Syndromes Parkinsoniens
Produits Chimiques Inorganiques
Paralysie Supranucléaire Progressive
Atrophie Multisystématisée
Maladie De Parkinson
Lévodopa
Syndrome Parkinsonien Secondaire
Antiparkinsoniens
Intoxication Au Mptp
Pallidum
Hypocinésie
Raideur Musculaire
Noyau Subthalamique
Dyskinésie Due Aux Médicaments
Trouble Bipolaire
Substantia Nigra
6-Hydroxydopamine
Tremblement
Tractus Extrapyramidaux
Dyscinésies
Troubles Mentaux
Corps Strié
Noyaux Basaux
Carbidopa
Troubles De L'Humeur
Agents Dopaminergiques
Troubles De La Motricité
Dopamine
Atrophies Olivo-Ponto-Cérébelleuses
Stimulation Cérébrale Profonde
Bensérazide
Mazindol
Les syndromes parkinsoniens sont un groupe de conditions neurologiques caractérisées par des symptômes moteurs similaires à ceux de la maladie de Parkinson. Ces symptômes comprennent les tremblements au repos, la rigidité musculaire, la bradykinésie (lenteur des mouvements) et l'instabilité posturale. Cependant, contrairement à la maladie de Parkinson, ces syndromes peuvent être causés par une variété de facteurs, y compris d'autres troubles dégénératifs du cerveau, des lésions cérébrales, certaines médications ou toxines.
Les exemples de syndromes parkinsoniens incluent la démence à corps de Lewy, la paralysie supranucléaire progressive, la maladie de Parkinson à début précoce avec mutations génétiques spécifiques, et les parkinsonismes secondaires dus à des médicaments ou à des toxines. Il est important de distinguer ces syndromes de la maladie de Parkinson idiopathique pour assurer un traitement approprié et une gestion efficace des symptômes.
Les produits chimiques inorganiques sont des substances chimiques qui ne contiennent pas de carbone dans leur composition moléculaire, à l'exception des ions carbonate et bicarbonate. Ils peuvent inclure des éléments tels que le cuivre, l'argent, le zinc, le fer, le soufre, l'oxygène, le fluor, le chlore, l'iode, le brome, ainsi que des composés tels que les oxydes, les hydroxides, les sulfates, les carbonates, les nitrates et les halogénures. Ces produits chimiques sont largement utilisés dans l'industrie, la médecine, l'agriculture et les ménages pour une variété de buts, y compris comme catalyseurs, conservateurs, désinfectants, colorants, engrais et médicaments. Cependant, certains produits chimiques inorganiques peuvent être toxiques ou dangereux s'ils sont mal manipulés ou ingérés en grande quantité.
La paralysie supranucléaire progressive (PSP) est une maladie neurodégénérative rare et progressive du cerveau. Elle est également connue sous le nom de maladie de Steele-Richardson-Olszewski. La PSP affecte principalement la région du tronc cérébral et les noyaux de la base, entraînant une variété de symptômes.
Les principaux symptômes comprennent des problèmes de mouvement oculaire vertical, une rigidité musculaire (ou akinésie), des troubles de l'équilibre et de la coordination, des difficultés à avaler et à parler, ainsi qu'une détérioration cognitive. Contrairement à ce que son nom peut suggérer, la PSP n'est pas une forme de paralysie, mais plutôt une maladie caractérisée par une perte progressive des capacités motrices et cognitives.
La cause exacte de la PSP est inconnue, bien que l'on sache qu'elle est associée à l'accumulation anormale d'une protéine appelée tau dans les cellules du cerveau. Il n'existe actuellement aucun traitement curatif pour la PSP, bien que des thérapies de soutien puissent être utiles pour gérer les symptômes.
L'atrophie multisystématisée (AMS) est une maladie neurodégénérative rare qui affecte plusieurs systèmes du corps, y compris le système nerveux central et périphérique. Elle se caractérise par la dégénération et la perte de neurones dans différentes régions du cerveau, entraînant une variété de symptômes.
Les symptômes les plus courants de l'AMS comprennent :
* La rigidité musculaire et les tremblements, similaires à la maladie de Parkinson ;
* La perte d'équilibre et de coordination, semblable à l'atrophie musculaire progressive ;
* Les problèmes de contrôle de la vessie et de la fonction intestinale ;
* Les troubles cognitifs et émotionnels, tels que la démence et la dépression.
La cause exacte de l'AMS est inconnue, mais on pense qu'elle est liée à une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Il n'existe actuellement aucun traitement curatif pour l'AMS, bien que certains médicaments puissent aider à soulager les symptômes.
Le diagnostic de l'AMS peut être difficile en raison de la variété des symptômes et de leur chevauchement avec d'autres maladies neurologiques. Les médecins utilisent généralement une combinaison de tests, y compris les antécédents médicaux du patient, l'examen physique, les tests de laboratoire et les techniques d'imagerie cérébrale pour diagnostiquer l'AMS.
L'évolution de la maladie peut varier considérablement d'un individu à l'autre, mais elle est généralement progressive et débilitante. La durée de vie moyenne après le diagnostic est d'environ 6 à 10 ans.
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative progressive qui affecte principalement le système nerveux central. Elle se caractérise par la perte de neurones dans une partie spécifique du cerveau appelée substance noire, entraînant une diminution de la production d'une substance chimique appelée dopamine. Cette baisse de dopamine provoque des troubles moteurs typiques tels que les tremblements au repos, la rigidité musculaire, la lenteur des mouvements (bradykinésie) et l'instabilité posturale.
D'autres symptômes non moteurs peuvent également être associés à la maladie de Parkinson, tels que les troubles cognitifs, la dépression, l'anxiété, les problèmes de sommeil, la constipation et la perte d'odorat. La progression de la maladie varie considérablement d'une personne à l'autre, tout comme les symptômes et leur gravité.
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif pour la maladie de Parkinson, mais une variété de médicaments peuvent aider à contrôler et à gérer les symptômes. Dans certains cas avancés, des procédures chirurgicales telles que la stimulation cérébrale profonde peuvent être envisagées pour soulager les symptômes invalidants.
La lévodopa, également connue sous le nom de L-dopa, est un médicament utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson. Il s'agit d'un précurseur direct de la dopamine, un neurotransmetteur qui joue un rôle crucial dans le contrôle du mouvement et qui est souvent déficient chez les personnes atteintes de cette maladie.
Dans l'organisme, la lévodopa est convertie en dopamine par une enzyme appelée DOPA décarboxylase. Ce processus permet d'augmenter les niveaux de dopamine dans le cerveau et de soulager ainsi les symptômes moteurs associés à la maladie de Parkinson, tels que les tremblements, la rigidité musculaire et la difficulté à initier des mouvements.
