécules hautement toxiques, comme les granzymes, à l'intérieur de la cellule cible. Les granzymes activent ensuite des voies intracellulaires qui conduisent à l'apoptose, ou à la mort cellulaire programmée, de la cellule infectée ou cancéreuse.
Par conséquent, les perforines sont des effecteurs clés de la réponse immunitaire adaptative et innée contre les infections et les tumeurs malignes.
Perforine est une protéine toxique hautement lytique qui forme des pores dans la membrane plasmique des cellules cibles, ce qui entraîne leur lyse et la mort. Elle est stockée dans les granules sécrétoires des lymphocytes T cytotoxiques et des cellules natural killer (NK) et joue un rôle crucial dans l'immunité adaptative et innée en éliminant les cellules infectées par des virus ou cancéreuses.
Après la reconnaissance d'une cellule cible via le complexe majeur d'histocompatibilité de classe I pour les lymphocytes T cytotoxiques ou des marqueurs spécifiques pour les cellules NK, ces cellules immunitaires libèrent leur contenu granulaire, y compris la perforine et la granzyme B. La perforine s'insère dans la membrane plasmique de la cellule cible, formant des pores qui permettent à la granzyme B d'accéder au cytoplasme de la cellule cible.
La granzyme B active ensuite les caspases, déclenchant l'apoptose ou la mort cellulaire programmée de la cellule cible. La perforine peut également activer directement des voies apoptotiques en permettant à d'autres molécules pro-apoptotiques de pénétrer dans la cellule cible.
Par conséquent, la perforine est un élément clé du système immunitaire pour éliminer les cellules infectées ou cancéreuses et maintenir l'homéostasie des tissus.
Le syndrome d'activation des macrophages (SAM) est une complication rare mais grave et potentiellement mortelle du processus inflammatoire dans certaines maladies auto-immunes ou rhumatismales. Il se caractérise par une activation et une prolifération incontrôlées des macrophages, qui sont des cellules du système immunitaire responsables de la phagocytose et de la présentation des antigènes.
Dans le SAM, les macrophages activés sécrètent des cytokines pro-inflammatoires en grande quantité, ce qui entraîne une réaction inflammatoire systémique intense. Les symptômes courants du SAM comprennent de la fièvre, une augmentation de la taille du foie et de la rate, des éruptions cutanées, des anomalies hématologiques telles qu'une anémie, une thrombocytopénie et une leucopénie, ainsi que des troubles de la fonction hépatique et rénale.
Le SAM peut être déclenché par des infections, des médicaments ou des traitements immunosuppresseurs, ainsi que par des maladies sous-jacentes telles que le lupus érythémateux disséminé, la polyarthrite rhumatoïde et certaines maladies inflammatoires de l'intestin. Le diagnostic du SAM repose sur des critères cliniques et de laboratoire spécifiques, tels que l'élévation des marqueurs de l'inflammation, la présence d'anomalies hématologiques et l'augmentation des niveaux de cytokines pro-inflammatoires dans le sang.
Le traitement du SAM implique généralement une combinaison de corticostéroïdes, d'immunosuppresseurs et d'agents biologiques ciblant les cytokines pro-inflammatoires. Dans les cas graves, une intervention chirurgicale ou une dialyse peuvent être nécessaires pour traiter les complications du SAM.
Munc18 (également connu sous le nom de Sec1/Munc18-like protein ou SM Protein) est un groupe de protéines qui jouent un rôle crucial dans la régulation des processus de fusion des vésicules membranaires dans les cellules. Dans le contexte spécifique du système nerveux, Munc18 est essentiel pour la libération des neurotransmetteurs dans la synapse.
Munc18 interagit directement avec la syntaxine, une protéine membranaire impliquée dans la fusion vésiculaire. En formant un complexe avec la syntaxine et d'autres partenaires de la famille Sec1/Munc18, Munc18 agit comme un régulateur négatif de l'exocytose des vésicules synaptiques. Lorsque le processus est déclenché par une stimulation appropriée, Munc18 se dissocie du complexe et permet la fusion membranaire, facilitant ainsi la libération des neurotransmetteurs dans la fente synaptique.
Des mutations ou des dysfonctionnements de ces protéines peuvent entraîner divers troubles neurologiques, tels que l'épilepsie et les maladies neurodégénératives.
Un résultat fatal en médecine se réfère à un décès ou au fait de causer la mort. C'est un terme utilisé pour décrire un résultat particulièrement grave d'une maladie, d'un traumatisme ou d'une procédure médicale. Un résultat fatal peut être attendu dans certaines situations, comme dans le cas de maladies avancées et terminaux, ou peut être imprévu et survenir même avec un traitement approprié. Dans les deux cas, il s'agit d'un événement tragique qui a des implications importantes pour les patients, leurs familles et les professionnels de la santé qui les prennent en charge.
Les protéines Qa-SNARE sont un type spécifique de protéines SNARE (Soluble N-ethylmaleimide sensitive factor Attachment protein REceptor) qui jouent un rôle crucial dans la fusion des vésicules membranaires dans les cellules eucaryotes. Les protéines Qa-SNARE sont localisées sur la membrane de la vésicule et s'associent avec des protéines appelées R-SNARE situées sur la membrane cible, pour former un complexe SNARE qui catalyse le processus de fusion membranaire.
Les protéines Qa-SNARE sont également connues sous le nom de protéines syntaxine, car elles comprennent plusieurs membres de la famille syntaxine. Elles sont souvent associées à des fonctions spécifiques dans les cellules, telles que la libération de neurotransmetteurs dans les neurones ou la sécrétion de hormones et d'enzymes dans les cellules endocrines et exocrines.
Les protéines Qa-SNARE sont également régulées par des protéines accessoires, telles que les chaperons SNARE et les complexes SM (Sec1/Munc18-like), qui aident à guider leur assemblage et leur activation. Les mutations dans les gènes codant pour ces protéines ont été associées à des maladies neurologiques et endocriniennes, ce qui souligne l'importance de leur rôle dans la physiologie cellulaire.
Les histiocytes sont des cellules du système immunitaire qui jouent un rôle crucial dans le processus de défense de l'organisme contre les agents pathogènes et les matériaux étrangers. Ils dérivent de monocytes, qui sont des globules blancs produits dans la moelle osseuse. Une fois dans la circulation sanguine, les monocytes peuvent se différencier en histiocytes après avoir migré vers les tissus conjonctifs.
Les histiocytes ont plusieurs fonctions importantes :
1. Phagocytose : Ils sont capables d'engloutir et de dégrader des bactéries, des virus, des parasites, des cellules mortes et d'autres particules étrangères pour empêcher leur propagation et causer des dommages aux tissus.
2. Présentation des antigènes : Les histiocytes peuvent traiter les antigènes (protéines présentes à la surface des agents pathogènes) et les présenter aux lymphocytes T, ce qui active ces cellules immunitaires pour qu'elles attaquent et détruisent les agents pathogènes.
3. Sécrétion de cytokines : Les histiocytes produisent des cytokines, qui sont des molécules de signalisation qui aident à coordonner la réponse immunitaire en attirant d'autres cellules vers le site de l'infection et en régulant leur activité.
4. Remodelage tissulaire : Les histiocytes peuvent également jouer un rôle dans le remodelage des tissus en participant à la dégradation et à la synthèse des composants extracellulaires, ce qui est important pour la cicatrisation des plaies et la régénération tissulaire.
Des troubles associés à une prolifération anormale ou dysfonctionnelle des histiocytes peuvent entraîner diverses affections, telles que l'histiocytose maligne, la sarcoïdose et certaines formes de maladies auto-inflammatoires.
Les syndromes lymphoprolifératifs sont un groupe de troubles caractérisés par une prolifération anormale et excessive des lymphocytes, qui sont un type de globules blancs du système immunitaire. Ces syndromes peuvent être classés en trois catégories principales :
1. Maladies réactives : Ce sont des réponses excessives du système immunitaire à une infection ou à une inflammation, telles que la mononucléose infectieuse et le lymphome des tissus lymphoïdes associés aux muqueuses.
2. Maladies néoplasiques : Ce sont des cancers qui affectent les lymphocytes, tels que le lymphome hodgkinien et non hodgkinien, et la leucémie lymphoïde chronique.
3. Maladies génétiques : Ce sont des troubles héréditaires qui affectent la production et la fonction des lymphocytes, tels que le syndrome de Wiskott-Aldrich et le déficit immunitaire combiné sévère.
Les syndromes lymphoprolifératifs peuvent entraîner une variété de symptômes, notamment des ganglions lymphatiques enflés, de la fièvre, de la fatigue, des sueurs nocturnes, une perte de poids et une augmentation du risque d'infections. Le traitement dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des médicaments, une chimiothérapie, une radiothérapie ou une greffe de moelle osseuse.
Un examen de la moelle osseuse est un processus médical dans lequel un échantillon de moelle osseuse, qui se trouve à l'intérieur des os, est prélevé et examiné pour diagnostiquer diverses conditions médicales. La moelle osseuse contient des cellules souches qui peuvent se transformer en différents types de cellules sanguines. Par conséquent, un examen de la moelle osseuse peut aider à évaluer la production de cellules sanguines et à détecter toute anomalie dans la moelle osseuse elle-même.
Le prélèvement d'un échantillon de moelle osseuse est généralement effectué sous anesthésie locale ou générale, en fonction de l'emplacement du site de ponction et de la préférence du patient. Le plus courant est le site de la crête iliaque postérieure, qui est la partie supérieure et arrière de l'os pelvien. Une aiguille fine est insérée dans l'os pour recueillir un échantillon de moelle osseuse liquide.
L'échantillon de moelle osseuse prélevé est ensuite examiné au microscope pour déterminer le nombre, la forme et la taille des cellules sanguines. Des tests supplémentaires peuvent être effectués pour rechercher des anomalies chromosomiques ou génétiques, des infections ou d'autres problèmes de santé.
Un examen de la moelle osseuse peut être utilisé pour diagnostiquer une variété de conditions médicales, notamment les troubles sanguins tels que l'anémie, la leucémie et le lymphome, ainsi que les maladies infectieuses telles que la tuberculose et la syphilis. Il peut également être utilisé pour évaluer l'efficacité du traitement chez les patients atteints de cancer ou d'autres maladies graves.
La dégranulation cellulaire est un processus biologique au cours duquel certaines cellules, telles que les granulocytes (neutrophiles, éosinophiles et basophiles), les mastocytes et les plaquettes, libèrent des granules contenant divers médiateurs chimiques en réponse à un stimulus spécifique. Ces médiateurs comprennent des enzymes, des neurotransmetteurs, des protéines bioactives et des molécules inflammatoires qui jouent un rôle crucial dans la défense immunitaire, l'inflammation et la coagulation sanguine.