La lévodopa est généralement prescrite en combinaison avec un inhibiteur de la DOPA décarboxylase périphérique, comme la carbidopa ou la benserazide, pour améliorer sa biodisponibilité et réduire les effets secondaires gastro-intestinaux. Ces combinaisons sont commercialisées sous divers noms de marque, tels que Sinemet, Madopar et Stalevo.
Il est important de noter que l'utilisation à long terme de la lévodopa peut entraîner des fluctuations motrices, appelées "fluctuations de la réponse moteure" ou "phénomènes 'on-off'", qui peuvent être difficiles à gérer et nécessiter un ajustement du traitement.
Le Syndrome Parkinsonien Secondaire, également connu sous le nom de parkinsonisme secondaire, est un terme utilisé pour décrire une série de symptômes similaires à ceux de la maladie de Parkinson, qui sont causés par des facteurs autres que la dégénérescence des neurones dopaminergiques dans le cerveau. Ces facteurs peuvent inclure des lésions cérébrales traumatiques, certaines infections, l'exposition à des toxines ou des médicaments spécifiques.
Les symptômes du Syndrome Parkinsonien Secondaire comprennent généralement la rigidité musculaire, les tremblements au repos, les problèmes d'équilibre et de coordination, ainsi que des mouvements lents ou ralentis (bradykinésie). Contrairement à la maladie de Parkinson, le Syndrome Parkinsonien Secondaire ne répond souvent pas bien aux médicaments qui augmentent les niveaux de dopamine dans le cerveau.
Il est important de noter que le Syndrome Parkinsonien Secondaire doit être distingué de la maladie de Parkinson elle-même, ainsi que d'autres formes de parkinsonisme telles que la démence à corps de Lewy et la paralysie supranucléaire progressive. Un diagnostic précis nécessite généralement une évaluation approfondie par un neurologue spécialisé dans les mouvements anormaux.
Les antiparkinsoniens sont des médicaments utilisés pour traiter les symptômes de la maladie de Parkinson. Cette maladie est un trouble neurologique progressif qui affecte le mouvement. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont des niveaux anormalement bas de dopamine, un neurotransmetteur chimique dans le cerveau qui régule les mouvements musculaires.
Les antiparkinsoniens fonctionnent en compensant ce déficit en dopamine ou en imitant son action. Ils peuvent aider à améliorer les symptômes tels que la rigidité, les tremblements au repos, la lenteur des mouvements et l'instabilité posturale.
Il existe plusieurs types d'antiparkinsoniens, y compris :
1. Agonistes de la dopamine : Ces médicaments imitent l'action de la dopamine dans le cerveau. Des exemples incluent la pramipexole, la ropinirole et le rotigotine.
2. Inhibiteurs de la MAO-B : Ces médicaments empêchent la dégradation de la dopamine existante dans le cerveau. Des exemples incluent la sélégiline et la rasagiline.
3. Inhibiteurs de la COMT : Ces médicaments empêchent la décomposition de la dopamine en dehors des cellules nerveuses. Un exemple est l'entacapone.
4. Levodopa : Ce médicament est converti en dopamine dans le cerveau. Il est souvent utilisé en combinaison avec un inhibiteur de la carboxylase aromatique pour prolonger son effet.
5. Anticholinergiques : Ces médicaments bloquent l'action d'un autre neurotransmetteur, l'acétylcholine, qui peut être hyperactif chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Des exemples incluent la benztropine et le trihexyphénidyle.
Les effets secondaires de ces médicaments peuvent varier considérablement, allant des nausées et des étourdissements aux mouvements involontaires ou à une somnolence excessive. Il est important que les patients travaillent en étroite collaboration avec leur médecin pour trouver le bon équilibre entre l'efficacité du traitement et la minimisation des effets secondaires.
La intoxication au MPTP (1-méthyl-4-phényl-1,2,3,6-tetrahydropyridine) est une forme rare mais grave d'intoxication au manganèse qui peut survenir après l'exposition à cette substance toxique. Le MPTP est un composé chimique synthétique qui peut être produit accidentellement ou intentionnellement et qui a été utilisé dans la production de drogues illicites telles que la méthadone.
Lorsque le MPTP est ingéré, il se transforme en une substance toxique appelée MPP+ (1-méthyl-4-phénylpyridinium) qui détruit les neurones dans une région spécifique du cerveau appelée la substantia nigra. Cette destruction de neurones entraîne des symptômes similaires à ceux observés dans la maladie de Parkinson, tels que des tremblements, une raideur musculaire, une perte d'équilibre et de coordination, ainsi qu'une diminution de la capacité à initier et à maintenir des mouvements volontaires.
L'intoxication au MPTP peut être traitée avec des médicaments qui aident à soulager les symptômes parkinsoniens, tels que la levodopa et les agonistes dopaminergiques. Cependant, il n'existe actuellement aucun remède connu pour cette condition, et les dommages causés aux neurones peuvent être permanents.
Il est important de noter que l'intoxication au MPTP est extrêmement rare et ne se produit généralement que chez les personnes qui ont été exposées intentionnellement à cette substance toxique, souvent dans le cadre d'une expérience de drogue illégale. Les professionnels de la santé doivent être conscients des risques associés au MPTP et prendre des précautions appropriées pour éviter toute exposition inutile à cette substance toxique.
Le pallidum est une structure cérébrale profonde qui fait partie du système extrapyramidal. Il s'agit d'un noyau gris situé dans la région sous-thalamique du diencéphale. Le pallidum joue un rôle crucial dans le contrôle moteur et est impliqué dans des processus tels que l'initiation, la planification et l'exécution des mouvements volontaires.
Le pallidum se compose de deux parties distinctes : le globus pallidus interna (GPi) et le globus pallidus externa (GPe). Le GPi est une structure de sortie qui envoie des signaux inhibiteurs aux noyaux thalamiques, tandis que le GPe est une structure intrinsèque qui reçoit des entrées du cortex cérébral et d'autres structures sous-corticales.
Le pallidum est souvent affecté dans certaines maladies neurologiques dégénératives, telles que la maladie de Parkinson. Dans ces conditions, la dégénérescence des neurones dopaminergiques dans la substance noire entraîne une augmentation de l'activité dans le pallidum, ce qui peut entraîner des symptômes moteurs caractéristiques tels que les tremblements au repos, la rigidité musculaire et la bradykinésie. Des traitements tels que la stimulation cérébrale profonde peuvent être utilisés pour moduler l'activité du pallidum et améliorer les symptômes moteurs dans ces maladies.
L'hypokinésie est un terme médical qui décrit une diminution anormale du mouvement et de la motricité volontaire. Elle peut se manifester par des mouvements lents, une réduction de l'amplitude des mouvements ou une difficulté à initier des mouvements volontaires. Ce symptôme est souvent associé à plusieurs affections neurologiques et neuropsychiatriques, telles que la maladie de Parkinson, les dyskinésies tardives, la schizophrénie et certains types de dépression. L'hypokinésie peut entraîner une gêne fonctionnelle importante dans la vie quotidienne des personnes atteintes et nécessite une prise en charge adaptée à la pathologie sous-jacente.
La raideur musculaire est un symptôme caractérisé par une résistance accrue à l'étirement d'un muscle ou d'un groupe de muscles. Cette résistance peut être ressentie par le patient lors des mouvements volontaires (raideur active) ou peut être détectée par un examinateur pendant les manipulations passives (raideur passive).
La raideur musculaire peut être causée par une variété de facteurs, y compris des troubles neuromusculaires, des lésions tissulaires, des infections, des réactions inflammatoires ou des processus dégénératifs. Elle peut également être liée à des conditions telles que la spasticité, qui est un trouble du tonus musculaire associé aux lésions de la moelle épinière ou à certaines maladies neurologiques comme la sclérose en plaques.
Le traitement de la raideur musculaire dépendra de la cause sous-jacente. Il peut inclure des étirements, de la physiothérapie, des médicaments pour soulager la spasticité ou l'inflammation, ou dans certains cas, des interventions chirurgicales.
Le noyau subthalamique (NS) est un petit amas de neurones situé dans la région sous-thalamique du cerveau. Il fait partie du circuit de régulation de mouvement et joue un rôle crucial dans le contrôle moteur, l'équilibre et la coordination des mouvements volontaires. Le NS est également impliqué dans certaines fonctions cognitives et émotionnelles.
Les cellules nerveuses du noyau subthalamique utilisent principalement le neurotransmetteur glutamate pour transmettre des signaux excitatoires aux autres structures cérébrales, en particulier au globus pallidus interne (GPi) et à la substance noire. Les déséquilibres dans l'activité du NS ont été associés à divers troubles neurologiques, tels que la maladie de Parkinson, les dystonies et les tremblements essentiels.
Dans le traitement de certaines de ces affections, comme la maladie de Parkinson, une technique appelée stimulation cérébrale profonde (SCP) peut être utilisée pour cibler et moduler l'activité du noyau subthalamique. Cette procédure consiste à implanter des électrodes dans le NS et à délivrer des impulsions électriques de faible intensité, ce qui permet de réguler l'activité neuronale et d'améliorer les symptômes moteurs associés à ces maladies.
La dyskinésie due aux médicaments est un effet secondaire de certains médicaments, principalement les antipsychotiques et les agents dopaminergiques. Il se caractérise par des mouvements involontaires, anormaux et incontrôlables du corps. Ces mouvements peuvent affecter les muscles du visage, la langue, le cou, les bras, les jambes et le tronc. Les exemples de ces mouvements incluent des grimaces faciales, des tics, des secousses musculaires, des mouvements ondulants ou sinueux, des contorsions et des tortillements.
Cette condition est souvent liée à une surstimulation des récepteurs dopaminergiques dans le cerveau. Les médicaments qui bloquent ces récepteurs peuvent entraîner une dyskinésie lorsqu'ils sont utilisés à fortes doses ou pendant de longues périodes. La dyskinésie due aux médicaments peut être difficile à traiter et peut persister même après l'arrêt du médicament.
Il est important de noter que la dyskinésie due aux médicaments doit être distinguée d'autres formes de dyskinésies, telles que la dyskinésie tardive, qui peuvent se développer après une exposition prolongée à certains médicaments antipsychotiques.
Le trouble bipolaire, anciennement connu sous le nom de psychose maniaco-dépressive, est un trouble de l'humeur caractérisé par des épisodes extrêmes de dépression et d'excitation ou d'agitation. Ces épisodes peuvent être séparés par des périodes de humeur et de fonctionnement normaux.
Les épisodes maniaques peuvent inclure une humeur anormalement et persistante élevée, une irritabilité excessive ou un comportement hyperactif, une inflammation du jugement et des décisions imprudentes. Ces symptômes sont suffisamment graves pour perturber le fonctionnement social ou professionnel habituel ou nécessiter une hospitalisation pour assurer la sécurité de la personne.
Les épisodes dépressifs comprennent une humeur dépressive, une perte d'intérêt ou de plaisir dans presque toutes les activités, des changements importants dans l'appétit ou le poids, une insomnie ou un sommeil excessif, une agitation ou une lenteur accrue, la fatigue ou la perte d'énergie, des sentiments de dévalorisation ou d'inutilité, des difficultés à se concentrer, des pensées récurrentes de mort et des tentatives de suicide.
Le trouble bipolaire est souvent associé à des problèmes cognitifs, des troubles anxieux et des abus de substances. Il peut entraîner une altération significative du fonctionnement social, professionnel ou scolaire. Le diagnostic est établi sur la base d'un examen psychiatrique approfondi et d'une anamnèse détaillée. Le traitement comprend généralement une combinaison de médicaments et de thérapies psychologiques.
La Substantia Nigra est une structure importante du cerveau humain, située dans la région intermédio-postérieure du mésencéphale. Elle est composée de deux parties principales : la pars compacta et la pars reticulata. La pars compacta contient des neurones qui produisent un neurotransmetteur appelé dopamine, qui joue un rôle crucial dans le contrôle des mouvements volontaires et involontaires.
Une dégénération ou une perte de ces neurones dans la pars compacta peut entraîner une maladie neurodégénérative appelée maladie de Parkinson, qui se caractérise par des symptômes moteurs tels que les tremblements au repos, la rigidité musculaire, la bradykinésie (lenteur des mouvements) et l'instabilité posturale. La Substantia Nigra est donc essentielle pour une motricité normale et sa dégénérescence peut entraîner de graves conséquences sur la santé et la qualité de vie des personnes atteintes de maladies neurodégénératives.
La 6-hydroxydopamine (6-HD) est une substance chimique toxique qui est utilisée en recherche médicale comme agent de dégénérescence sélective des neurones catecholaminergiques, en particulier les neurones dopaminergiques. Elle fonctionne en se concentrant dans ces neurones via un transporteur noradrénaline spécifique et provoque ensuite une oxydation rapide et une toxicité cellulaire.
Dans le cerveau, la 6-HD est utilisée pour créer des modèles animaux de maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson, dans lesquelles la dégénérescence des neurones dopaminergiques est un facteur clé. Cependant, en raison de sa toxicité non sélective et de son incapacité à cibler spécifiquement les neurones dopaminergiques malades, l'utilisation de la 6-HD comme traitement thérapeutique est limitée.