La dégranulation cellulaire peut être déclenchée par divers mécanismes, notamment les récepteurs de reconnaissance des motifs (PRR) qui détectent les agents pathogènes ou les dommages aux tissus, l'activation du complément et la libération d'anticorps spécifiques. Ce processus est essentiel pour une réponse immunitaire efficace, mais il peut également contribuer au développement de maladies inflammatoires et auto-immunes lorsqu'il est excessif ou inapproprié.
Les granules libérés peuvent interagir avec d'autres cellules du système immunitaire, des vaisseaux sanguins et des tissus environnants, déclenchant une cascade de réactions chimiques qui favorisent l'élimination des agents pathogènes, la réparation des dommages tissulaires et le rétablissement de l'homéostasie. Cependant, un dysfonctionnement dans ce processus peut entraîner une inflammation excessive, des lésions tissulaires et des maladies chroniques.
La splénomégalie est un terme médical qui décrit l'élargissement anormal de la rate. La rate est un organe situé dans le côté supérieur gauche de l'abdomen, près de l'estomac et du diaphragme. Elle joue un rôle important dans le système immunitaire en aidant à combattre les infections et en éliminant les globules rouges usés.
Normalement, la rate ne devrait pas être palpable, c'est-à-dire qu'on ne devrait pas pouvoir la sentir lors d'un examen physique. Cependant, lorsqu'elle est hypertrophiée ou élargie, elle peut devenir assez grande pour être ressentie pendant un examen médical.
La splénomégalie peut être causée par diverses affections, y compris les infections (comme la mononucléose infectieuse), les maladies du sang (telles que la leucémie ou l'anémie falciforme), les maladies hépatiques (comme la cirrhose), les troubles inflammatoires (comme le lupus érythémateux disséminé) et certains cancers.
Les symptômes associés à la splénomégalie dépendent de sa cause sous-jacente. Dans certains cas, la personne peut ne présenter aucun symptôme autre que la sensation d'une masse dans le côté supérieur gauche de l'abdomen. Cependant, si la rate est fortement élargie, elle peut provoquer une sensation de satiété précoce, des douleurs abdominales, une fatigue accrue et parfois même une gêne respiratoire en raison de la pression sur le diaphragme.
Il est important de noter que la splénomégalie elle-même n'est pas une maladie mais plutôt un signe d'une affection sous-jacente. Par conséquent, il est crucial de consulter un médecin si vous ressentez une masse dans votre abdomen ou présentez des symptômes associés à la splénomégalie afin de diagnostiquer et de traiter correctement la cause sous-jacente.
Les cellules tueuses naturelles (NK, pour Natural Killer cells en anglais) sont un type de globules blancs (lymphocytes) qui jouent un rôle crucial dans le système immunitaire inné. Elles sont capables d'identifier et de détruire les cellules infectées par des virus, ainsi que les cellules cancéreuses, sans avoir besoin d'être activées préalablement.
Les cellules NK reconnaissent ces cellules anormales grâce à la présence de marqueurs spécifiques à leur surface, appelés récepteurs d'activation et d'inhibition. Lorsqu'une cellule NK rencontre une cellule infectée ou cancéreuse, elle évalue le rapport entre les signaux d'activation et d'inhibition. Si l'équilibre penche vers l'activation, la cellule NK libère des molécules cytotoxiques (comme la perforine et la granzyme) qui créent des pores dans la membrane de la cellule cible, entraînant sa mort.
Les cellules NK sont également capables de sécréter des cytokines, telles que l'interféron-γ (IFN-γ), qui contribuent à réguler la réponse immunitaire et à activer d'autres cellules du système immunitaire.
Une faible activité des cellules NK a été associée à un risque accru de développer certains types de cancer, ce qui souligne l'importance de ces cellules dans la surveillance et l'élimination des cellules cancéreuses.
La cytophagocytose est un processus dans lequel des cellules immunitaires, telles que les macrophages et les cellules dendritiques, ingèrent et détruisent des particules étrangères ou des cellules anormales, y compris les cellules infectées par des agents pathogènes et les cellules cancéreuses. Ce processus implique la phagocytose, où la membrane plasmique de la cellule immunitaire s'enroule autour de la particule étrangère ou de la cellule anormale, formant une vésicule intracellulaire appelée phagosome. Ensuite, le contenu du phagosome est dégradé par des enzymes et d'autres molécules présentes dans les lysosomes, qui fusionnent avec le phagosome pour former un phagolysosome. Ce processus permet à la cellule immunitaire de décomposer et de neutraliser efficacement les particules étrangères ou les cellules anormales, contribuant ainsi à protéger l'organisme contre les infections et le développement du cancer.
L'antigène nucléaire du virus d'Epstein-Barr (EBNA) fait référence à une protéine produite par le virus d'Epstein-Barr (VEB), un herpèsvirus humain associé à plusieurs affections, y compris la mononucléose infectieuse. Le VEB est également lié au développement de certains cancers, tels que les lymphomes malins non hodgkiniens et les carcinomes nasopharyngés.
L'antigène nucléaire du virus d'Epstein-Barr est une protéine structurale importante qui joue un rôle crucial dans la réplication virale et l'évasion immunitaire. Il est détectable dans les cellules infectées par le VEB et peut être utilisé comme marqueur de l'infection par le VEB.
Le test sérologique pour la détection des anticorps contre l'antigène nucléaire du virus d'Epstein-Barr est souvent utilisé dans le diagnostic et le suivi des infections à VEB et des affections associées. Cependant, il est important de noter que la présence d'anticorps contre l'antigène nucléaire du virus d'Epstein-Barr ne signifie pas nécessairement une maladie active ou un risque accru de cancer.