Un tremblement est un mouvement rythmique oscillatoire, involontaire et rhythmique d'une partie du corps. Il s'agit d'un symptôme commun et peut être causé par plusieurs facteurs, y compris les conditions neurologiques, le stress, l'usage de certains médicaments, la consommation d'alcool ou de drogues, ou des problèmes liés au métabolisme. Les tremblements peuvent affecter les mains, les bras, la tête, les voix, et d'autres parties du corps. Ils peuvent se produire à différents moments, comme au repos, pendant l'action ou avec des mouvements intentionnels. La gravité et la fréquence des tremblements peuvent varier d'une personne à l'autre.
Les «tractus extrapyramidaux» sont un terme utilisé en neurologie pour décrire un ensemble complexe de voies nerveuses dans le cerveau et la moelle épinière qui contribuent au contrôle des mouvements volontaires et involontaires. Ces voies comprennent les noyaux gris centraux, le striatum, le pallidum, le thalamus et d'autres structures cérébrales plus profondes.
Les tractus extrapyramidaux sont responsables de la régulation de la force, de la vitesse et de la précision des mouvements musculaires volontaires, ainsi que de la suppression des mouvements involontaires indésirables tels que les tremblements et les spasmes. Les troubles des tractus extrapyramidaux peuvent entraîner une variété de symptômes moteurs anormaux, y compris des rigidités musculaires, des mouvements lents ou ralentis (bradykinésie), des mouvements involontaires (comme les tremblements de repos et les chorées), des postures anormales et une instabilité posturale.
Les maladies qui affectent les tractus extrapyramidaux comprennent la maladie de Parkinson, la dystonie, l'ataxie, la chorée de Huntington et d'autres troubles neurologiques dégénératifs. Le traitement des troubles des tractus extrapyramidaux peut inclure des médicaments, des interventions chirurgicales ou une combinaison de thérapies.
Les dyscinésies sont un groupe de troubles du mouvement caractérisés par des mouvements involontaires, anormaux et irréguliers. Ces mouvements peuvent inclure des contractions musculaires rapides et rythmiques (myoclonie), des tremblements, des secousses musculaires soutenues (tone élevé), des mouvements lents et fluents (chorée), des mouvements de torsion et de flexion (dystonie) ou une combinaison de ces caractéristiques. Les dyscinésies peuvent affecter un seul muscle ou groupe musculaire, ou être généralisées à travers le corps.
Les causes sous-jacentes des dyscinésies sont variées et comprennent des affections génétiques, des lésions cérébrales, des infections, des tumeurs cérébrales, des effets secondaires de médicaments ou une exposition à des toxines. Les exemples courants de dyscinésies incluent la maladie de Huntington, la paralysie supranucléaire progressive (PSP), la dystonie et les mouvements involontaires induits par les médicaments, tels que ceux observés chez certains patients traités pour la maladie de Parkinson.
Le diagnostic des dyscinésies repose sur l'observation clinique des symptômes et des antécédents médicaux du patient. Des tests d'imagerie cérébrale, tels que l'IRM ou le scanner, peuvent être utilisés pour exclure d'autres causes potentielles de symptômes. Dans certains cas, une étude électrophysiologique, comme l'électromyographie (EMG), peut être utile pour confirmer le diagnostic.
Le traitement des dyscinésies dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des médicaments, des interventions chirurgicales ou une thérapie de réadaptation. Les médicaments couramment utilisés pour traiter les dyscinésies comprennent les anticholinergiques, les benzodiazépines et les antidopaminergiques. Dans certains cas graves, la stimulation cérébrale profonde (DBS) peut être une option de traitement efficace pour soulager les symptômes.
Les troubles mentaux, également connus sous le nom de troubles psychologiques ou psychiatriques, sont des désordres qui affectent l'humeur, la pensée et le comportement. Ils peuvent perturber la capacité d'une personne à fonctionner correctement dans sa vie quotidienne, causant souvent un stress important pour la personne atteinte et ses proches.
Les troubles mentaux comprennent une large gamme de conditions telles que les troubles anxieux (comme le trouble panique ou la phobie spécifique), les troubles dépressifs, les schizophrénies, les troubles bipolaires, les troubles liés à l'utilisation de substances, les troubles psychotiques, les troubles de l'alimentation (comme l'anorexie nervosa ou la boulimie), les troubles du spectre autistique, et bien d'autres.
Ces conditions sont souvent associées à des changements biochimiques dans le cerveau et peuvent être influencées par plusieurs facteurs tels que la génétique, l'environnement, le stress et les expériences traumatiques. Il est important de noter que ces troubles ne sont pas simplement «dans la tête» des personnes qui en souffrent; ils sont réels et peuvent être très graves.
La plupart des troubles mentaux peuvent être traités avec succès avec une combinaison de médicaments, de thérapies psychologiques ou comportementales, et de soutien social et émotionnel. L'accès aux soins de santé mentale est crucial pour les personnes atteintes de ces troubles afin qu'elles puissent mener une vie productive et épanouissante.
Le corps strié, également connu sous le nom de striatum, est une structure importante du cerveau qui fait partie du système nerveux central. Il s'agit d'une région complexe composée de deux parties principales : le putamen et le noyau caudé, ainsi que d'une petite zone appelée le globus pallidus interne.
Le corps strié joue un rôle crucial dans la régulation du mouvement volontaire et involontaire, ainsi que dans les processus de récompense et de motivation. Il reçoit des informations des noyaux gris centraux et des cortex sensorimoteurs, et envoie des signaux aux noyaux gris centraux et au thalamus.
Les neurones du corps strié utilisent principalement le neurotransmetteur dopamine pour communiquer avec d'autres cellules nerveuses. Les déséquilibres dans la transmission de la dopamine peuvent entraîner des troubles du mouvement, tels que la maladie de Parkinson et la chorée de Huntington.
En plus de son rôle dans le mouvement, le corps strié est également impliqué dans les processus cognitifs supérieurs, tels que l'apprentissage et la mémoire, ainsi que dans les émotions et les comportements liés à la récompense. Des recherches récentes ont également suggéré qu'il pourrait jouer un rôle dans la régulation de l'humeur et des fonctions exécutives.
Les noyaux basaux sont une collection de grands groupes de neurones situés à la base du prosencéphale, qui est la partie antérieure du cerveau. Ils jouent un rôle crucial dans le contrôle des mouvements volontaires et involontaires du corps. Les noyaux basaux comprennent les noyaux caudé, putamen, globus pallidus et le noyau sous-thalamique. Ensemble, ils forment le système nerveux extrapyramidal qui est responsable de la régulation fine des mouvements musculaires. Les lésions ou les dysfonctionnements des noyaux basaux peuvent entraîner des troubles du mouvement tels que la maladie de Parkinson, la dystonie et la chorée. Dans un contexte médical, le terme "noyaux basaux" peut également être utilisé pour se référer à des structures similaires dans d'autres parties du système nerveux central.