La pancytopénie est un trouble sanguin dans lequel il y a une diminution marquée du nombre de trois types de cellules sanguines principales: globules rouges (érythrocytes), globules blancs (leucocytes) et plaquettes (thrombocytes).
Cette condition peut être causée par diverses affections, y compris certaines maladies du sang, infections, médicaments, radiations ou exposition à des produits chimiques toxiques. Les symptômes peuvent inclure fatigue, essoufflement, augmentation de la sensibilité aux infections, saignements et ecchymoses faciles. Le diagnostic est généralement posé sur la base d'un examen complet du sang qui montre des niveaux anormalement bas de ces cellules. Le traitement dépendra de la cause sous-jacente.
La méthylprednisolone est un glucocorticoïde synthétique puissant, souvent utilisé dans le traitement de diverses affections inflammatoires et auto-immunes. Il agit en réduisant l'inflammation et en supprimant l'activité du système immunitaire.
C'est un type de corticostéroïde, qui est une hormone stéroïdienne produite naturellement dans le corps par les glandes surrénales. La méthylprednisolone est utilisée pour traiter une grande variété de conditions telles que l'arthrite, les maladies inflammatoires de l'intestin, les affections cutanées, les maladies respiratoires, les troubles du système nerveux central, les réactions allergiques sévères, les œdèmes cérébraux et certains types de cancer.
Elle est disponible sous différentes formes, notamment des comprimés, des solutions injectables et des suspensions pour administration intraveineuse. Comme avec tout médicament, la méthylprednisolone peut avoir des effets secondaires indésirables, en particulier lorsqu'elle est utilisée à fortes doses ou sur une longue période. Ces effets peuvent inclure l'hypertension artérielle, le diabète, les changements d'humeur, la fragilité osseuse, la faiblesse musculaire, la prise de poids et une diminution de la fonction immunitaire.
Une mutation « faux sens » (ou missense mutation) est un type de mutation génétique où une seule paire de bases dans l'ADN est modifiée, ce qui entraîne le remplacement d'un acide aminé par un autre dans la protéine codée par ce gène. Cela peut altérer la fonction, la structure ou la stabilité de la protéine, dépendant de la position et de l'importance de l'acide aminé remplacé. Dans certains cas, ces mutations peuvent entraîner des maladies génétiques ou prédisposer à certaines conditions médicales. Toutefois, il est important de noter que toutes les mutations faux sens ne sont pas nécessairement pathogènes et que leur impact sur la santé dépend du contexte dans lequel elles se produisent.
En génétique, une mutation est une modification permanente et héréditaire de la séquence nucléotidique d'un gène ou d'une région chromosomique. Elle peut entraîner des changements dans la structure et la fonction des protéines codées par ce gène, conduisant ainsi à une variété de phénotypes, allant de neutres (sans effet apparent) à délétères (causant des maladies génétiques). Les mutations peuvent être causées par des erreurs spontanées lors de la réplication de l'ADN, l'exposition à des agents mutagènes tels que les radiations ou certains produits chimiques, ou encore par des mécanismes de recombinaison génétique.
Il existe différents types de mutations, telles que les substitutions (remplacement d'un nucléotide par un autre), les délétions (suppression d'une ou plusieurs paires de bases) et les insertions (ajout d'une ou plusieurs paires de bases). Les conséquences des mutations sur la santé humaine peuvent être très variables, allant de maladies rares à des affections courantes telles que le cancer.
La cyclosporine est un immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d'organes transplantés en affaiblissant le système immunitaire. Il s'agit d'un médicament dérivé de la souche de champignon Tolypocladium inflatum Gams. Il agit en inhibant la activation des lymphocytes T, qui sont une partie importante de la réponse immunitaire du corps.
La cyclosporine est également parfois utilisée pour traiter certaines maladies auto-immunes, telles que la rhumatoid arthritis, le psoriasis et le lupus érythémateux disséminé, lorsque d'autres traitements se sont avérés inefficaces.
L'utilisation de cyclosporine est associée à certains risques, tels qu'une augmentation de la susceptibilité aux infections et une pression artérielle élevée. Les patients prenant ce médicament doivent être surveillés régulièrement par un professionnel de la santé pour détecter tout signe d'effets secondaires indésirables.
La ferritine est une protéine qui sert de principal composé de stockage du fer dans le corps humain. Elle se trouve dans les cellules de presque tous les tissus, mais surtout dans les cellules du foie, de la rate et des muscles. Les niveaux sériques de ferritine peuvent être mesurés pour évaluer l'état des réserves en fer d'un individu. Des niveaux élevés de ferritine dans le sang peuvent indiquer une surcharge en fer, tandis que des niveaux bas peuvent indiquer une carence en fer. Cependant, il est important de noter que la ferritine est également une protéine de phase aiguë, ce qui signifie qu'elle peut être augmentée en réponse à une inflammation ou à une maladie, même en l'absence de modification des réserves en fer.
La protéine de membrane 1 associée au lysosome (LAMP-1) est une protéine transmembranaire importante qui se trouve principalement sur la membrane des lysosomes, mais peut également être trouvée en petites quantités sur la membrane plasmique. LAMP-1 joue un rôle crucial dans la stabilité et l'intégrité de la membrane lysosomale, ainsi que dans la protection contre la dégradation des protéases lysosomales.
LAMP-1 est une glycoprotéine de haut poids moléculaire qui est fortement glycosylée et possède un domaine intraluminal, un domaine transmembranaire et un domaine cytoplasmique court. Le domaine cytoplasmique contient des tyrosines et des sérines/thréonines potentialisées par la phosphorylation, qui sont importantes pour le trafic intracellulaire et la localisation de LAMP-1.
LAMP-1 est souvent utilisée comme marqueur spécifique des lysosomes dans les études biochimiques et cellulaires. De plus, il a été démontré que LAMP-1 joue un rôle important dans la régulation de l'autophagie, un processus cellulaire essentiel pour l'homéostasie cellulaire et la survie cellulaire. Des mutations ou des altérations dans LAMP-1 ont été associées à plusieurs maladies, notamment les maladies neurodégénératives et les troubles lysosomaux.
L'étoposide est un médicament anticancéreux utilisé dans le traitement de divers types de cancer, y compris le cancer du poumon à petites cellules, le lymphome de Hodgkin, le cancer testiculaire et certains types de leucémie. Il appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs de la topoisomérase II, qui fonctionnent en interférant avec l'action d'une enzyme appelée topoisomérase II, ce qui entraîne des dommages à l'ADN des cellules cancéreuses et empêche leur croissance et leur division.
L'étoposide est disponible sous forme de solution injectable ou de capsule orale et est généralement administré en combinaison avec d'autres médicaments de chimiothérapie. Les effets secondaires courants de l'étoposide comprennent la suppression des cellules sanguines, entraînant une augmentation du risque d'infections, de saignements et de fatigue, ainsi que des nausées, des vomissements, des diarrhées et des dommages aux nerfs périphériques.
Il est important de noter que l'étoposide ne doit être administré que sous la supervision d'un professionnel de la santé qualifié et que les patients doivent suivre attentivement les instructions posologiques pour minimiser les risques d'effets secondaires graves.
La cytotoxicité immunologique est un processus dans lequel les cellules du système immunitaire identifient et détruisent les cellules anormales ou étrangères dans l'organisme. Cela se produit lorsque les cellules immunitaires, comme les lymphocytes T cytotoxiques (LTcyto), reconnaissent des antigènes spécifiques à la surface de ces cellules cibles. Les LTcyto libèrent alors des molécules cytotoxiques, telles que la perforine et la granzyme, qui créent des pores dans la membrane plasmique de la cellule cible, entraînant sa mort. Ce mécanisme est crucial pour éliminer les cellules cancéreuses, infectées par des virus ou simplement anormales, et aide à maintenir l'homéostasie de l'organisme. Dans un contexte médical, la cytotoxicité immunologique peut être potentialisée dans le cadre d'une immunothérapie contre le cancer pour améliorer la reconnaissance et la destruction des cellules cancéreuses par le système immunitaire.
Les lymphocytes T cytotoxiques, également connus sous le nom de lymphocytes T CD8+, sont un type de globules blancs qui jouent un rôle crucial dans le système immunitaire adaptatif. Ils aident à protéger l'organisme contre les infections virales et les cellules cancéreuses en détectant et en détruisant les cellules infectées ou anormales.
Les lymphocytes T cytotoxiques sont capables de reconnaître des protéines spécifiques présentées à leur surface par des cellules présentant des antigènes (CPA). Lorsqu'un lymphocyte T cytotoxique reconnaît un complexe antigène-protéine présenté par une CPA, il s'active et se lie étroitement à la CPA. Il libère alors des molécules toxiques, telles que la perforine et la granzyme, qui créent des pores dans la membrane de la CPA et déclenchent l'apoptose (mort cellulaire programmée) de la cellule cible.
Les lymphocytes T cytotoxiques sont essentiels pour une réponse immunitaire efficace contre les infections virales, car ils peuvent détecter et éliminer les cellules infectées par des virus avant que le virus ne se réplique et ne se propage à d'autres cellules. De plus, ils jouent un rôle important dans la surveillance et l'élimination des cellules cancéreuses, ce qui en fait une cible importante pour le développement de thérapies immunitaires contre le cancer.
Les cellules K562 sont une lignée cellulaire humaine utilisée dans la recherche en biologie et en médecine. Elles dérivent d'un patient atteint de leucémie myéloïde aiguë, un type de cancer du sang. Les cellules K562 ont la capacité de se diviser indéfiniment en culture et sont souvent utilisées comme modèle pour étudier les mécanismes de base de la division cellulaire, l'apoptose (mort cellulaire programmée), la différenciation cellulaire et l'hématopoïèse (formation des cellules sanguines). Elles sont également utilisées dans la recherche sur le développement de nouveaux traitements contre la leucémie et d'autres cancers du sang.
La moelle osseuse est la substance molle et grasse contenue dans les cavités des os longs et plats. Elle est composée de cellules souches hématopoïétiques, de matrice extracellulaire, de vaisseaux sanguins et nerveux. La moelle osseuse rouge est responsable de la production de cellules sanguines telles que les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. La moelle osseuse jaune contient principalement des graisses. La moelle osseuse joue un rôle crucial dans le maintien de la fonction immunitaire, du transport de l'oxygène et de la coagulation sanguine. Des maladies telles que la leucémie, l'anémie aplastique et les myélodysplasies peuvent affecter la moelle osseuse.
Une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH) est une procédure médicale au cours de laquelle des cellules souches hématopoïétiques sont transplantées dans un patient. Ces cellules souches, qui peuvent être prélevées à partir de la moelle osseuse, du sang périphérique ou du cordon ombilical, ont la capacité de se différencier et de se régénérer en différents types de cellules sanguines : globules rouges, globules blancs et plaquettes.