Carbidopa est un médicament utilisé pour traiter la maladie de Parkinson. Il fonctionne en augmentant l'effet du dopamine, un neurotransmetteur dans le cerveau qui régule les mouvements musculaires. Carbidopa est souvent combinée avec la levodopa, un autre médicament utilisé pour traiter la maladie de Parkinson, car elle aide à prévenir la décomposition de la levodopa avant qu'elle n'atteigne le cerveau.
En tant que tel, Carbidopa est généralement prescrite en combinaison avec la levodopa sous les noms de marque Sinemet et Parcopa. Les effets secondaires courants de Carbidopa peuvent inclure des nausées, des étourdissements, une bouche sèche et des vomissements. Dans de rares cas, il peut également causer des réactions allergiques, des mouvements corporels incontrôlables et une coloration des urines, de la sueur ou de la salive.
Il est important de noter que Carbidopa ne doit être utilisée que sous la direction d'un médecin, car une utilisation incorrecte ou un dosage inapproprié peuvent entraîner des effets secondaires graves.
Les Troubles anxieux sont un groupe de conditions mentales caractérisées par des sentiments excessifs de peur, d'inquiétude et d'anxiété qui interfèrent avec la vie quotidienne. Ces troubles peuvent inclure des symptômes physiques tels que des palpitations cardiaques, des sueurs, des tremblements, des fatigues et des troubles du sommeil. Les exemples de troubles anxieux comprennent le trouble d'anxiété généralisée (TAG), les troubles de panique, l'agoraphobie, le trouble d'anxiété sociale, le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et le trouble obsessionnel-compulsif (TOC). Les causes peuvent être génétiques, environnementales ou liées à une maladie sous-jacente. Le diagnostic est généralement posé sur la base des symptômes et de l'histoire médicale du patient. Le traitement peut inclure une thérapie cognitivo-comportementale, des médicaments ou une combinaison des deux.
Les troubles de l'humeur sont des désordres mentaux caractérisés par des altérations durables et marquées de l'humeur, c'est-à-dire de l'état d'esprit ou du sentiment dominant d'un individu, qui affectent sa perception de la vie, ses pensées, son comportement et sa capacité à fonctionner. Les deux humeurs principales sont la joie et la tristesse, mais il existe également d'autres humeurs comme la colère, la peur ou le dégoût.
Les troubles de l'humeur peuvent se manifester sous différentes formes, les plus courantes étant la dépression majeure et le trouble bipolaire (anciennement appelé psychose maniaco-dépressive). Dans la dépression majeure, l'individu éprouve une humeur extrêmement triste, pessimiste ou vide pendant une période prolongée, associée à une perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités quotidiennes, des troubles du sommeil et de l'appétit, une fatigue accrue, des difficultés de concentration, des sentiments de dévalorisation ou de culpabilité excessifs, des pensées de mort ou de suicide récurrentes.
Dans le trouble bipolaire, l'individu alterne entre des phases dépressives et des phases d'humeur euphorique ou irritable, appelées manies ou hypomanies. Pendant les phases maniaques, la personne peut présenter une hyperactivité, une logorrhée (flot de paroles ininterrompu), une distractibilité accrue, des idées de grandeur, un sentiment d'invulnérabilité, des comportements impulsifs ou à risque, une diminution du besoin de sommeil et une distorsion du jugement.
Les troubles de l'humeur peuvent être causés par une combinaison de facteurs génétiques, biologiques, environnementaux et psychosociaux. Ils nécessitent un traitement spécialisé, qui peut inclure des médicaments (antidépresseurs, stabilisateurs de l'humeur, antipsychotiques) et une thérapie cognitivo-comportementale ou interpersonnelle. Une prise en charge précoce et adéquate permet de réduire les risques de rechute et d'améliorer la qualité de vie des personnes atteintes.
Les agents dopaminergiques sont des substances, y compris les médicaments et les neurotransmetteurs, qui affectent le système dopaminergique dans le cerveau. Le système dopaminergique est un réseau de neurones qui utilisent la dopamine comme neurotransmetteur pour communiquer entre eux et avec d'autres parties du cerveau.
Les agents dopaminergiques peuvent être classés en fonction de leur mécanisme d'action sur le système dopaminergique, tels que :
1. Agonistes dopaminergiques : Ils se lient et activent les récepteurs dopaminergiques, imitant l'effet de la dopamine naturelle. Les exemples comprennent la bromocriptine, le cabergoline, le pramipexole et la ropinirole.
2. Antagonistes dopaminergiques : Ils se lient et bloquent les récepteurs dopaminergiques, empêchant l'activation de ces récepteurs par la dopamine naturelle. Les exemples comprennent les antipsychotiques typiques tels que la chlorpromazine et l'halopéridol.
3. Inhibiteurs de la recapture de la dopamine : Ils empêchent la recapture de la dopamine par les neurones, ce qui entraîne une augmentation des niveaux de dopamine dans les synapses. Les exemples comprennent le bupropion et la réboxétine.
4. Inhibiteurs de la dégradation de la dopamine : Ils empêchent la dégradation de la dopamine par les enzymes, ce qui entraîne également une augmentation des niveaux de dopamine dans les synapses. Les exemples comprennent la sélégiline et la rasagiline.
Les agents dopaminergiques sont utilisés pour traiter un certain nombre de conditions médicales, y compris la maladie de Parkinson, le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH), les troubles de l'humeur et les nausées. Cependant, ils peuvent également entraîner des effets secondaires indésirables tels que des mouvements involontaires, une augmentation de l'appétit, une somnolence excessive et des problèmes cardiovasculaires. Par conséquent, il est important d'utiliser ces médicaments sous la surveillance étroite d'un professionnel de la santé.
Les troubles de la motricité, également connus sous le nom de troubles du mouvement, sont des conditions médicales qui affectent la capacité d'une personne à contrôler, coordonner et effectuer des mouvements volontaires et involontaires. Ces troubles peuvent affecter un seul muscle ou groupe musculaire, un membre ou une partie du corps, ou tout le corps.
Les causes sous-jacentes des troubles de la motricité peuvent varier considérablement et dépendent du type spécifique de trouble. Les causes courantes comprennent les lésions cérébrales, les maladies neurologiques, les troubles musculaires et les affections congénitales.
Les symptômes des troubles de la motricité peuvent inclure des mouvements anormaux, tels que des tremblements, des secousses, des spasmes ou des rigidités musculaires; une coordination et une équilibre altérés; des difficultés à initier ou à maintenir des mouvements volontaires; et une fatigue ou une faiblesse musculaire.
Les troubles de la motricité peuvent être classés en deux catégories principales: les troubles du mouvement hyperkinétiques, qui sont caractérisés par des mouvements excessifs ou involontaires, tels que les tremblements et les tics; et les troubles du mouvement hypokinétiques, qui sont caractérisés par une réduction ou une absence de mouvement, tels que la maladie de Parkinson.
Le traitement des troubles de la motricité dépend du type spécifique de trouble et peut inclure des médicaments, une thérapie physique, une chirurgie ou une combinaison de ces options.
La dopamine est un neurotransmetteur crucial dans le cerveau humain, jouant un rôle important dans plusieurs processus physiologiques et cognitifs. Elle est synthétisée à partir d'un acide aminé appelé tyrosine.
Dans un contexte médical, la dopamine est souvent mentionnée en relation avec certains troubles neurologiques et psychiatriques. Par exemple, une production insuffisante de dopamine dans le cerveau peut contribuer au développement de la maladie de Parkinson, une affection dégénérative qui affecte le mouvement. D'un autre côté, un excès de dopamine est lié à des conditions telles que la schizophrénie et les troubles de l'usage de substances comme la toxicomanie.
En outre, la dopamine joue également un rôle dans d'autres fonctions corporelles, y compris le contrôle du système cardiovasculaire. Des niveaux bas de dopamine peuvent entraîner une pression artérielle basse et un ralentissement du rythme cardiaque.
Les médecins peuvent prescrire des médicaments qui affectent les niveaux de dopamine pour traiter diverses conditions. Par exemple, la levodopa, un précurseur direct de la dopamine, est souvent utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson. De même, certains antipsychotiques fonctionnent en bloquant les récepteurs de la dopamine pour aider à contrôler les symptômes psychotiques associés à des conditions telles que la schizophrénie.
Les atrophies olivo-ponto-cérébelleuses sont un groupe de troubles neurologiques caractérisés par la dégénérescence et l'atrophie des structures cérébrales, y compris le cervelet, le pont et les noyaux olivaires. Ces troubles peuvent être héréditaires ou sporadiques et se manifestent généralement par une combinaison de symptômes tels que des mouvements anormaux, une coordination altérée, une instabilité, une dysarthrie (parole difficile), une nystagmus (mouvement involontaire des yeux) et une ataxie (perte de coordination musculaire).
Les causes sous-jacentes des atrophies olivo-ponto-cérébelleuses peuvent varier, mais comprennent souvent des mutations génétiques qui affectent la fonction des neurones. Les symptômes peuvent apparaître à tout âge, selon le type de trouble, et peuvent s'aggraver progressivement au fil du temps.
Le diagnostic des atrophies olivo-ponto-cérébelleuses est généralement posé sur la base d'un examen neurologique approfondi, y compris une évaluation des mouvements et de l'équilibre, ainsi que d'une imagerie cérébrale pour confirmer l'atrophie des structures cérébelleuses. Le traitement est généralement symptomatique et peut inclure des médicaments pour aider à contrôler les mouvements anormaux, la physiothérapie pour améliorer la force et la coordination musculaires, et des modifications du mode de vie pour faciliter les activités quotidiennes.
La stimulation cérébrale profonde (SCP) est une intervention neurochirurgicale réversible et généralement bien tolérée qui consiste à implanter des électrodes dans des structures cibles spécifiques du cerveau. Ces électrodes sont connectées à un générateur d'impulsions implantable (IPG) situé sous la peau, généralement près de la clavicule. Le IPG délivre des impulsions électriques stéréotaxiques de haute fréquence (généralement entre 100 et 130 Hz) à la structure cible du cerveau.
Cette méthode est utilisée pour traiter une variété de troubles du mouvement, tels que la maladie de Parkinson, les tremblements essentiels, la dystonie et certains types d'épilepsie. Elle fonctionne en modulant l'activité neuronale dans la zone cible, ce qui peut entraîner une réduction des symptômes moteurs invalidants. Les structures cérébrales couramment ciblées comprennent le thalamus, le globus pallidus interne et le noyau sous-thalamique.
La SCP est un processus en deux étapes : d'abord, l'électrode est implantée de manière stéréotaxique dans la zone cible prédéterminée du cerveau ; ensuite, une période de test et de titration des paramètres de stimulation a lieu pour déterminer les réglages optimaux pour chaque patient. Ces réglages peuvent être ajustés au fil du temps en fonction de l'évolution des symptômes ou des effets secondaires.
Bien que la SCP soit généralement considérée comme sûre et efficace, elle comporte certains risques potentiels, tels que des infections, des hémorragies cérébrales, des dysfonctionnements matériels ou des changements cognitifs légers. Cependant, ces complications sont relativement rares et la plupart des patients bénéficient d'une amélioration significative de leur qualité de vie après l'implantation de la SCP.
Bensérazide est un médicament utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson. Il s'agit d'un inhibiteur de la dopa-décarboxylase, une enzyme qui dégrade la dopamine, un neurotransmetteur important du cerveau. En inhibant cette enzyme, le bensérazide permet à la dopamine de rester plus longtemps dans l'organisme, ce qui peut aider à soulager les symptômes de la maladie de Parkinson tels que les tremblements, la rigidité musculaire et les problèmes de mouvement.
Le bensérazide est souvent utilisé en combinaison avec la levodopa, un autre médicament utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson. La levodopa est convertie en dopamine dans l'organisme, mais elle peut être dégradée par la dopa-décarboxylase avant d'atteindre le cerveau. En inhibant cette enzyme, le bensérazide permet à la levodopa de traverser plus efficacement la barrière hémato-encéphalique et d'augmenter les niveaux de dopamine dans le cerveau.
Le bensérazide est disponible sous forme de comprimés et est généralement pris par voie orale deux à trois fois par jour, selon la posologie prescrite par un médecin. Les effets secondaires courants du médicament peuvent inclure des nausées, des vomissements, une sécheresse de la bouche, une constipation et des étourdissements. Dans de rares cas, le bensérazide peut également provoquer des réactions allergiques graves ou des problèmes hépatiques.
Le Mazindol est un médicament stimulant de la classe des amphétamines qui est principalement utilisé dans le traitement de l'obésité. Il agit en augmentant la libération de certains neurotransmetteurs dans le cerveau, ce qui peut entraîner une diminution de l'appétit et une augmentation de la satiété.
Le Mazindol est disponible sous forme de comprimés et est généralement prescrit à des doses faibles à modérées, deux ou trois fois par jour avant les repas. Les effets secondaires courants du médicament peuvent inclure l'insomnie, la nervosité, l'agitation, l'anxiété, la nausée, la diarrhée et la constipation.
Il est important de noter que le Mazindol est considéré comme un médicament contrôlé en raison de son potentiel d'abus et de dépendance. Il ne doit être utilisé que sous la supervision étroite d'un médecin et ne doit pas être utilisé chez les personnes atteintes de certaines conditions médicales ou qui prennent certains autres médicaments.