La GCSH est principalement utilisée pour remplacer les cellules souches hématopoïétiques endommagées ou détruites par des traitements tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie, dans le cadre de maladies malignes telles que les leucémies, les lymphomes et certains types de cancer solides. Elle peut également être indiquée dans certaines maladies non cancéreuses comme les anémies sévères, les déficits immunitaires congénitaux ou les maladies métaboliques héréditaires.
L'objectif principal de la greffe est de restaurer la fonction hématopoïétique normale du patient et d'améliorer ainsi sa capacité à lutter contre les infections, à prévenir les hémorragies et à oxygéner correctement ses tissus. Toutefois, cette procédure comporte des risques et des complications potentielles, notamment le rejet de la greffe, l'infection et les effets secondaires liés à la conditionnement pré-greffe (préparation du patient avant la greffe). Par conséquent, il est essentiel d'évaluer soigneusement les bénéfices et les risques associés à chaque cas individuel avant de décider de procéder à une GCSH.
Les immunosuppresseurs sont des agents thérapeutiques qui inhibent ou réduisent la fonction du système immunitaire. Ils sont fréquemment utilisés dans le traitement des maladies auto-immunes, telles que la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé et la sclérose en plaques, ainsi que pour prévenir le rejet de greffe d'organe. Les immunosuppresseurs agissent en interférant avec les processus cellulaires et moléculaires impliqués dans la réponse immunitaire, tels que la production d'anticorps, la activation des lymphocytes T et B, et l'inflammation. Cependant, en raison de leur impact sur le système immunitaire, les immunosuppresseurs peuvent également augmenter le risque d'infections et de certains cancers.
Le dépistage néonatal est un processus systématique de détection précoce, à grande échelle et généralisée, de certaines conditions médicales congénitales ou acquises à la naissance chez les nouveau-nés. Il est réalisé en prenant des échantillons de sang, d'urine ou d'autres tissus peu après la naissance, puis en analysant ces échantillons à l'aide de divers tests de laboratoire.
Le dépistage néonatal vise à identifier rapidement les nouveau-nés qui présentent un risque accru de développer des problèmes de santé graves et potentiellement évitables, tels que les troubles métaboliques héréditaires, les maladies du sang, les déficits hormonaux et d'autres affections congénitales. Une détection précoce permet une intervention thérapeutique rapide, ce qui peut améliorer considérablement les résultats pour la santé des nourrissons concernés, réduire la morbidité et la mortalité, et améliorer leur qualité de vie globale.
Les programmes de dépistage néonatal sont généralement mis en œuvre par les autorités sanitaires publiques ou les établissements de santé, et ils sont recommandés dans de nombreux pays développés pour tous les nouveau-nés à moins que des contre-indications médicales ne soient présentes. Les conditions ciblées par le dépistage néonatal peuvent varier selon les pays et les régions en fonction des ressources disponibles, des priorités de santé publique et des prévalences locales des différentes affections.
Les glycoprotéines membranaires sont des protéines qui sont liées à la membrane cellulaire et comportent des chaînes de glucides (oligosaccharides) attachées à leur structure. Ces molécules jouent un rôle crucial dans divers processus cellulaires, tels que la reconnaissance cellulaire, l'adhésion cellulaire, la signalisation cellulaire et la régulation du trafic membranaire.
Les glycoprotéines membranaires peuvent être classées en différents types en fonction de leur localisation dans la membrane :
1. Glycoprotéines transmembranaires : Ces protéines traversent la membrane cellulaire une ou plusieurs fois et ont des domaines extracellulaires, cytoplasmiques et transmembranaires. Les récepteurs de nombreuses molécules de signalisation, telles que les hormones et les neurotransmetteurs, sont des glycoprotéines transmembranaires.
2. Glycoprotéines intégrales : Ces protéines sont fermement ancrées dans la membrane cellulaire grâce à une région hydrophobe qui s'étend dans la bicouche lipidique. Elles peuvent avoir des domaines extracellulaires et cytoplasmiques.
3. Glycoprotéines périphériques : Ces protéines sont associées de manière réversible à la membrane cellulaire par l'intermédiaire d'interactions avec d'autres molécules, telles que des lipides ou d'autres protéines.
Les glycoprotéines membranaires subissent souvent des modifications post-traductionnelles, comme la glycosylation, qui peut influencer leur fonction et leur stabilité. Des anomalies dans la structure ou la fonction des glycoprotéines membranaires peuvent être associées à diverses maladies, y compris les maladies neurodégénératives, les troubles immunitaires et le cancer.
Les protéines membranaires sont des protéines qui sont intégrées dans les membranes cellulaires ou associées à elles. Elles jouent un rôle crucial dans la fonction et la structure des membranes, en participant à divers processus tels que le transport de molécules, la reconnaissance cellulaire, l'adhésion cellulaire, la signalisation cellulaire et les interactions avec l'environnement extracellulaire.
Les protéines membranaires peuvent être classées en plusieurs catégories en fonction de leur localisation et de leur structure. Les principales catégories sont :
1. Protéines transmembranaires : Ces protéines traversent la membrane cellulaire et possèdent des domaines hydrophobes qui interagissent avec les lipides de la membrane. Elles peuvent être classées en plusieurs sous-catégories, telles que les canaux ioniques, les pompes à ions, les transporteurs et les récepteurs.
2. Protéines intégrales : Ces protéines sont fermement ancrées dans la membrane cellulaire et ne peuvent pas être facilement extraites sans perturber la structure de la membrane. Elles peuvent traverser la membrane une ou plusieurs fois.