Le DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fourth Edition) est un manuel publié par l'Association Américaine de Psychiatrie (American Psychiatric Association). Il fournit des critères diagnostiques pour les troubles mentaux et comportementaux reconnus par la profession médicale. Les catégories diagnostiques du DSM-IV sont basées sur des recherches cliniques, psychologiques, neuroscientifiques et épidémiologiques. Il est largement utilisé en psychiatrie, en psychologie et dans d'autres domaines de la santé mentale pour aider à diagnostiquer et à traiter les troubles mentaux.
Le DSM-IV est organisé en plusieurs chapitres qui regroupent des troubles similaires sur le plan clinique ou théorique. Chaque trouble est décrit par une série de critères diagnostiques spécifiques, comprenant des symptômes et des caractéristiques cliniques nécessaires pour poser un diagnostic. Le manuel comprend également des informations sur les troubles associés, les facteurs de risque, le cours évolutif, la prévalence, la famille et l'histoire culturelle, ainsi que des directives pour le diagnostic différentiel.
Le DSM-IV a été publié en 1994 et a été largement utilisé pendant plus d'une décennie avant d'être remplacé par le DSM-5 en 2013. Il est important de noter que les classifications et les critères diagnostiques du DSM sont révisés régulièrement pour refléter les avancées dans la recherche sur les troubles mentaux.
Jean-René Cruchet
Dihydropyridine
Xanthomatose cérébrotendineuse
Achille Souques
Syndrome extrapyramidal
Dat-scan
Trimétazidine
Syndrome des jambes sans repos
Dégénérescence corticobasale
Paralysie supranucléaire progressive
Tomographie par émission de positons
Syndrome de dysrégulation dopaminergique
Maladie de Parkinson
Substantia nigra
Ropinirole
Bipéridène
Annona muricata
Pesticide
Réserpine
Sexsomnie
Dyskinésie tardive
Cyanobacteriota
Protéine tau
Corossol
Scintigraphie
Hypotension orthostatique
Maladie à corps de Lewy
Démence
MDMA
MPTP
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Parkinson7
- Maladie de Parkinson et syndromes parkinsoniens d'origine neurodégénérative ( cf . (vidal.fr)
- Les syndromes parkinsoniens englobent différentes pathologies apparentées à la maladie de Parkinson. (reseauparkinson-sudest.org)
- Le syndrome parkinsonien fait référence à des symptômes de la maladie de Parkinson (par exemple, des tremblements et des mouvements lents) causés par une autre maladie. (lescarnetsdemami.fr)
- Plusieurs chapitres sont réservés à la maladie de Parkinson (aspects épidémiologiques, génétiques, cliniques et thérapeutiques) et aux autres syndromes parkinsoniens dégénératifs ou secondaires. (vg-librairies.fr)
- En revanche, le syndrome des jambes sans repos n'est pas dangereux et n'est pas un signe annonciateur de la maladie de Parkinson . (journaldesfemmes.fr)
- Si un syndrome des jambes sans repos est plus fréquent en cas de maladie de Parkinson, ce ne sont pas des formes plus graves et habituellement les traitements antiparkinsoniens sont efficaces ', précise le neurologue. (journaldesfemmes.fr)
- La maladie, appelée désormais « syndrome de Shy-Drager » apparaît alors comme une forme sévère de la maladie de Parkinson - d'où le nom de "Parkinson Plus" qui lui fut parfois donné - accompagnée de troubles du système nerveux autonome. (ams-aramise.fr)
Troubles6
- Ces troubles du sommeil génèrent une fatigue qui peut accentuer les symptômes parkinsoniens. (chu-toulouse.fr)
- Les patients parkinsoniens peuvent aussi présenter des troubles de l'identification comme un syndrome de Capgras qui peut se manifester par exemple l'impression que le conjoint a été remplacé par un sosie. (medscape.com)
- Les syndromes extrapyramidaux induits par les traitements, plus communément dénommés troubles du mouvement induits par les médicaments (TMIM) [4] , se regroupent en quatre phénotypes cliniques : les dystonies, l'akathisie, le parkinsonisme iatrogénique et les dyskinésies. (maeker.fr)
- Il est rapporté des cas de syndromes parkinsoniens, d'amnésies antérogrades, de dépressions et de troubles obsessionnels compulsifs. (encephale.com)
- de protocole spécifique à l'AMS, des orthophonistes se sont formés aux troubles liés aux syndromes parkinsoniens et cérébelleux. (ams-aramise.fr)
- Comme avec les autres neuroleptiques, la survenue d´un syndrome malin des neuroleptiques (hyperthermie, rigidité musculaire, troubles neurovégétatifs, altération de la conscience, augmentation des CPK) est possible. (demed.is)
Pathologies3
- On lui oppose les syndromes parkinsoniens comportant à peu près les mêmes signes cliniques mais qui sont secondaires à certaines pathologies ou médicaments. (centrecultureldour.be)
- Elle est spécialisée dans les syndromes parkinsoniens et les pathologies du mouvement anormal et pratique les injections de toxine botulique dans les indications neurologiques. (juisci.com)
- Il peut aussi apparaître au cours de la grossesse à cause d'une carence en fer , mais aussi lors de certaines pathologies comme l'insuffisance rénale ou les syndromes parkinsoniens. (journaldesfemmes.fr)
D'origine1
- Les syndromes extrapyramidaux d'origine médicamenteuse sont fréquents en gériatrie. (maeker.fr)
Diagnostic1
- Pour en savoir plus, ils ont analysé le mode de vie de patients parkinsoniens, et en particulier leur alimentation et activité physique, avant et après le diagnostic, à l'aide des données de deux cohortes américaines, la Nurses' Health Study (NHS) et la Health Professionals Follow-up Study (HPFS), suivant respectivement des femmes entre 1984 et 2012 et des hommes entre 1986 et 2012. (apmnews.com)
Provoque2
- Un manque de dopamine provoque les syndromes parkinsoniens. (soin-palliatif.org)
- Le syndrome des jambes sans repos provoque l'envie irrésistible, soudaine et incontrôlée de bouger ses jambes, même au repos . (journaldesfemmes.fr)
L'atrophie2
- Au nombre de ces syndromes, mentionnons l'atrophie multisystématisée (AMS), la paralysie supranucléaire progressive (PSP), la dégénérescence corticobasale (DCB) et la maladie à corps de Lewy . (lescarnetsdemami.fr)
- la dégénérescence striatonigrique, l'atrophie olivo--ponto-cérébelleuse et le syndrome de Shy-Drager. (ams-aramise.fr)
Parkinsonien2
- Le syndrome parkinsonien est dû à des affections cérébrales, des lésions cérébrales et à certains médicaments et toxines. (lescarnetsdemami.fr)
- Les médecins essaient d'identifier la cause du syndrome parkinsonien en interrogeant la personne sur les affections connues pour en être responsables et en utilisant l'imagerie cérébrale pour rechercher une cause possible. (msdmanuals.com)