3. Protéines périphériques : Ces protéines sont associées à la surface interne ou externe de la membrane cellulaire, mais ne traversent pas la membrane. Elles peuvent être facilement éliminées sans perturber la structure de la membrane.
4. Protéines lipidiques : Ces protéines sont associées aux lipides de la membrane par des liaisons covalentes ou non covalentes. Elles peuvent être intégrales ou périphériques.
Les protéines membranaires sont essentielles à la vie et sont impliquées dans de nombreux processus physiologiques et pathologiques. Des anomalies dans leur structure, leur fonction ou leur expression peuvent entraîner des maladies telles que les maladies neurodégénératives, le cancer, l'inflammation et les infections virales.
Je suis désolé, "Encyclopedias as Topic" n'est pas une définition médicale. Il s'agit plutôt d'une catégorie de sujets dans la classification MeSH (Medical Subject Headings) utilisée pour indexer les articles de bibliographie en médecine et en sciences de la santé. Cette catégorie comprend des encyclopédies médicales générales ou spécialisées, des dictionnaires médicaux, des manuels médicaux et d'autres ressources similaires. Cependant, il ne s'agit pas d'une définition médicale à proprement parler.
L'ascite chyleuse est une accumulation anormale de liquide lymphatique riche en triglycérides dans la cavité abdominale, également connue sous le nom de cavité péritonéale. Ce liquide contient du chyle, qui est un type de lymphe produit dans les intestins grêles et qui contient des lipides, des protéines, des glucides, des vitamines et des sels minéraux.
L'ascite chyleuse peut se développer en raison d'une obstruction des vaisseaux lymphatiques ou d'une fuite de chyle dans la cavité abdominale due à une lésion ou une maladie sous-jacente. Les causes courantes comprennent les lymphangiomes, les tumeurs malignes, la cirrhose du foie, le syndrome de obstruction des voies lymphatiques et les traumatismes abdominaux.
Les symptômes de l'ascite chyleuse peuvent inclure une distension abdominale, des douleurs abdominales, une sensation de satiété précoce, des nausées, des vomissements, une perte de poids et une faiblesse générale. Le diagnostic est généralement posé par l'analyse du liquide d'ascite, qui montre un taux élevé de triglycérides et la présence de chylomicrons.
Le traitement dépend de la cause sous-jacente et peut inclure une thérapie diététique restrictive en graisses, des médicaments pour réduire la production de chyle, des procédures de drainage du liquide d'ascite ou une intervention chirurgicale pour corriger l'obstruction des vaisseaux lymphatiques.
Les triglycérides sont le type le plus courant de graisses dans notre corps et dans la nourriture que nous mangeons. Ils proviennent soit de nos aliments, soit d'un processus dans notre corps où l'excès de calories est converti en triglycérides pour être stocké dans les cellules adipeuses.
Une définition médicale des triglycérides serait : "Une espèce de lipide constituée d'un glycérol et de trois acides gras, qui est la forme principale de graisse dans l'alimentation et dans le métabolisme humain." Les taux élevés de triglycérides peuvent être un facteur de risque pour des problèmes de santé tels que les maladies cardiaques et l'athérosclérose.
Les macrophages sont des cellules du système immunitaire qui jouent un rôle crucial dans la défense de l'organisme contre les agents pathogènes et dans la régulation des processus inflammatoires et de réparation tissulaire. Ils dérivent de monocytes sanguins matures ou de précurseurs monocytaires résidents dans les tissus.
Les macrophages sont capables de phagocytose, c'est-à-dire qu'ils peuvent ingérer et détruire des particules étrangères telles que des bactéries, des virus et des cellules tumorales. Ils possèdent également des récepteurs de reconnaissance de motifs (PRR) qui leur permettent de détecter et de répondre aux signaux moléculaires associés aux agents pathogènes ou aux dommages tissulaires.
En plus de leurs fonctions phagocytaires, les macrophages sécrètent une variété de médiateurs pro-inflammatoires et anti-inflammatoires, y compris des cytokines, des chimiokines, des facteurs de croissance et des enzymes. Ces molécules régulent la réponse immunitaire et contribuent à la coordination des processus inflammatoires et de réparation tissulaire.
Les macrophages peuvent être trouvés dans presque tous les tissus du corps, où ils remplissent des fonctions spécifiques en fonction du microenvironnement tissulaire. Par exemple, les macrophages alvéolaires dans les poumons aident à éliminer les particules inhalées et les agents pathogènes, tandis que les macrophages hépatiques dans le foie participent à la dégradation des hormones et des médiateurs de l'inflammation.
Dans l'ensemble, les macrophages sont des cellules immunitaires essentielles qui contribuent à la défense contre les infections, à la régulation de l'inflammation et à la réparation tissulaire.
Les émulsions graisseuses intraveineuses sont un traitement médical spécialement conçu pour les patients qui souffrent de troubles de l'absorption des graisses ou qui ont besoin d'un apport supplémentaire en énergie et en nutriments. Il s'agit essentiellement d'une solution liquide contenant des triglycérides à chaîne moyenne (MCT) mélangés à de l'eau, du glycérol, des émulsifiants et des vitamines liposolubles.
Ce mélange est administré par voie intraveineuse pour fournir aux patients une source alternative d'énergie et de nutriments lorsque l'alimentation orale ou entérale n'est pas possible ou suffisante. Les émulsions graisseuses intraveineuses sont couramment utilisées dans le traitement des maladies du foie, des troubles digestifs, des états de malnutrition sévère et après certaines interventions chirurgicales majeures.