Dopaminergique1
- L'atteinte de la boucle dopaminergique nigrostriée est le principal mécanisme du syndrome extrapyramidal. (maeker.fr)
Neurologique2
- Chez l'enfant, le syndrome neurologique est lié à l'atteinte de plusieurs systèmes et l'évolution est rapidement mortelle. (academie-medecine.fr)
- le syndrome des jambes sans repos est un trouble neurologique chronique . (journaldesfemmes.fr)
Lors1
- Lors de l'évaluation des diagnostics différentiels de ce syndrome, l'intégration des effets indésirables de thérapeutiques est essentielle. (maeker.fr)
Exemple1
- par exemple, le syndrome infectieux est commun aux infections alors que la typhoïde est une maladie (infectieuse). (lescarnetsdemami.fr)
D'une1
- Et en ce qui concerne le syndrome, c'est un ensemble de symptômes qui évoquent la présence d'une maladie . (lescarnetsdemami.fr)
Risque1
- La Commission rappelle que compte tenu du risque de syndrome post-injection décrit dans le RCP, l'administration de ZYPADHERA doit être réservée aux services d'hospitalisation spécialisés en psychiatrie, ce qui exclut les centres médico-psychologiques et les centres d'accueil thérapeutique à temps partiel. (vidal.fr)
Traitement1
- Aucun traitement ne guérit définitivement ce syndrome. (journaldesfemmes.fr)
Recherche1
- Il est ouvert à tous avec une partie grand public : mise au point, actualités, agenda, informations, boite de contact… et une partie pour les professionnels avec différentes rubriques : newsletters, agenda, outils diagnostiques et de suivi… Il doit nous permettre d'améliorer la communication entre tous et donc la prise en charge des syndromes parkinsoniens, et également de faciliter l'effort de recherche dans notre région. (reseauparkinson-sudest.org)
Atypiques3
- Elle fait partie des syndromes parkinsoniens atypiques. (chumontreal.qc.ca)
- La consommation de tisanes à base de corossol semble à l'origine des syndromes parkinsoniens atypiques observés en climat tropical (Guadeloupe, Martinique, Nouvelle-Calédonie) : une des substances de cette plante inhibe l'activité des mi-tochondries et induit la mort neuronale. (alternativesante.fr)
- Une forte prévalence de syndromes parkinsoniens atypiques dans les Caraïbes a cependant été reliée à la consommation d'infusions de feuilles d'annonacées ( Annona muricata et Annona squamosa ). (adaa-ase.com)
Maladie1
- Avec la progression de la maladie on assiste à une réduction progressive de la durée d'efficacité du traitement qui cause la réapparition des symptômes parkinsoniens à courte distance (3-4 h après environ) de la dernière prise de lévodopa. (reseauparkinson-sudest.org)
Troubles proches2
- Et parce que des troubles proches du syndrome parkinsonien sont fréquents chez les personnes âgées, et peuvent donc ne pas être associés par les médecins à un médicament particulier. (prescrire.org)
- L'objectif est de comparer les productions de parole de patients MP présentant ou non une dysarthrie à celles de sujets contrôles et à celles de patients présentant des troubles proches (syndromes parkinsoniens). (surorthophonie.com)
Vasculaires2
- Mais, ils sont aussi fréquemment atteints de troubles parkinsoniens légers et de syndromes différentiels induits par des médicaments, des maladies vasculaires, des substances toxiques ou des accidents cérébraux. (medscape.com)
- À titre d'exemple, « les syndromes parkinsoniens vasculaires représentent 3 à 7 % des syndromes parkinsoniens », a indiqué le Dr Frédéric Macia. (medscape.com)
Signes3
- Une des raisons de ce défaut de diagnostic découle de la présentation complexe des signes parkinsoniens chez les plus de 75-80 ans. (medscape.com)
- La pompe sous-cutanée est actuellement préconisée chez les patients parkinsoniens avec des signes moteurs et non moteurs fluctuants non contrôlés par un traitement antiparkinsonien conventionnel optimisé et en cas de contre-indication, de refus, ou d'attente de la stimulation cérébrale profonde. (reseauparkinson-sudest.org)
- En présence d'un « syndrome parkinsonien atypique », le neurologue va rechercher alors les « red flags », ces drapeaux rouges, signes cliniques additionnels, qui vont permettre d'orienter et de préciser le diagnostic. (ams-aramise.fr)
D'un syndrome parkinsonien1
- Au total pour la revue Prescrire, l'absence d'intérêt thérapeutique et le risque de survenue d'un syndrome parkinsonien justifient que la trimétazidine ne soit plus prescrite. (prescrire.org)
D'autres2
- Le tango lui a permis de poursuivre la danse dans un environnement favorable, avec d'autres parkinsoniens. (enmarche.be)
- D'autres utilisations dites « hors AMM » peuvent être discutées au cas par cas dans des centres experts, dans le cadre de protocoles spécifiques (tremblement du menton, troubles posturaux de type camptocormie ou Pisa syndrome). (reseauparkinson-sudest.org)
Traitement1
- L'interruption brutale du traitement dopaminergique peut entrainer le développement d'un syndrome malin neuroleptique (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). (doctissimo.fr)
Survenue1
- Comme avec les autres neuroleptiques, la survenue d´un syndrome malin des neuroleptiques (hyperthermie, rigidité musculaire, troubles neurovégétatifs, altération de la conscience, augmentation des CPK) est possible. (gerlek.ru)
Patients1
- Dans son numéro de janvier, la revue Prescrire attire l'attention sur le fait qu'une dizaine de cas de syndromes parkinsoniens ont été observés en Espagne chez des patients sous trimétazidine. (prescrire.org)
L'absence1
- Le principal diagnostic différentiel est une hépatite chronique , de par la présence d'un syndrome cytolytique et l'absence d'antigène HBs. (medinfos.com)
Chronique1
- Le diagnostic requiert un certain nombre d'étape et répond à des critères stricts relatifs à la définition du syndrome de fatigue chronique, des apports modérés pourraient exercer un effet bénéfique. (toutelamode.info)
Actuellement1
- Enfin, dans la longue liste des médicaments susceptibles de déterminer un syndrome parkinsonien, on discute actuellement de l'imputabilité des antidépresseurs sérotoninergiques, de l'acide valproïque et de la trimétazidine. (journal-therapie.org)
Cause1
- Les médecins essaient d'identifier la cause du syndrome parkinsonien en interrogeant la personne sur les affections connues pour en être responsables et en utilisant l'imagerie cérébrale pour rechercher une cause possible. (msdmanuals.com)