Il est important de noter que l'utilisation d'émulsions graisseuses intraveineuses doit être prescrite par un médecin qualifié et surveillée attentivement, car elle comporte certains risques, tels que la possibilité de réactions allergiques, de complications infectieuses et de dommages aux vaisseaux sanguins.
Lymphohistiocytose hémophagocytaire
Lymphohistiocytose hémophagocytaire secondaire
Syndrome de libération de cytokines
Étoposide
Maladie à coronavirus 2019
Lymphocyte NK
Axicabtagene ciloleucel
Choc cytokinique
CIM-10 Chapitre 03 : Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et certains troubles du système immunitaire
Lymphohistiocytose hémophagocytaire - Wikipedia
InfoVigilance sur les produits de santé - novembre 2018 - Canada.ca
BACTRIM - Sulfaméthoxazole - Posologie
PIPERACILLINE/TAZOBACTAM EG - Pipéracilline - Posologie
Lymphohistiocytose hémophagocytaire - Hématologie et oncologie - Édition professionnelle du Manuel MSD
Syndrome lymphoprolifératif lié à l'X - Immunologie; troubles allergiques - Édition professionnelle du Manuel MSD
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Innate Pharma, plus forte hausse du marché SRD à la clôture du vendredi 6 octobre 2023
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Nouveau Monde - Mise en garde sur l'augmentation des cancers post-vaccinaux suite à l'analyse récente de 845 cas de leucémie...
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Nos actions - LHF Espoir
Familiale7
- Cet article traite de la forme familiale de la lymphohistiocytose hémophagocytaire, maladie génétique à ne pas confondre avec la lymphohistiocytose hémophagocytaire secondaire. (wikipedia.org)
- La forme familiale ou LHF (lymphohistiocytose familiale), héréditaire et à transmission autosomique récessive, rare est rapidement fatale. (wikipedia.org)
- Les premiers cas de lymphohistiocytose hémophagocytaire familiale (LHF) ont été décrits par Farquhar et Claireaux en 1952. (wikipedia.org)
- LHF Espoir est une association qui a pour objectif de lutter contre la maladie rare de Lymphohistiocytose Hémophagocytaire Familiale (LHF) et de soutenir les patients atteints de cette maladie, ainsi que leur famille. (lhfespoir.org)
- La Lymphohistiocytose Familiale (LHF) est une maladie génétique rare de déficit immunitaire. (lhfespoir.org)
- La maman de Naïa témoigne sur l'histoire de sa fille touchée par la maladie de Lymphohistiocytose familiale. (lhfespoir.org)
- La maman d'Océane nous raconte le combat de sa fille de 13 ans face à la Lymphohistiocytose familiale. (lhfespoir.org)
Maladie rare1
- Mise en garde médicale modifier - modifier le code - voir Wikidata (aide) La lymphohistiocytose hémophagocytaire ou syndrome d'activation macrophagique est une maladie rare du groupe des histiocytoses[pas clair]] non langerhansiennes[pas clair] et non malignes. (wikipedia.org)
Globules rouges1
- Lymphohistiocytose hémophagocytaire Moelle osseuse avec prolifération de macrophages contenant des globules rouges dans leurs cytoplasmes. (wikipedia.org)
Rare3
- La lymphohistiocytose hémophagocytaire est un trouble rare cause d'un dysfonctionnement immunitaire chez les nourrissons et les jeunes enfants. (msdmanuals.com)
- La lymphohistiocytose hémophagocytaire est rare. (msdmanuals.com)
- La suspension clinique partielle fait suite à un cas mortel de lymphohistiocytose hémophagocytaire, une maladie hématologique rare. (mypharma-editions.com)
Patients2
- La lymphohistiocytose hémophagocytaire est diagnostiquée lorsque les patients remplissent au moins 5 des critères décrits ci-dessous ou ont une mutation dans un gène connu associé à la lymphohistiocytose hémophagocytaire. (msdmanuals.com)
- La sécurité des patients est capitale, et nous entreprenons actuellement les efforts nécessaires pour répondre aux demandes de la FDA, qui comprennent l'intégration de stratégies d'atténuation et de gestion des risques pour la lymphohistiocytose hémophagocytaire dans les études en cours avec lacutamab, », déclare Mondher Mahjoubi, Président du Directoire d'Innate Pharma. (mypharma-editions.com)
D'une2
- Pendant que Betty Bowman était à l'hôpital, Connor Bowman a suggéré qu'elle souffrait d'une maladie rare appelée lymphohistiocytose hémophagocytaire, ou HLH. (euronews.com)
- Vous êtes atteint d'une lymphohistiocytose hémophagocytaire. (orely.org)
Diagnostic1
- Hunter a reçu un diagnostic de lymphohistiocytose hémophagocytaire (HLH) et a eu besoin de #teamOrnge pour le transporter au London Health Sciences Centre Children's Hospital. (ornge.ca)
Syndrome2
- En 1979, Risdall rapporte que le syndrome hémophagocytaire peut être aussi associé à une infection virale. (wikipedia.org)
- Ils décrivent huit cas de cholécystite acalculeuse aguë (CAA), deux cas de lymphohistiocytose hémophagocytaire et un cas de syndrome coronaire aigu, tous liés à la prise de ce médicament. (medscape.com)
Article1
- Cet article a été initialement publié sur Univadis.fr, membre du réseau Medscape. (medscape.com)